I. Introduction de la notion de conscience
La conscience, dans le langage courant, présente plusieurs sens. Il est possible de lui en distinguer 2 :
- la conscience psychologique : spontanée = c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées.
- la conscience morale : réfléchie = si cette sorte de « juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.
Ainsi, homme= conscient, signifie que :
- il se sait en relation avec une réalité extérieure : par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent.
- il perçoit aussi une réalité intérieure, subjective : celle de ses États d'âme, de ses désirs, de ses souhaits.
Ce qui limite ma conscience = passion/émotion/sentiment/éducation (nous conditionne de base)
La conscience est l'appréhension direct par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.
= connaissance de soi/du monde/du bien et du mal
II. La conscience de soi
Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe et qu’il n’est pas un objet. Être soi = être heureux/libre/naturel
C'est la conscience qui fait découvrir que l'on existe et que l'on existe comme chose pensantes = support actif de mes pensées. Cette connaissance doit servir de fondement et de modèle pour toute forme de connaissance. Descartes pose l'existence de la conscience comme une certitude première, qui met fin à tout doute antérieur.
Selon Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations : unis grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet. C'est la conscience qui permet d'unifier ces différents moments/sensations que l'on vit. La capacité de l'homme d'unifier toutes ces représentations tient au fait qu'il puisse dire « je ». = exprime pouvoir unificateur de la conscience
L'utilisation de ce simple pronom est la concrétisation de la capacité du sujet à se représenter comme un sujet unifié, c'est-à dire avoir la capacité d'unifier toutes ses représentations.
III. La conscience de soi et le monde extérieur
L'homme a besoin du rapport à autrui pour prendre conscience de lui-même. La confrontation à autrui, est nécessaire à la constitution de la conscience de soi. Il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences, c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi.
Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience dans la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre.
« J’ai un dehors, j'ai une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre » Jean-Paul Sartre l'être et le néant
= Pour Sartre, autrui est l'autre qui n'est pas soi, mais qui nous ressemble, c'est ce qui permet d'accéder à la conscience de soi. Sans autrui, l'être humain ne peut avoir la même conscience de lui-même.
L'influence de la société sur la conscience de soi
Karl Marx explique ainsi que l'être humain ne peut avoir pleinement conscience de lui-même que s'il a conscience de l'influence de la société dans laquelle il évolue, de la place qu'il y occupe.
Il considère que le système de pensée de chacun est conditionné ces conditions matérielles d'existence. Autrement dit, l'appartenance à une classe sociale déterminée mais aussi à un moment de l'histoire précis, détermine grande partie la perception que l'homme a de lui-même.
Conscience complète et transparente = conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue
« Ce n'est pas là conscience des hommes qui déterminent leur existence c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience » Karl Marx
= La condition socio-économique de l'être humain prime sur sa conscience : matérialisme philosophique
Marionnettiste : politicien/prof/Media/écrivain/dirigeants religieux = accès à la connaissance amène à la libération, d'après Platon
Rester dans l'ignorance = bonheur illusoire ; pour avoir liberté : il faut la vérité : sacrifier bonheur
Lors de la libération, on se défait de nos illusions nos fausses croyances et nos habitudes de pensée dirigé par notre imagination.
IV. La conscience morale
La conscience désigne également la capacité de chaque individu de saisir par lui-même, par « intuition », les valeurs morales. La conscience morale et une sorte de juge intérieur présent en chaque être-humain, qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.
A- La conscience morale comme instinct
Pour Rousseau, conscience morale = instinct
Il est le penseur qui défend le plus l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale = capacité innée à saisir ce que sont le bien et le mal.
Cela s'explique : avant que les humains vivent dans des sociétés constituées avec des lois, ils étaient capables de sens moral. Il définit la conscience comme instinct divin !
Cet instant divin est renforcé par la pitié (= sentiment qui fait partager la souffrance d’autrui)
L'homme est bon naturellement mais le développement de la raison et la vie en société étouffe ce sens moral. C’est donc à la raison qu'il appartient de rétablir la moralité.
La loi corrige les effets de l'immoralité entraîné par le développement des sociétés dans l'histoire.
Grâce à la conscience : je reste moi-même malgré mes changements d’états et mes changements physiques.
La conscience renvoie à 2 grandes significations. D’une part, la conscience peut être comprises comme conscience de soi : elle désigne alors la faculté de l'homme à être conscient de lui-même mais aussi du monde qui l'entoure. D’autre part, la conscience renvoie à la conscience morale : elle désigne alors la capacité de tout individu à saisir le bien et le mal.
I. Introduction de la notion de conscience
La conscience, dans le langage courant, présente plusieurs sens. Il est possible de lui en distinguer 2 :
- la conscience psychologique : spontanée = c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées.
- la conscience morale : réfléchie = si cette sorte de « juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.
Ainsi, homme= conscient, signifie que :
- il se sait en relation avec une réalité extérieure : par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent.
- il perçoit aussi une réalité intérieure, subjective : celle de ses États d'âme, de ses désirs, de ses souhaits.
Ce qui limite ma conscience = passion/émotion/sentiment/éducation (nous conditionne de base)
La conscience est l'appréhension direct par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.
= connaissance de soi/du monde/du bien et du mal
II. La conscience de soi
Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe et qu’il n’est pas un objet. Être soi = être heureux/libre/naturel
C'est la conscience qui fait découvrir que l'on existe et que l'on existe comme chose pensantes = support actif de mes pensées. Cette connaissance doit servir de fondement et de modèle pour toute forme de connaissance. Descartes pose l'existence de la conscience comme une certitude première, qui met fin à tout doute antérieur.
Selon Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations : unis grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet. C'est la conscience qui permet d'unifier ces différents moments/sensations que l'on vit. La capacité de l'homme d'unifier toutes ces représentations tient au fait qu'il puisse dire « je ». = exprime pouvoir unificateur de la conscience
L'utilisation de ce simple pronom est la concrétisation de la capacité du sujet à se représenter comme un sujet unifié, c'est-à dire avoir la capacité d'unifier toutes ses représentations.
III. La conscience de soi et le monde extérieur
L'homme a besoin du rapport à autrui pour prendre conscience de lui-même. La confrontation à autrui, est nécessaire à la constitution de la conscience de soi. Il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences, c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi.
Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience dans la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre.
« J’ai un dehors, j'ai une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre » Jean-Paul Sartre l'être et le néant
= Pour Sartre, autrui est l'autre qui n'est pas soi, mais qui nous ressemble, c'est ce qui permet d'accéder à la conscience de soi. Sans autrui, l'être humain ne peut avoir la même conscience de lui-même.
L'influence de la société sur la conscience de soi
Karl Marx explique ainsi que l'être humain ne peut avoir pleinement conscience de lui-même que s'il a conscience de l'influence de la société dans laquelle il évolue, de la place qu'il y occupe.
Il considère que le système de pensée de chacun est conditionné ces conditions matérielles d'existence. Autrement dit, l'appartenance à une classe sociale déterminée mais aussi à un moment de l'histoire précis, détermine grande partie la perception que l'homme a de lui-même.
Conscience complète et transparente = conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue
« Ce n'est pas là conscience des hommes qui déterminent leur existence c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience » Karl Marx
= La condition socio-économique de l'être humain prime sur sa conscience : matérialisme philosophique
Marionnettiste : politicien/prof/Media/écrivain/dirigeants religieux = accès à la connaissance amène à la libération, d'après Platon
Rester dans l'ignorance = bonheur illusoire ; pour avoir liberté : il faut la vérité : sacrifier bonheur
Lors de la libération, on se défait de nos illusions nos fausses croyances et nos habitudes de pensée dirigé par notre imagination.
IV. La conscience morale
La conscience désigne également la capacité de chaque individu de saisir par lui-même, par « intuition », les valeurs morales. La conscience morale et une sorte de juge intérieur présent en chaque être-humain, qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.
A- La conscience morale comme instinct
Pour Rousseau, conscience morale = instinct
Il est le penseur qui défend le plus l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale = capacité innée à saisir ce que sont le bien et le mal.
Cela s'explique : avant que les humains vivent dans des sociétés constituées avec des lois, ils étaient capables de sens moral. Il définit la conscience comme instinct divin !
Cet instant divin est renforcé par la pitié (= sentiment qui fait partager la souffrance d’autrui)
L'homme est bon naturellement mais le développement de la raison et la vie en société étouffe ce sens moral. C’est donc à la raison qu'il appartient de rétablir la moralité.
La loi corrige les effets de l'immoralité entraîné par le développement des sociétés dans l'histoire.
Grâce à la conscience : je reste moi-même malgré mes changements d’états et mes changements physiques.
La conscience renvoie à 2 grandes significations. D’une part, la conscience peut être comprises comme conscience de soi : elle désigne alors la faculté de l'homme à être conscient de lui-même mais aussi du monde qui l'entoure. D’autre part, la conscience renvoie à la conscience morale : elle désigne alors la capacité de tout individu à saisir le bien et le mal.