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Post-Bac
2

les virus

Microbiologie
I) Histoire des découvertes

1885 : Pasteur met au point la première vaccination contre la rage → utilise une particule virale.

1892 : Ivanowski découvre le virus de la mosaïque du tabac (premier virus végétal identifié).

1915-1917 : Découverte des premiers bactériophages (virus infectant les bactéries, comme Shigella dysenteriae).


II) Caractère distinctif

Définition

Virus
entités biologiques non cellulaires, parasites obligatoires. Ils possèdent un génome unique, soit d’ADN soit d’ARN, simple ou double brin, linéaire ou circulaire. Ils ne peuvent se répliquer seuls → nécessitent une cellule hôte pour produire leurs composants.

Certains virus possèdent la propriété de s’intégrer dans le génome de l’hôte grâce à une intégrase.

Ex : le VIH qui se fond dans le g


•Particularité

La taille :

Taille moyenne : de 20 à 400 nm (ex : Mimivirus = 400 nm). Certains virus géants imitent même des cellules microbiennes.


La forme / architecture :

►3 types de symétries :

  • Hélicoïdale : en forme de bâtonnet (ex : virus de la mosaïque du tabac).
  • Icosaédrique : forme sphérique à base de triangles (ex : Rhinovirus).
  • Binaire : mélange des deux précédentes, typique des bactériophages.

► Virus nus ou enveloppés :

  • Nus : seule une capside protéique (ex : papillomavirus, rotavirus).
  • Enveloppés : membrane phospholipidique dérivée de l’hôte, enrichie en protéines virales (ex : SARS-CoV-2, VIH).

→ rhume (Rhinovirus), Verrue plantaire (Papillomavirus), Virus de la

gastroentérite (Rotavirus).

• Diversité génomique

 Pourquoi on ne parle pas de reproduction ?

→Les virus ne se reproduisent pas, ils se répliquent en détournant la machinerie de l’hôte.

Classification de Baltimore:

Basée sur :

  • La nature du génome (ADN ou ARN, simple ou double brin)
  • Le mode de réplication.

→ Elle divise les virus en 7 groupes.

• Origine des virus

Hypothèse de l’ARN primitif : un monde à ARN aurait précédé celui à ADN (W. Gilbert).

Certains virus (ex : PBS1, AR9) utilisent dUTP au lieu de dTTP, montrant une transition possible ARN → ADN

  1. Synthèse des bases ribonucléotidiques (ARN)
  2.  Réduction des ribonucléotides en désoxyribonucléotides
  3. Modification du dUTP en dTTP

Seuls quelques virus à ARN possèdent les enzymes capables de

transformer l’ARN en ADN (reverse transcriptase).


Les virus pourraient être à l’origine de l’ADN cellulaire → très anciens.

Homologie génétique entre virus infectant les trois domaines du vivant (bactéries, archées, eucaryotes) → origine commune possible avant LUCA.

on trouve aussi des virus hybrides, possèdent des génomes « intermédiaires » qui ont un ADN modifié.

→virus PBS1 (Bacillus), AR9 (Bacillus) utilisent du dUTP* à la place du dTTP dans leur génome à ADN … Ils ont donc des bases Uracyl alors qu’ils sont à ADN.

Condensation de l'ADN:

petits virus ont la capacité de condenser les gènes, les faire se chevaucher sur une toute petite particule.

→stratégies de traduction inhabituelles pour exprimer l’ensemble de leur patrimoine génétique. Il décale sa lecture pour lire les différentes protéines.


• Cycle infectieux

  A. Chez les bactériophages

95% à symétrie binaire

  1. Phase de reconnaissance : reconnaissance de l’hôte(rencontre sa cellule hôte et vient s’accroche) → absorption + injection de l’ADN.
  2. Phase d’éclipse : plus de virus détectable, production des composants viraux.
  3. Phase de maturation : assemblage des virions.
  4. Libération : par lyse.

----: période de latence


période de latence

schéma résumer


► Deux types de cycles :

  • Cycle lytique : réplication immédiate et destruction de la cellule.
  • Cycle lysogénique : intégration dans le génome de l’hôte → prophage → activation sous stress.

schéma résumer

  B. Chez les virus animaux

Virus nu :

  • Entrée par endocytose, libération du génome.
  • Sortie par lyse cellulaire → destruction.

Virus enveloppé :

  • Fusion avec la membrane plasmique.
  • Sortie par bourgeonnement → l’hôte n’est pas détruit.
  • Ex : VIH → infection persistante.

La production virale par excrétion→ fusion de l’enveloppe virale avec la membrane cytoplasmique  , Sortie par bourgeonnement en volant une partie de la membrane cytoplasmique

Infection latence :

  • Pas d’expression immédiate → virus reste caché (ex : Herpès).
  • Réactivation possible (boutons de fièvre )

Transformation tumorale :

Certains virus peuvent rendre une cellule tumorale (Ces virus oncogènes induisent des cancers ) :

  • EBV (Epstein-Barr virus) → lymphome de Burkitt, mononucléose.
  • HPV (Papillomavirus humain) → cancer du col de l’utérus

• Virus à ARN

A) Influenzavirus (grippe) :

  • ARN simple brin négatif segmenté (8 fragments)
  • Famille : Orthomyxoviridae
  • Nécessite une ARN polymérase virale.
  • Mutations fréquentes → nouveaux variants chaque année.
  • symétrie icosaédrique enveloppé dont le génome est fragmenté en 8 segments d’ARNsb - *

→ donne naissance a des virions =ARN génomique viral ne peut pas être directement reconnu et décrypté par les ribosomes cellulaires car il est « anti-messager »

*(le - signifie que quand le virus se décapside, les ribosomes ne peuvent pas lire ces ARN)

Réplication et traduction :

  1. Entrée et décapsidation du virus dans la cellule hôte.→ possèdent des molécules d’ARN polymérase virale associéesau génome viral dans la particule (O)
  2. transcrit une première fois l'ARN - génomique comme modèle (-)
  3. Cette ARNpol transcrit l'ARN− en ARN+, qui sert :
  • de matrice pour la traduction des protéines virales par les ribosomes de la cellule.
  • de matrice pour la réplication du génome viral (via production de nouvelles copies d’ARN−).

Cela permet la production de nouvelles protéines et de nouveaux génomes pour assembler d’autres virus.

Grippe saisonnière :

  • Provoque des épidémies annuelles :
  • → 3 à 5 millions de cas graves / an
  • → 250 000 à 500 000 décès dans le monde
  • → 1 500 à 2 000 décès/an en France
  • Chaque année, des variants différents circulent :
  • 2007-08 : H3N2 touche + bébés & personnes âgées
  • 2008-09 : H1N1 touche + bébés
  • 2009-10 : H1N1 touche toutes les classes d’âge, surtout les bébés

Pandémie :

Provoquées par des virus mutants d’origine aviaire, via recombinaison avec des virus humains.

1918 – Grippe espagnole (H1N1) :

  • ➤ 20 à 50 millions de morts dans le monde
  • ➤ Surtout des surinfections bactériennes

1997 – Grippe de Hong Kong (H5N1) :

  • ➤ Transmission depuis les oiseaux (élevages à Hong Kong)
  • ➤ Nouvelle vague en Asie (2004–2005), devenue pandémie en 2006–2007
  • ➤ Transmission longue distance par oiseaux migrateurs (ex : canards colverts)


► Type et hôte

Le type A est le plus fréquent chez l’humain, mais infecte aussi oiseaux et porcs.

Il existe plusieurs sous-types selon les protéines de surface :

  • H = Hémagglutinine
  • N = Neuraminidase ➤ Exemples : H1N1, H3N2

Variation génétique :

  • Dérive antigénique : mutations mineures → grippes saisonnières.

►Mutations mineures touchant les séquences des protéines de surface qui sont modifiées de façon progressive→ modifie l’antigénicité= new souche (variants)

► ADN pol ne peut pas polymériser donc pas reconnue par le système immunitaire d'une année à l'autre

  • Saut antigénique : recombinaisons majeures → pandémies (ex : H1N1, H3N2).

►Génome segmenté = incidence sur la variabilité génétique virale.

►changements du pouvoir pathogène (capacité à infecter) et de la virulence (niveau +/- fort de l’agression)

B) La covid-19

  • Famille : Coronaviridae→ nouvelle souche = SARS-CoV-2 (« Syndrome Aigu Respiratoire Sévère –Coronavirus 2 »)
  • réservoir naturel ( vecteur)  = pangolin ou chauve souris
  • Génome : ARN simple brin positif (ARNsb+), enveloppé
  • Entrée via le récepteur ACE2
  • Protéine Spike (S) essentielle à l’infection
  • défense = stratégie vaccinale:

► vaccin à ARN : utilise la séquence génomique(ARNsb) du gène codant la protéine « Spike » du virus qui est « encapsidée » dans un transporteur lipidique


►Vaccin à adénovirus recombinant : Utilisation d’un adénovirus inoffensif (virus à ADN double brin) → vecteur viral. L’adénovirus est modifié génétiquement pour porter un gène du SARS-CoV-2, notamment celui de la protéine Spike. Permet d’introduire ce gène étranger ("transgène") dans le noyau des cellules humaines sans s'intégrer dans le génome humain. Etape du vaccin :

1.Construction du vecteur recombinant

➤ Le gène codant la protéine Spike est inséré dans le génome d’un adénovirus.

2.Injection et infection des cellules

➤ Le virus pénètre dans la cellule, se décapside, puis passe dans le noyau.

➤ Il exprime l’ARNm de la protéine Spike, sans s’intégrer dans l’ADN de l’hôte.

3.Réponse immunitaire

➤ La cellule produit la protéine Spike, qui déclenche une réponse immunitaire, comme avec les vaccins à ARN.

Stratégie face a la réponse immunitaire :Notre système immunitaire connaît déjà de nombreux adénovirus humains → risque qu'il détruise le vecteur avant qu’il agisse.

  • AstraZeneca : utilise un adénovirus de chimpanzé (jamais vu par l’humain)
  • Johnson & Johnson : utilise une souche humaine très rare
  • Sputnik V : utilise deux adénovirus humains différents pour les deux doses, pour éviter que la 2ᵉ injection soit bloquée par l’immunité développée contre la 1ʳᵉ



Post-Bac
2

les virus

Microbiologie
I) Histoire des découvertes

1885 : Pasteur met au point la première vaccination contre la rage → utilise une particule virale.

1892 : Ivanowski découvre le virus de la mosaïque du tabac (premier virus végétal identifié).

1915-1917 : Découverte des premiers bactériophages (virus infectant les bactéries, comme Shigella dysenteriae).


II) Caractère distinctif

Définition

Virus
entités biologiques non cellulaires, parasites obligatoires. Ils possèdent un génome unique, soit d’ADN soit d’ARN, simple ou double brin, linéaire ou circulaire. Ils ne peuvent se répliquer seuls → nécessitent une cellule hôte pour produire leurs composants.

Certains virus possèdent la propriété de s’intégrer dans le génome de l’hôte grâce à une intégrase.

Ex : le VIH qui se fond dans le g


•Particularité

La taille :

Taille moyenne : de 20 à 400 nm (ex : Mimivirus = 400 nm). Certains virus géants imitent même des cellules microbiennes.


La forme / architecture :

►3 types de symétries :

  • Hélicoïdale : en forme de bâtonnet (ex : virus de la mosaïque du tabac).
  • Icosaédrique : forme sphérique à base de triangles (ex : Rhinovirus).
  • Binaire : mélange des deux précédentes, typique des bactériophages.

► Virus nus ou enveloppés :

  • Nus : seule une capside protéique (ex : papillomavirus, rotavirus).
  • Enveloppés : membrane phospholipidique dérivée de l’hôte, enrichie en protéines virales (ex : SARS-CoV-2, VIH).

→ rhume (Rhinovirus), Verrue plantaire (Papillomavirus), Virus de la

gastroentérite (Rotavirus).

• Diversité génomique

 Pourquoi on ne parle pas de reproduction ?

→Les virus ne se reproduisent pas, ils se répliquent en détournant la machinerie de l’hôte.

Classification de Baltimore:

Basée sur :

  • La nature du génome (ADN ou ARN, simple ou double brin)
  • Le mode de réplication.

→ Elle divise les virus en 7 groupes.

• Origine des virus

Hypothèse de l’ARN primitif : un monde à ARN aurait précédé celui à ADN (W. Gilbert).

Certains virus (ex : PBS1, AR9) utilisent dUTP au lieu de dTTP, montrant une transition possible ARN → ADN

  1. Synthèse des bases ribonucléotidiques (ARN)
  2.  Réduction des ribonucléotides en désoxyribonucléotides
  3. Modification du dUTP en dTTP

Seuls quelques virus à ARN possèdent les enzymes capables de

transformer l’ARN en ADN (reverse transcriptase).


Les virus pourraient être à l’origine de l’ADN cellulaire → très anciens.

Homologie génétique entre virus infectant les trois domaines du vivant (bactéries, archées, eucaryotes) → origine commune possible avant LUCA.

on trouve aussi des virus hybrides, possèdent des génomes « intermédiaires » qui ont un ADN modifié.

→virus PBS1 (Bacillus), AR9 (Bacillus) utilisent du dUTP* à la place du dTTP dans leur génome à ADN … Ils ont donc des bases Uracyl alors qu’ils sont à ADN.

Condensation de l'ADN:

petits virus ont la capacité de condenser les gènes, les faire se chevaucher sur une toute petite particule.

→stratégies de traduction inhabituelles pour exprimer l’ensemble de leur patrimoine génétique. Il décale sa lecture pour lire les différentes protéines.


• Cycle infectieux

  A. Chez les bactériophages

95% à symétrie binaire

  1. Phase de reconnaissance : reconnaissance de l’hôte(rencontre sa cellule hôte et vient s’accroche) → absorption + injection de l’ADN.
  2. Phase d’éclipse : plus de virus détectable, production des composants viraux.
  3. Phase de maturation : assemblage des virions.
  4. Libération : par lyse.

----: période de latence


période de latence

schéma résumer


► Deux types de cycles :

  • Cycle lytique : réplication immédiate et destruction de la cellule.
  • Cycle lysogénique : intégration dans le génome de l’hôte → prophage → activation sous stress.

schéma résumer

  B. Chez les virus animaux

Virus nu :

  • Entrée par endocytose, libération du génome.
  • Sortie par lyse cellulaire → destruction.

Virus enveloppé :

  • Fusion avec la membrane plasmique.
  • Sortie par bourgeonnement → l’hôte n’est pas détruit.
  • Ex : VIH → infection persistante.

La production virale par excrétion→ fusion de l’enveloppe virale avec la membrane cytoplasmique  , Sortie par bourgeonnement en volant une partie de la membrane cytoplasmique

Infection latence :

  • Pas d’expression immédiate → virus reste caché (ex : Herpès).
  • Réactivation possible (boutons de fièvre )

Transformation tumorale :

Certains virus peuvent rendre une cellule tumorale (Ces virus oncogènes induisent des cancers ) :

  • EBV (Epstein-Barr virus) → lymphome de Burkitt, mononucléose.
  • HPV (Papillomavirus humain) → cancer du col de l’utérus

• Virus à ARN

A) Influenzavirus (grippe) :

  • ARN simple brin négatif segmenté (8 fragments)
  • Famille : Orthomyxoviridae
  • Nécessite une ARN polymérase virale.
  • Mutations fréquentes → nouveaux variants chaque année.
  • symétrie icosaédrique enveloppé dont le génome est fragmenté en 8 segments d’ARNsb - *

→ donne naissance a des virions =ARN génomique viral ne peut pas être directement reconnu et décrypté par les ribosomes cellulaires car il est « anti-messager »

*(le - signifie que quand le virus se décapside, les ribosomes ne peuvent pas lire ces ARN)

Réplication et traduction :

  1. Entrée et décapsidation du virus dans la cellule hôte.→ possèdent des molécules d’ARN polymérase virale associéesau génome viral dans la particule (O)
  2. transcrit une première fois l'ARN - génomique comme modèle (-)
  3. Cette ARNpol transcrit l'ARN− en ARN+, qui sert :
  • de matrice pour la traduction des protéines virales par les ribosomes de la cellule.
  • de matrice pour la réplication du génome viral (via production de nouvelles copies d’ARN−).

Cela permet la production de nouvelles protéines et de nouveaux génomes pour assembler d’autres virus.

Grippe saisonnière :

  • Provoque des épidémies annuelles :
  • → 3 à 5 millions de cas graves / an
  • → 250 000 à 500 000 décès dans le monde
  • → 1 500 à 2 000 décès/an en France
  • Chaque année, des variants différents circulent :
  • 2007-08 : H3N2 touche + bébés & personnes âgées
  • 2008-09 : H1N1 touche + bébés
  • 2009-10 : H1N1 touche toutes les classes d’âge, surtout les bébés

Pandémie :

Provoquées par des virus mutants d’origine aviaire, via recombinaison avec des virus humains.

1918 – Grippe espagnole (H1N1) :

  • ➤ 20 à 50 millions de morts dans le monde
  • ➤ Surtout des surinfections bactériennes

1997 – Grippe de Hong Kong (H5N1) :

  • ➤ Transmission depuis les oiseaux (élevages à Hong Kong)
  • ➤ Nouvelle vague en Asie (2004–2005), devenue pandémie en 2006–2007
  • ➤ Transmission longue distance par oiseaux migrateurs (ex : canards colverts)


► Type et hôte

Le type A est le plus fréquent chez l’humain, mais infecte aussi oiseaux et porcs.

Il existe plusieurs sous-types selon les protéines de surface :

  • H = Hémagglutinine
  • N = Neuraminidase ➤ Exemples : H1N1, H3N2

Variation génétique :

  • Dérive antigénique : mutations mineures → grippes saisonnières.

►Mutations mineures touchant les séquences des protéines de surface qui sont modifiées de façon progressive→ modifie l’antigénicité= new souche (variants)

► ADN pol ne peut pas polymériser donc pas reconnue par le système immunitaire d'une année à l'autre

  • Saut antigénique : recombinaisons majeures → pandémies (ex : H1N1, H3N2).

►Génome segmenté = incidence sur la variabilité génétique virale.

►changements du pouvoir pathogène (capacité à infecter) et de la virulence (niveau +/- fort de l’agression)

B) La covid-19

  • Famille : Coronaviridae→ nouvelle souche = SARS-CoV-2 (« Syndrome Aigu Respiratoire Sévère –Coronavirus 2 »)
  • réservoir naturel ( vecteur)  = pangolin ou chauve souris
  • Génome : ARN simple brin positif (ARNsb+), enveloppé
  • Entrée via le récepteur ACE2
  • Protéine Spike (S) essentielle à l’infection
  • défense = stratégie vaccinale:

► vaccin à ARN : utilise la séquence génomique(ARNsb) du gène codant la protéine « Spike » du virus qui est « encapsidée » dans un transporteur lipidique


►Vaccin à adénovirus recombinant : Utilisation d’un adénovirus inoffensif (virus à ADN double brin) → vecteur viral. L’adénovirus est modifié génétiquement pour porter un gène du SARS-CoV-2, notamment celui de la protéine Spike. Permet d’introduire ce gène étranger ("transgène") dans le noyau des cellules humaines sans s'intégrer dans le génome humain. Etape du vaccin :

1.Construction du vecteur recombinant

➤ Le gène codant la protéine Spike est inséré dans le génome d’un adénovirus.

2.Injection et infection des cellules

➤ Le virus pénètre dans la cellule, se décapside, puis passe dans le noyau.

➤ Il exprime l’ARNm de la protéine Spike, sans s’intégrer dans l’ADN de l’hôte.

3.Réponse immunitaire

➤ La cellule produit la protéine Spike, qui déclenche une réponse immunitaire, comme avec les vaccins à ARN.

Stratégie face a la réponse immunitaire :Notre système immunitaire connaît déjà de nombreux adénovirus humains → risque qu'il détruise le vecteur avant qu’il agisse.

  • AstraZeneca : utilise un adénovirus de chimpanzé (jamais vu par l’humain)
  • Johnson & Johnson : utilise une souche humaine très rare
  • Sputnik V : utilise deux adénovirus humains différents pour les deux doses, pour éviter que la 2ᵉ injection soit bloquée par l’immunité développée contre la 1ʳᵉ



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