Guy de Maupassant, écrivain français du XIXe siècle, a écrit 'La Parure' à une époque où la société était marquée par un fossé important entre les classes sociales. Cela se reflète bien dans la relation entre Mathilde, une femme de la classe moyenne, et ses aspirations à une vie de luxe.

Mathilde Loisel vit modestement avec son mari, un humble fonctionnaire. Elle rêve d'une vie luxueuse et épanouie. Un jour, son mari obtient une invitation à un bal prestigieux, et Mathilde emprunte un collier de diamants à son amie riche, Madame Forestier, pour paraître à la hauteur des circonstances. Cependant, elle perd la parure pendant la soirée. Pour remplacer les bijoux perdus, le couple plonge dans la ruine financière afin d'acheter un nouveau collier identique. Des années plus tard, après bien des privations, Mathilde apprend que la parure d'origine était une imitation de moindre valeur.

Au cœur de la nouvelle se trouve le thème de l'illusion contre la réalité. Mathilde est aveuglée par son désir de paraître riche et respectable, ce qui la conduit à des choix irrationnels et finit par avoir des conséquences désastreuses pour elle et son mari.

La vie de Mathilde Loisel met en lumière la précarité et l'oppression des femmes au XIXe siècle, qui étaient souvent économiquement et socialement dépendantes de leurs maris. Maupassant dépeint son héroïne comme une femme enfermée dans un rôle social et rêveuse d'une liberté qu'elle ne peut atteindre qu'en illusion.

Maupassant critique également la société bourgeoise et l'obsession du paraître, soulignant la superficialité des distinctions de classe. La révélation finale que le collier était faux souligne la futilité des efforts de Mathilde pour atteindre un statut social supérieur basé uniquement sur l'apparence.