- Quand est-ce que je suis le plus moi-même ?
- Faut-il toujours suivre la sensibilité, ou peut-elle nous perdre ?
- Pourquoi serait-il nécessaire d’exprimer sa sensibilité ?
Définition
Les différentes expressions de la sensibilité
Définition
- Comment exprimer la sensibilité ? Qu’y a-t-il de communicable
- Ma sensibilité peut s’exprimer, en deçà du langage, à travers mon corps.
Renvoie au terme exprimer : presser quelque chose pour en faire sortir le jus.
-> qqch sort de nous
Sans même parler, le corps parle de nous-même. La partie la plus expressive étant le visage.
Première manière d’exprimer ma sensibilité :
Les émotions, les sentiments qui vous affectent se reflètent. C’est quelque chose d’immédiat et spontané. Nous n’arrivons pas à cacher ce que nous ressentons donc il est difficile de mentir. Il n’est pas possible d’être hypocrite. Réussir à contenir une partie. On peut aussi jouer avec ces expressions corporelle (pleurer sur commande, rire pour faire plaisir).
Le vécu de ces émotions, sensations précède la connaissance que j’en ai.
Il y a un vécu physiologique de la sensibilité = tout ne passe pas dans l’esprit.
Bergson : « Eliminez toute trace de mouvement organique, il ne restera de la colère qu’une idée ». Bergson nous dit qu’il y a toujours un vécu corporel de la sensibilité
L’expression corporelle de la sensibilité n’est pas réfléchie, n’est pas raisonnée, n’est pas décidée, elle m’arrive.
Le cas des larmes
On va s’intéresser plus précisément à la tristesse, aux larmes car cela est plus personnel et profond (et donc plus de matière).
Pleurer est un acte primitif. Dans l’histoire d’une personne les pleurs sont premiers dans l’histoire de chacun. Aussi, les pleurs sont partagés par la plupart des animaux. Celui qui pleure, c’est celui qui s’expose, qui se met à nu.
Normalement, dans la vie sociale, nous portons un masque (persona) et jouons un rôle « theatrum mundi ». Ceux qui jouent ce jeu prennent le risque d’être mis à part et s’expose à la dérision, à la solitude. Il y a depuis l’antiquité une forme de honte des larmes car c’est associé au pathos (la passion, la passivité).
C’est quelque chose que je ne contrôle pas, elle prend possession de moi-même. L’homme un être doté de raison (logos) se voit confronté à la passion (pathos).