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chapitre 23 Education de Gargantua

Introduction :


Dans cet extrait de Gargantua, l’auteur François Rabelais présente un modèle éducatif qui lie harmonieusement l’intellect et le corps à travers les activités physiques et la lecture. Gargantua, le héros de l’œuvre, reçoit une éducation qui allie à la fois savoir et plaisir, liberté et discipline. Rabelais, en tant qu’humaniste, met en avant une vision de l’éducation qui vise à épanouir l’individu tout en favorisant son développement complet. Ce passage nous montre comment Gargantua s’adonne aux jeux physiques et aux études avec une grande liberté. Nous pouvons nous demander alors : En quoi cette éducation de Gargantua, qui mêle savoir et plaisir, reflète-t-elle la pensée humaniste de Rabelais ?



Question problématique :


En quoi cette éducation, qui associe savoir et plaisir, reflète-t-elle les valeurs humanistes prônées par Rabelais, et comment cette harmonie entre corps et esprit contribue-t-elle à la formation d’un homme complet ?



Annonce de plan :


Dans un premier temps, nous analyserons comment l’éducation de Gargantua repose sur la liberté et le plaisir (I). Puis, dans un second temps, nous verrons en quoi l’alternance entre exercices physiques et intellectuels permet de former un homme complet et équilibré (II).




I. L’éducation fondée sur la liberté et le plaisir (Lignes 17-23)

 • Ligne 17-18 : « Cela fait, ils sortaient, toujours en discutant du sujet de la lecture… »

Ici, l’utilisation du pronom « ils » et de l’imparfait (verbe « sortaient ») montre une action répétée et habituelle. L’imparfait ici souligne la régularité de l’activité, indiquant que les jeunes gens, dont Gargantua, suivent une routine éducative où les discussions intellectuelles font partie intégrante de leur quotidien. Ce choix de temps reflète l’idée d’une éducation qui ne se limite pas à un moment précis, mais qui est un processus continu.

 • Ligne 19-20 : « Ils jouaient à la balle, à la paume, au ballon à trois, s’exerçant élégamment les corps… »

L’accumulation de différents jeux (« balle », « paume », « ballon à trois ») montre la diversité des activités physiques. L’adverbe « élégamment » vient qualifier cette activité, ce qui fait apparaître l’exercice comme une pratique agréable, loin de la contrainte. Rabelais valorise ici la fluidité et le plaisir du corps. L’harmonie entre les jeux physiques et le développement du corps est une illustration de l’éducation globale que l’auteur défend.

 • Ligne 21-22 : « Tous leurs jeux n’étaient que liberté, car ils abandonnaient la partie quand il leur plaisait… »

L’idée de liberté est ici mise en avant par le mot « liberté » lui-même. Cette liberté est renforcée par l’action d’abandonner les jeux « quand il leur plaisait », montrant que les activités physiques ne sont pas imposées et que l’individu est maître de son propre rythme. Rabelais veut démontrer qu’une éducation qui impose trop de contraintes est contre-productive, et préfère une approche où la liberté d’agir est valorisée.

 • Ligne 23 : « Ils étaient alors très bien essayés et frottés, ils changeaient de chemise et allaient voir si le dîner était prêt. »

L’image d’une hygiène soignée, l’usage du terme « essayés » (qui évoque le fait de s’être exercés ou préparés) et l’action de « changer de chemise » font allusion à une certaine noblesse de l’esprit et du corps. Cela rappelle l’éducation idéale qui implique soin et attention aussi bien pour le corps que pour l’esprit. Cette transition, en effet, prépare à un autre type d’activité : le repas, moment à la fois de détente et de savoir.



II. Une éducation harmonieuse entre corps et esprit (Lignes 24-34)

 • Ligne 24-25 : « Cependant, Monsieur l’Appétit venait et c’était juste au bon moment qu’ils s’asseyaient à table. »

L’arrivée de « Monsieur l’Appétit » à ce moment précis introduit l’idée que l’équilibre entre la nourriture et la pensée est essentiel. Le personnage de l’Appétit est presque personnifié ici, ce qui souligne l’importance d’une saine alimentation pour le développement intellectuel. Le repas devient ainsi un moment de connaissance.

 • Ligne 26-27 : « Au début du repas, on lisait quelque plaisante histoire des gestes anciennes… »

L’idée de lecture pendant le repas est significative, car elle mêle à la fois détente et savoir. L’acte de lire pendant le repas n’est pas contraignant, mais il fait partie de cette éducation fluide et agréable où la culture se vit au quotidien. Rabelais suggère ici que la culture ne doit pas être séparée de la vie quotidienne, elle doit être intégrée à tous les moments de l’existence.

 • Ligne 29-30 : « Ce faisant, Gargantua apprit en peu de temps tous les passages relatifs à ce sujet dans Pline, Athénée, Dioscorides… »

Cette liste d’auteurs célèbres montre l’étendue de la connaissance acquise par Gargantua. La multiplicité des sources citées (Pline, Aristote, etc.) témoigne de l’érudition que le personnage atteint, mais cette connaissance est acquise dans un cadre détendu et agréable, loin des méthodes scolaires rigides. Cela prouve que l’éducation de Gargantua est fondée sur la diversité des savoirs et une recherche constante du plaisir dans l’apprentissage.

 • Ligne 33-34 : « Après il parlait des leçons lues dans la matinée… »

Le fait de parler des leçons après le repas montre la continuité de l’éducation, sans rupture entre les différentes activités. L’esprit et le corps sont à l’unisson dans cette éducation, et la discussion après les repas sur ce qui a été appris montre que l’étude est un processus continu.



Conclusion :


Ainsi, à travers cet extrait, Rabelais nous présente une éducation fondée sur l’équilibre entre savoir et plaisir. Le héros Gargantua reçoit une formation qui combine une grande liberté dans l’apprentissage et une approche du corps à travers des jeux physiques. Cette méthode éducative incarne les idéaux humanistes de Rabelais, qui cherchent à libérer l’individu de toute contrainte tout en lui offrant une connaissance complète et plaisante du monde. L’alternance entre moments de loisir, d’exercices physiques et d’études permet de former un homme équilibré, capable de cultiver son esprit tout en restant en harmonie avec son corps. Cette vision de l’éducation idéale, loin des contraintes, montre une voie vers l’épanouissement personnel et intellectuel.


chapitre 23 Education de Gargantua

Introduction :


Dans cet extrait de Gargantua, l’auteur François Rabelais présente un modèle éducatif qui lie harmonieusement l’intellect et le corps à travers les activités physiques et la lecture. Gargantua, le héros de l’œuvre, reçoit une éducation qui allie à la fois savoir et plaisir, liberté et discipline. Rabelais, en tant qu’humaniste, met en avant une vision de l’éducation qui vise à épanouir l’individu tout en favorisant son développement complet. Ce passage nous montre comment Gargantua s’adonne aux jeux physiques et aux études avec une grande liberté. Nous pouvons nous demander alors : En quoi cette éducation de Gargantua, qui mêle savoir et plaisir, reflète-t-elle la pensée humaniste de Rabelais ?



Question problématique :


En quoi cette éducation, qui associe savoir et plaisir, reflète-t-elle les valeurs humanistes prônées par Rabelais, et comment cette harmonie entre corps et esprit contribue-t-elle à la formation d’un homme complet ?



Annonce de plan :


Dans un premier temps, nous analyserons comment l’éducation de Gargantua repose sur la liberté et le plaisir (I). Puis, dans un second temps, nous verrons en quoi l’alternance entre exercices physiques et intellectuels permet de former un homme complet et équilibré (II).




I. L’éducation fondée sur la liberté et le plaisir (Lignes 17-23)

 • Ligne 17-18 : « Cela fait, ils sortaient, toujours en discutant du sujet de la lecture… »

Ici, l’utilisation du pronom « ils » et de l’imparfait (verbe « sortaient ») montre une action répétée et habituelle. L’imparfait ici souligne la régularité de l’activité, indiquant que les jeunes gens, dont Gargantua, suivent une routine éducative où les discussions intellectuelles font partie intégrante de leur quotidien. Ce choix de temps reflète l’idée d’une éducation qui ne se limite pas à un moment précis, mais qui est un processus continu.

 • Ligne 19-20 : « Ils jouaient à la balle, à la paume, au ballon à trois, s’exerçant élégamment les corps… »

L’accumulation de différents jeux (« balle », « paume », « ballon à trois ») montre la diversité des activités physiques. L’adverbe « élégamment » vient qualifier cette activité, ce qui fait apparaître l’exercice comme une pratique agréable, loin de la contrainte. Rabelais valorise ici la fluidité et le plaisir du corps. L’harmonie entre les jeux physiques et le développement du corps est une illustration de l’éducation globale que l’auteur défend.

 • Ligne 21-22 : « Tous leurs jeux n’étaient que liberté, car ils abandonnaient la partie quand il leur plaisait… »

L’idée de liberté est ici mise en avant par le mot « liberté » lui-même. Cette liberté est renforcée par l’action d’abandonner les jeux « quand il leur plaisait », montrant que les activités physiques ne sont pas imposées et que l’individu est maître de son propre rythme. Rabelais veut démontrer qu’une éducation qui impose trop de contraintes est contre-productive, et préfère une approche où la liberté d’agir est valorisée.

 • Ligne 23 : « Ils étaient alors très bien essayés et frottés, ils changeaient de chemise et allaient voir si le dîner était prêt. »

L’image d’une hygiène soignée, l’usage du terme « essayés » (qui évoque le fait de s’être exercés ou préparés) et l’action de « changer de chemise » font allusion à une certaine noblesse de l’esprit et du corps. Cela rappelle l’éducation idéale qui implique soin et attention aussi bien pour le corps que pour l’esprit. Cette transition, en effet, prépare à un autre type d’activité : le repas, moment à la fois de détente et de savoir.



II. Une éducation harmonieuse entre corps et esprit (Lignes 24-34)

 • Ligne 24-25 : « Cependant, Monsieur l’Appétit venait et c’était juste au bon moment qu’ils s’asseyaient à table. »

L’arrivée de « Monsieur l’Appétit » à ce moment précis introduit l’idée que l’équilibre entre la nourriture et la pensée est essentiel. Le personnage de l’Appétit est presque personnifié ici, ce qui souligne l’importance d’une saine alimentation pour le développement intellectuel. Le repas devient ainsi un moment de connaissance.

 • Ligne 26-27 : « Au début du repas, on lisait quelque plaisante histoire des gestes anciennes… »

L’idée de lecture pendant le repas est significative, car elle mêle à la fois détente et savoir. L’acte de lire pendant le repas n’est pas contraignant, mais il fait partie de cette éducation fluide et agréable où la culture se vit au quotidien. Rabelais suggère ici que la culture ne doit pas être séparée de la vie quotidienne, elle doit être intégrée à tous les moments de l’existence.

 • Ligne 29-30 : « Ce faisant, Gargantua apprit en peu de temps tous les passages relatifs à ce sujet dans Pline, Athénée, Dioscorides… »

Cette liste d’auteurs célèbres montre l’étendue de la connaissance acquise par Gargantua. La multiplicité des sources citées (Pline, Aristote, etc.) témoigne de l’érudition que le personnage atteint, mais cette connaissance est acquise dans un cadre détendu et agréable, loin des méthodes scolaires rigides. Cela prouve que l’éducation de Gargantua est fondée sur la diversité des savoirs et une recherche constante du plaisir dans l’apprentissage.

 • Ligne 33-34 : « Après il parlait des leçons lues dans la matinée… »

Le fait de parler des leçons après le repas montre la continuité de l’éducation, sans rupture entre les différentes activités. L’esprit et le corps sont à l’unisson dans cette éducation, et la discussion après les repas sur ce qui a été appris montre que l’étude est un processus continu.



Conclusion :


Ainsi, à travers cet extrait, Rabelais nous présente une éducation fondée sur l’équilibre entre savoir et plaisir. Le héros Gargantua reçoit une formation qui combine une grande liberté dans l’apprentissage et une approche du corps à travers des jeux physiques. Cette méthode éducative incarne les idéaux humanistes de Rabelais, qui cherchent à libérer l’individu de toute contrainte tout en lui offrant une connaissance complète et plaisante du monde. L’alternance entre moments de loisir, d’exercices physiques et d’études permet de former un homme équilibré, capable de cultiver son esprit tout en restant en harmonie avec son corps. Cette vision de l’éducation idéale, loin des contraintes, montre une voie vers l’épanouissement personnel et intellectuel.

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