• Formation à distance : Une pratique ancienne qui a évolué avec les technologies.
• Usage des médias dans l’éducation : Valorisation de la radio scolaire dans les années 30, de la télévision scolaire dans les années 50.
• Place de l’informatique dans l’éducation : Depuis les années 1970, une place croissante est accordée à l’informatique dans les discours politiques et les dispositifs éducatifs.

Les vertus de l’informatique sont souvent multiples :

1. Transmission des savoirs : Nécessite des dispositifs élaborés.
2. Accès au savoir : Plus récent, à la fin des années 90 avec l’apparition d’internet en 1994 en France.
3. Évolution du système éducatif : Les résultats de PISA montrent une dégradation de nos systèmes éducatifs, ce qui remet en question la place des outils traditionnels en faveur de l’informatique.

• Informatique scolaire : Dans les années 1970 et 1980.
• Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) : 1997.
• Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) : 2000.
• Technologies usuelles de l’information et de la communication (TUIC) : On parle “usuelles” pour les intégrer pleinement dans le système.
• Numérique éducatif, école numérique : À partir de 2015.

• L’informatique devient un objet d’enseignement : À l’école et au collège. Enseignement optionnel, il a pour objectif d’initier les élèves à l’outil informatique, en particulier au codage (langage Logo).
• Les programmes de 1995 : Soulignent l’intérêt de l’ordinateur comme outil de production et d’aide aux apprentissages.
• À partir de 2000 : Des compétences attendues sont définies et formalisées dans le B2I. L’intérêt du numérique est reconnu, en lien avec le développement d’internet dans les foyers et les écoles.
• Dès 2015 : Le numérique devient incontournable. Un plan numérique à l’école, d’un milliard d’euros, vise à former les enseignants, développer des ressources pédagogiques et financer du matériel (subventions aux collectivités).
• Aujourd’hui : Une plateforme d’évaluation des compétences numériques PIX est mise en place, dès l’entrée au collège, bientôt à l’école élémentaire.

• Le plan Informatique Pour tous : Initié en 1985, visait à la fois “la modernisation du pays”, l’égalité des chances, mais aussi une contribution nationale à la lutte contre l’hégémonie américaine dans le développement économique de l’informatique. Des entreprises nationales: Bull, Matra, Thomson bénéficient de la commande publique pour consolider leur place à l’international.
• Les lois de 1982 et de 2003 : Instituent progressivement la responsabilité des collectivités dans l’équipement des écoles et établissements scolaires.

Elle repose sur 4 principes :

1. Renforcer la coopération nationale et locale entre les acteurs de L’Éducation.
2. Développer les compétences numériques des élèves (citoyenneté numérique et compétences numériques renforcées).
3. Fournir aux professeurs une offre claire mêlant outils et ressources numériques. Il existe une prime de 150€ pour que les enseignants renouvellent leurs outils numériques personnels.
4. Développer la robustesse, la sécurité, l’accessibilité, la qualité et l’éco responsabilité des outils informatiques des agents.

• Assurer l’acquisition de compétences numériques tout au long du parcours scolaires en transmettant à chaque élève un niveau de compétences numériques solides et en formant pour ceux qui le souhaitent des experts permettant de s’engager vers les métiers numériques. L’objectif est de former 400 à 500 000 professionnels du numériques supplémentaires d’ici à 2027, en recherchant la parité filles-garçons.
• Permettre aux élèves de devenir des citoyens éclairés à l’ère numérique. Cela passe par la promotion des usages responsables des réseaux sociaux, le renforcement de l’éducation aux médias et à l’information et du développement de l’esprit critique.

Des recherches ont montré autour des pratiques numériques :

• La nécessité de penser la question de l’équipement informatique des enseignants, et une grande diversité des usages dans l’urgence.
• Une grande diversité d’usages et de matériels du côté des familles et des élèves.
• Des activités pénalisées par la situation : activités de communication et de suivi des élèves, activités de collaboration entre pairs et d’évaluation.

1. Permettre un apprentissage personnalisé : L’IA peut être utilisée pour identifier les besoins et les intérêts de chaque élève, puis pour proposer des ressources et des activités adaptées à ces besoins.
2. Favoriser la collaboration et le travail en équipe : L’IA peut être utilisée pour faciliter la communication et la collaboration entre élèves, mais aussi entre élèves et enseignants.
3. Développer la créativité et l’esprit critique : L’IA peut être utilisée pour stimuler la créativité des élèves et les aider à développer leur esprit critique.

1. Le coût des technologies : Les technologies d’IA peuvent être coûteuses, ce qui peut limiter leur accessibilité.
2. La formation des enseignants : Les enseignants doivent être formés à l’utilisation des technologies d’IA pour pouvoir les intégrer efficacement dans leur pratique pédagogique.
3. L’éthique de l’utilisation de l’IA : L’utilisation de l’IA en éducation doit être éthique et respectueuse des droits des élèves.

Les pouvoirs publics ont pris conscience des potentialités de L’IA en éducation. En France, le plan France 2030 prévoit de soutenir le développement et l’utilisation de l’IA dans l’éducation. Ce plan prévoit notamment de :

1. Favoriser la recherche et l’innovation en matière d’IA éducative.
2. Développer des ressources numériques pédagogiques d’IA de qualité.
3. Former les enseignants à l’utilisation des technologies d’IA.

L’IA a le potentiel de transformer l’éducation, mais son intégration doit être réfléchie et planifiée afin de répondre aux besoins des élèves et des enseignants. Il est important de veiller à ce que l’IA soit utilisée de manière éthique et respectueuse des droits des élèves.

Le numérique en éducation est un vaste champ d’étude, à partir de différentes approches :

• Le numérique y est parfois traité comme un fait social.
• Il est aussi observé à travers les dispositifs technologiques utilisés, l’évolution des pratiques professionnelles, les interactions entre les différents acteurs.
• Il fait aussi l’objet d’approches disciplinaires ou pluridisciplinaires : psychologie, neurosciences, sciences du numérique, science de l’information et de communication, sciences de l’éducation, sociologie, didactique…
• L’objet est également observé à travers les pratiques individuelles, personnelles. Certaines recherches portant sur les pratiques informationnelles des jeunes et des familles tendent à montrer que la représentation des élèves d’aujourd’hui, qualifiés de “Digital Native” est erroné : il existe de fortes disparités entre territoires et entre milieux socio-culturels, et certaines pratiques personnelles sont mal connues du milieu scolaire.
• Du côté des apprentissages, les recherches tendent à montrer qu’il n’y a pas d’automaticité entre équipement, pratiques du numérique en classe et réussite scolaire.