La bipolarisation du gaullisme et le rôle du centre
Le NRP et son évolution
- Le NRP (Nouveau Parti Radical) a été un acteur central dans la lutte contre l'influence de la droite en France, notamment sous la direction de Pierre Mendès-France.
- En 1958, le NRP se rallie à De Gaulle, mais perd de son influence et devient un petit parti d'opposition en 1962.
- Les successeurs d'Edouard Herriot ont tenté de défendre le libéralisme et de s'opposer au communisme, mais ont connu un déclin.
- La bipolarisation du gaullisme a mis en lumière les tensions internes au sein du NRP, qui a dû naviguer entre ses valeurs traditionnelles et les nouvelles réalités politiques.
- Jean de Canuet, en tant qu'opposant à De Gaulle, représente une voix dissidente au sein du NRP, soulignant les divisions au sein du parti.
- Le NRP a été confronté à des défis pour maintenir son identité face à l'ascension du gaullisme.
La gauche : partis socialistes et communistes
- Le Parti communiste français, sous Maurice Thorez, a joué un rôle clé dans la politique française de 1930 à 1964, avec une forte influence à la fin de la résistance.
- Malgré un recul électoral à 20% des suffrages, le PCF a dû faire face à une attraction croissante pour le gaullisme.
- Les critiques internes au PCF ont mis en lumière une orientation trop marquée vers le passé et une fidélité aux méthodes staliniennes.
- La guerre d'Algérie a créé des paradoxes pour le PCF, qui devait soutenir l'État tout en s'opposant au colonialisme.
- Waldeck Rochet a tenté d'ouvrir le parti, mais les purges politiques ont continué à marquer le PCF jusqu'en 1964.
- En 1968, le PCF a pris position en faveur du Pacte de Varsovie, ce qui a suscité des critiques.
La SFIO et l'union de la gauche
- La SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) a été dirigée par Guy Mollet de 1946 à 1969, rencontrant des défis similaires à ceux de la IVe République.
- Le parti, traditionnellement marxiste, a cherché à s'allier avec des chrétiens et à soutenir l'État dans les conflits.
- En 1963, 27% des adhérents de la SFIO étaient des ouvriers, mais le parti a évolué vers une base de classe moyenne.
- Le congrès d'Épinay en 1971 a été un tournant pour l'union des socialistes, permettant à François Mitterrand de devenir le premier secrétaire.
- Le PSU (Parti socialiste unifié) a émergé comme un courant important du socialisme, influençant des publications comme le Nouvel Observateur.
- L'union de la gauche a été un élément clé dans la dynamique politique de la fin des années 1960.
Mai 1968 : un mouvement social mondial
Contexte et émergence du mouvement
- Mai 1968 a été marqué par une vague de protestations en France, symbolisant une nouvelle forme de contestation sociale.
- La jeunesse de l'époque a cherché à s'émanciper des structures politiques et sociales traditionnelles, influencée par des mouvements mondiaux.
- Les événements de Mai 1968 ont été perçus comme une 'nouvelle fièvre', avec des aspirations à des libertés exacerbées.
- Les mouvements étudiants ont été inspirés par des idéologies nouvelles, telles que le maoïsme et le trotskisme, cherchant à défier l'autorité de De Gaulle.
- Le mouvement a été catalysé par des événements spécifiques, comme l'inauguration de la piscine universitaire de Nanterre.
- La répression policière a exacerbé les tensions, entraînant une mobilisation massive des étudiants et des ouvriers.
Les événements clés de Mai 1968
- Le 22 mars 1968, Daniel Cambedbitt occupe la salle du Conseil à Nanterre, marquant le début des tensions.
- Le 2 mai 1968, les premières barricades apparaissent à Paris, avec 600 interpellations le premier jour.
- Le 10 mai, Paris connaît une poussée de fièvre avec plus de 60 barricades dans le quartier latin, illustrant l'ampleur du mouvement.
- La grève générale est lancée, unissant étudiants, ouvriers et partis d'opposition, et paralysant le pays.
- Le 14 mai, les ouvriers occupent des usines, rappelant les grèves du Front Populaire, et bloquent des axes majeurs.
- Les médias, comme RTL et Europe 1, jouent un rôle crucial en relayant les revendications des étudiants.
Réactions gouvernementales et conséquences
- Le gouvernement, sous Georges Pompidou, a réagi timidement, proposant de rouvrir la Sorbonne sans répondre aux revendications.
- Le discours de De Gaulle le 24 mai a exacerbé les tensions, provoquant des vagues de violence dans d'autres villes.
- Le 28 mai, Mitterrand appelle à des élections anticipées, soulignant la crise politique croissante.
- De Gaulle, en s'adressant à la majorité silencieuse, parvient à redresser la situation temporairement.
- Le 30 mai, De Gaulle dissout l'Assemblée nationale, appelant à une mobilisation contre les 'révolutionnaires'.
- Les événements de Mai 1968 ont laissé une empreinte durable sur la société française, redéfinissant les relations entre le gouvernement et la jeunesse.
La bipolarisation du gaullisme et le rôle du centre
Le NRP et son évolution
- Le NRP (Nouveau Parti Radical) a été un acteur central dans la lutte contre l'influence de la droite en France, notamment sous la direction de Pierre Mendès-France.
- En 1958, le NRP se rallie à De Gaulle, mais perd de son influence et devient un petit parti d'opposition en 1962.
- Les successeurs d'Edouard Herriot ont tenté de défendre le libéralisme et de s'opposer au communisme, mais ont connu un déclin.
- La bipolarisation du gaullisme a mis en lumière les tensions internes au sein du NRP, qui a dû naviguer entre ses valeurs traditionnelles et les nouvelles réalités politiques.
- Jean de Canuet, en tant qu'opposant à De Gaulle, représente une voix dissidente au sein du NRP, soulignant les divisions au sein du parti.
- Le NRP a été confronté à des défis pour maintenir son identité face à l'ascension du gaullisme.
La gauche : partis socialistes et communistes
- Le Parti communiste français, sous Maurice Thorez, a joué un rôle clé dans la politique française de 1930 à 1964, avec une forte influence à la fin de la résistance.
- Malgré un recul électoral à 20% des suffrages, le PCF a dû faire face à une attraction croissante pour le gaullisme.
- Les critiques internes au PCF ont mis en lumière une orientation trop marquée vers le passé et une fidélité aux méthodes staliniennes.
- La guerre d'Algérie a créé des paradoxes pour le PCF, qui devait soutenir l'État tout en s'opposant au colonialisme.
- Waldeck Rochet a tenté d'ouvrir le parti, mais les purges politiques ont continué à marquer le PCF jusqu'en 1964.
- En 1968, le PCF a pris position en faveur du Pacte de Varsovie, ce qui a suscité des critiques.
La SFIO et l'union de la gauche
- La SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) a été dirigée par Guy Mollet de 1946 à 1969, rencontrant des défis similaires à ceux de la IVe République.
- Le parti, traditionnellement marxiste, a cherché à s'allier avec des chrétiens et à soutenir l'État dans les conflits.
- En 1963, 27% des adhérents de la SFIO étaient des ouvriers, mais le parti a évolué vers une base de classe moyenne.
- Le congrès d'Épinay en 1971 a été un tournant pour l'union des socialistes, permettant à François Mitterrand de devenir le premier secrétaire.
- Le PSU (Parti socialiste unifié) a émergé comme un courant important du socialisme, influençant des publications comme le Nouvel Observateur.
- L'union de la gauche a été un élément clé dans la dynamique politique de la fin des années 1960.
Mai 1968 : un mouvement social mondial
Contexte et émergence du mouvement
- Mai 1968 a été marqué par une vague de protestations en France, symbolisant une nouvelle forme de contestation sociale.
- La jeunesse de l'époque a cherché à s'émanciper des structures politiques et sociales traditionnelles, influencée par des mouvements mondiaux.
- Les événements de Mai 1968 ont été perçus comme une 'nouvelle fièvre', avec des aspirations à des libertés exacerbées.
- Les mouvements étudiants ont été inspirés par des idéologies nouvelles, telles que le maoïsme et le trotskisme, cherchant à défier l'autorité de De Gaulle.
- Le mouvement a été catalysé par des événements spécifiques, comme l'inauguration de la piscine universitaire de Nanterre.
- La répression policière a exacerbé les tensions, entraînant une mobilisation massive des étudiants et des ouvriers.
Les événements clés de Mai 1968
- Le 22 mars 1968, Daniel Cambedbitt occupe la salle du Conseil à Nanterre, marquant le début des tensions.
- Le 2 mai 1968, les premières barricades apparaissent à Paris, avec 600 interpellations le premier jour.
- Le 10 mai, Paris connaît une poussée de fièvre avec plus de 60 barricades dans le quartier latin, illustrant l'ampleur du mouvement.
- La grève générale est lancée, unissant étudiants, ouvriers et partis d'opposition, et paralysant le pays.
- Le 14 mai, les ouvriers occupent des usines, rappelant les grèves du Front Populaire, et bloquent des axes majeurs.
- Les médias, comme RTL et Europe 1, jouent un rôle crucial en relayant les revendications des étudiants.
Réactions gouvernementales et conséquences
- Le gouvernement, sous Georges Pompidou, a réagi timidement, proposant de rouvrir la Sorbonne sans répondre aux revendications.
- Le discours de De Gaulle le 24 mai a exacerbé les tensions, provoquant des vagues de violence dans d'autres villes.
- Le 28 mai, Mitterrand appelle à des élections anticipées, soulignant la crise politique croissante.
- De Gaulle, en s'adressant à la majorité silencieuse, parvient à redresser la situation temporairement.
- Le 30 mai, De Gaulle dissout l'Assemblée nationale, appelant à une mobilisation contre les 'révolutionnaires'.
- Les événements de Mai 1968 ont laissé une empreinte durable sur la société française, redéfinissant les relations entre le gouvernement et la jeunesse.