Le génocide des arméniens a commencé lorsque le gouvernement turque décide d'exterminer tous les Arméniens habitant en Turquie après que l'empire ottoman subit une défaite importante contre les Russes à Sarikamis en janvier 1915.
L'empire ottoman accuse de complicité les arméniens et ordonne de mettre fin à leur existence, sans égard pour les femmes, les enfants ou encore les infirmes. C'est alors qu'un massacre d'une violence inouïe commença.
Nous avons plusieurs témoignages tels que celui de Virginie-Jija Mesropian qui nous explique que lorsqu'elle fut capturée par les autorités turques, elle fut séparée de son père en restant avec sa mère lors de la déportation vers un camp de concentration. Cette route fut longue et laborieuse, expliqua-t-elle, car ils n'avaient pas de nourriture et d'eau. En arrivant là-bas, elle constate que la majorité des réfugiés sont morts.
D'autres témoignages sont marquants tel que celui de Maria Jacobsen, une infirmière missionnaire danoise qui a rencontré une famille arménienne blessée et vivant dans leur maison en débris. Les déportations se font dans la souffrance et la mort.
Par exemple, le début de la déportation commence avec 3 000 arméniens mais lorsqu'ils arrivent en Syrie, ils n'en restent que 200 à 300 arméniens. La cause du changement drastique du nombre d'arméniens lors de la déportation est la maltraitance vécue lors du voyage. Les homme sont tués en route, les femmes et les jeunes filles sont violées par les soldats puis elle disparaissent dans des villages turques, obligées à accepter l'Islam. De plus, les femme enceintes sont violemment frappées ou voir tuées. Ce massacre fait que les cadavres sont empilés les uns sur les autres ou allongés les uns à côté des autres.
Cependant, même en dehors des déportations, les arméniens vivent l'enfer. Les autorités arrêtent les professeurs et les notaires. Les gendarmes font des rondes dans tout l'empire ottoman pour arrêter les arméniens chrétiens et les jeter en prison. Par la suite, ils sont massacrés à coup de hache et jetés dans le fleuve. Les prêtres sont torturés avec sauvagerie.
Au total, ce génocide causera la perte de plus de deux tiers de la population arménienne soit plus de 1 200 000 morts. 600 000 arméniens sont morts lors des déportation et 600 000 autres sont assassinés sur place.

