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Quelles politiques économiques dans le cadre européen

Définition

Intégration européenne
Processus par lequel plusieurs nations s’accordent pour faciliter les échanges entre elles afin d’unifier progressivement leur marché et d’en tirer des avantages mutuels. Ce processus est avant tout économique mais aussi politique.
Marché unique
Le marché unique est une levée d’obstacle à la circulation de biens. C’est la libre circulation des biens, des services, des Hommes et des capitaux au sein de l’UE. Cette libre-circulation présente des avantages pour les producteurs et les consommateurs de l’UE, avantages qui sont source de croissance économique.
Zone euro
La zone euro regroupe les pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme monnaie officielle. Cette zone comptabilise 20 pays.

Caractéristiques de l'intégration européenne

Le processus d'intégration, qui a débuté avec la création de la CECA en 1951, puis de la CEE en 1957 par les six pays fondateurs, a progressivement évolué pour inclure des objectifs polit, visant notamment à garantir une paix durable en Europe en renforçant l'interdépendance économique et en réduisant les risques de conflits, grâce à l'intégration du marché. En parallèle, l'objectif éco est de stimuler la croissance par la facilitation du libre-échange intra-régional, ce qui génère des gains à l'échange. Ce processus s'est accéléré avec la création du marché commun en 1968, qui a permis la suppression des droits de douane et l'instauration d’un tarif extérieur commun. Le traité de Maastricht de 1992 a donné naissance à l'UE, et en 1993, le marché unique a vu le jour, permettant la libre circulation des marchandises, des personnes et des capitaux. L’Union économique et monétaire (UEM), lancée en 1998, a conduit à la création de la monnaie unique, l’euro, qui vise à faciliter les échanges entre pays membres, mettre un terme à l'instabilité monétaire, réduire les frais de change et faciliter les déplacements des personnes. L'adoption de l’euro a toutefois des critères stricts : stabilité des prix, stabilité des taux de change et des taux d'intérêt, déficit public < à 3% du PIB et dette publique < à 60% du PIB, établis par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Ces critères ont permis de créer une zone euro qui, bien que faisant partie de l’UE avec 27 pays membres, ne compte que 20 pays utilisant l’euro, facilitant ainsi les échanges et la croissance économique au sein de l'Europe.

Effets du marché unique sur la croissance

Le marché unique est source de croissance éco pour les Etats membres : (EC1)

Le marché unique est une levée d’obstacle à la circulation de biens. C’est la libre circulation des biens, des services, des H et des capitaux au sein de l’UE. Cette libre-circulation présente des avantages pour les producteurs et les consommateurs de l’UE, avantages qui sont source de croissance éco. Ce marché unique permet aux entreprises de réaliser des éco d’échelles, favorisant une baisse des coûts de P° et donc des prix, permettant aux ménages d’augmenter leur pvr d’achat et donc de consommer d’avantage et dans le même temps permettant aux entreprises d’accroitre leur compétitivité-prix, donc leur profit, favorisant ainsi l’investissement. La demande globale est ainsi + forte, ce qui stimule la croissance éco. Le marché unique permet une meilleure allocation des ressources dispo au sein de l’UE, ce qui pour les producteurs, favorise une meilleure maitrise des coûts de P° par les entreprises. La compétitivité des entreprises s’en trouve améliorer, ce qui est facteur de croissance éco. Le nombre de producteurs sur le marché augmente, ce qui instaure davantage de concurrence, poussant ainsi l’innovation à l’origine d’une meilleure compétitivité hors prix. Ceci présente des avantages pour les consommateurs car ils ont accès à des produits diversifiés dont les prix sont maitrisés, ce qui stimule leur consommation et donc la croissance éco.

Politique européenne de la concurrence

La politique européenne de la concurrence vise à garantir un marché concurrentiel favorisant l'innovation, des prix bas et une meilleure compétitivité des entreprises, ce qui profite aux consommateurs et à la croissance économique. La Commission européenne, avec l’aide des autorités nationales, comme l'Autorité de la concurrence en France, est chargée de sa mise en œuvre. Cette politique lutte contre les pratiques anti-concurrentielles (abus de position dominante, cartels) et surveille les concentrations excessives d'entreprises, notamment via le contrôle des fusions et des aides d'État. Parmi ses actions, elle interdit les ententes entre entreprises, sanctionne les abus de position dominante (ex. Google), et contrôle les fusions (ex. refus de la fusion Alstom-Siemens). Les amendes infligées peuvent atteindre 10% du CA des entreprises impliquées dans des cartels, et la Commission offre des réductions de sanctions à celles qui dénoncent de telles pratiques.

Cependant, cette politique présente des limites. Elle peut freiner la constitution de champions européens capables de concurrencer des géants internationaux comme ceux des États-Unis ou de Chine, qui bénéficient de règles de concurrence plus souples. De plus, une réglementation trop stricte peut nuire à l'innovation, car les concentrations d'entreprises peuvent créer des économies d'échelle favorisant l'innovation. Enfin, la libéralisation de certains secteurs, bien qu’elle vise à réduire les prix pour les consommateurs, peut entraîner une dégradation de la qualité des services publics (ex. énergie, transports), une hausse des prix et la formation de nouveaux oligopoles.

Politique monétaire dans la zone euro

La politique monétaire relève des banques centrales et vise à ce que suffisamment de monnaie circule dans l’économie sans altérer sa valeur. Ainsi la hausse cumulée et générale des prix, appelé inflation fait perdre de sa valeur à la monnaie. Les autorités monétaires disposent de divers instruments pour réguler la distribution de crédits par les banques commerciales. En cas de récession elles tentent de favoriser plutôt la hausse des crédits distribués en cherchant à abaisser les taux d’intérêt pour permettre aux agents économiques de financer plus de projets d’investissement. A l'inverse, en cas de forte croissance éco, elles tentent de favoriser une baisse des crédits distribués en cherchant à augmenter les taux d'intérêt afin de freiner la croissance.

Dans la zone Euro, la BCE mène une politique unique quelle que soit les particularités des pays membres en termes d’inflation et de situation conjoncturelle. D’après les traités, son objectif unique est la recherche de la stabilité de l’inflation proche de mais < à 2 %.

Cependant, depuis quelques années, la BCE pour dynamiser la demande globale dans la zone Euro a choisi de baisser les taux d’intérêts et de mener une politique monétaire non-conventionnelle comme le Quantitative easing.

Politique budgétaire et coordination européenne

Contrairement à la politique monétaire, la politique budgétaire reste de la responsabilité de chaque État membre. Le budget de l'État varie en fonction de la conjoncture économique. En période de ralentissement, les dépenses publiques augmentent à cause de l'augmentation des bénéficiaires d'indemnités chômage et des minima sociaux, tandis que les recettes fiscales diminuent en raison de la baisse de la consommation. Cela joue un rôle de soutien à l'économie pour éviter un cercle vicieux de baisse continue de la demande. En revanche, en période de croissance, l'augmentation des recettes fiscales (ex. impôts) permet de freiner l'inflation et la surchauffe économique. Les stabilisateurs automatiques jouent un rôle contracyclique en ajustant automatiquement les recettes et dépenses pour contrer les fluctuations économiques.:

Dans la zone euro, chaque Etat membre est souverain dans sa gestion budgétaire, ce qui pourrait conduire certains pays à se comporter de façon abusive et à faire preuve d’aléa moral en ayant un déficit budgétaire et donc un endettement très élevé. Son risque de faillite ou de difficulté serait important, ce qui entrainerait une défiance envers la monnaie unique et pourrait donc nuire aux autres Etats membres. Cet aléa moral favorise le laxisme budgétaire de certains qui compte alors sur le soutien des autres.

Pour remédier à ce pb, les Etats membres ont mis en place le PSC et ses règles contraignantes. De plus, pour renforcer ces mesures, depuis 2013, il est nécessaire que chacun fasse approuver son budget prévisionnel par la commission européenne, c’est ce qu’ils appellent un « volet préventif et correctif ». L’objectif est d’éviter de vivre à nouveau la situation de la Grèce.

Néanmoins, Les politiques monétaires et budgétaires peuvent parfois être contradictoires, par exemple, une politique monétaire expansive visant à stimuler la croissance peut être freinée par des politiques budgétaires restrictives. En cas de chocs asymétriques, qui n'affectent pas tous les pays de la zone euro de manière uniforme, la politique monétaire de la BCE, appliquée à l'ensemble de la zone, peut ne pas être efficace. De plus, le budget fédéral de l'UE est trop limité pour gérer efficacement ces chocs. Pour améliorer la réponse aux chocs asymétriques, il faudrait augmenter la mobilité des facteurs de production, la flexibilité des prix et des salaires, ainsi qu'une plus forte intégration financière et budgétaire.

A retenir :

L'intégration européenne a permis de créer un marché unique et une zone euro, établissant une liberté économique accrue et une monnaie partagée. Ceci a eu des effets positifs sur la croissance et la concurrence, bien que des défis subsistent, comme le besoin de meilleure coordination des politiques budgétaires dans un système où la politique monétaire est uniformisée par la BCE. Les règles européennes imposent des limites mais se heurtent aux réalités économiques disparates des États membres, posant la question de l'efficacité des politiques économiques dans l'Union.

Quelles politiques économiques dans le cadre européen

Définition

Intégration européenne
Processus par lequel plusieurs nations s’accordent pour faciliter les échanges entre elles afin d’unifier progressivement leur marché et d’en tirer des avantages mutuels. Ce processus est avant tout économique mais aussi politique.
Marché unique
Le marché unique est une levée d’obstacle à la circulation de biens. C’est la libre circulation des biens, des services, des Hommes et des capitaux au sein de l’UE. Cette libre-circulation présente des avantages pour les producteurs et les consommateurs de l’UE, avantages qui sont source de croissance économique.
Zone euro
La zone euro regroupe les pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme monnaie officielle. Cette zone comptabilise 20 pays.

Caractéristiques de l'intégration européenne

Le processus d'intégration, qui a débuté avec la création de la CECA en 1951, puis de la CEE en 1957 par les six pays fondateurs, a progressivement évolué pour inclure des objectifs polit, visant notamment à garantir une paix durable en Europe en renforçant l'interdépendance économique et en réduisant les risques de conflits, grâce à l'intégration du marché. En parallèle, l'objectif éco est de stimuler la croissance par la facilitation du libre-échange intra-régional, ce qui génère des gains à l'échange. Ce processus s'est accéléré avec la création du marché commun en 1968, qui a permis la suppression des droits de douane et l'instauration d’un tarif extérieur commun. Le traité de Maastricht de 1992 a donné naissance à l'UE, et en 1993, le marché unique a vu le jour, permettant la libre circulation des marchandises, des personnes et des capitaux. L’Union économique et monétaire (UEM), lancée en 1998, a conduit à la création de la monnaie unique, l’euro, qui vise à faciliter les échanges entre pays membres, mettre un terme à l'instabilité monétaire, réduire les frais de change et faciliter les déplacements des personnes. L'adoption de l’euro a toutefois des critères stricts : stabilité des prix, stabilité des taux de change et des taux d'intérêt, déficit public < à 3% du PIB et dette publique < à 60% du PIB, établis par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Ces critères ont permis de créer une zone euro qui, bien que faisant partie de l’UE avec 27 pays membres, ne compte que 20 pays utilisant l’euro, facilitant ainsi les échanges et la croissance économique au sein de l'Europe.

Effets du marché unique sur la croissance

Le marché unique est source de croissance éco pour les Etats membres : (EC1)

Le marché unique est une levée d’obstacle à la circulation de biens. C’est la libre circulation des biens, des services, des H et des capitaux au sein de l’UE. Cette libre-circulation présente des avantages pour les producteurs et les consommateurs de l’UE, avantages qui sont source de croissance éco. Ce marché unique permet aux entreprises de réaliser des éco d’échelles, favorisant une baisse des coûts de P° et donc des prix, permettant aux ménages d’augmenter leur pvr d’achat et donc de consommer d’avantage et dans le même temps permettant aux entreprises d’accroitre leur compétitivité-prix, donc leur profit, favorisant ainsi l’investissement. La demande globale est ainsi + forte, ce qui stimule la croissance éco. Le marché unique permet une meilleure allocation des ressources dispo au sein de l’UE, ce qui pour les producteurs, favorise une meilleure maitrise des coûts de P° par les entreprises. La compétitivité des entreprises s’en trouve améliorer, ce qui est facteur de croissance éco. Le nombre de producteurs sur le marché augmente, ce qui instaure davantage de concurrence, poussant ainsi l’innovation à l’origine d’une meilleure compétitivité hors prix. Ceci présente des avantages pour les consommateurs car ils ont accès à des produits diversifiés dont les prix sont maitrisés, ce qui stimule leur consommation et donc la croissance éco.

Politique européenne de la concurrence

La politique européenne de la concurrence vise à garantir un marché concurrentiel favorisant l'innovation, des prix bas et une meilleure compétitivité des entreprises, ce qui profite aux consommateurs et à la croissance économique. La Commission européenne, avec l’aide des autorités nationales, comme l'Autorité de la concurrence en France, est chargée de sa mise en œuvre. Cette politique lutte contre les pratiques anti-concurrentielles (abus de position dominante, cartels) et surveille les concentrations excessives d'entreprises, notamment via le contrôle des fusions et des aides d'État. Parmi ses actions, elle interdit les ententes entre entreprises, sanctionne les abus de position dominante (ex. Google), et contrôle les fusions (ex. refus de la fusion Alstom-Siemens). Les amendes infligées peuvent atteindre 10% du CA des entreprises impliquées dans des cartels, et la Commission offre des réductions de sanctions à celles qui dénoncent de telles pratiques.

Cependant, cette politique présente des limites. Elle peut freiner la constitution de champions européens capables de concurrencer des géants internationaux comme ceux des États-Unis ou de Chine, qui bénéficient de règles de concurrence plus souples. De plus, une réglementation trop stricte peut nuire à l'innovation, car les concentrations d'entreprises peuvent créer des économies d'échelle favorisant l'innovation. Enfin, la libéralisation de certains secteurs, bien qu’elle vise à réduire les prix pour les consommateurs, peut entraîner une dégradation de la qualité des services publics (ex. énergie, transports), une hausse des prix et la formation de nouveaux oligopoles.

Politique monétaire dans la zone euro

La politique monétaire relève des banques centrales et vise à ce que suffisamment de monnaie circule dans l’économie sans altérer sa valeur. Ainsi la hausse cumulée et générale des prix, appelé inflation fait perdre de sa valeur à la monnaie. Les autorités monétaires disposent de divers instruments pour réguler la distribution de crédits par les banques commerciales. En cas de récession elles tentent de favoriser plutôt la hausse des crédits distribués en cherchant à abaisser les taux d’intérêt pour permettre aux agents économiques de financer plus de projets d’investissement. A l'inverse, en cas de forte croissance éco, elles tentent de favoriser une baisse des crédits distribués en cherchant à augmenter les taux d'intérêt afin de freiner la croissance.

Dans la zone Euro, la BCE mène une politique unique quelle que soit les particularités des pays membres en termes d’inflation et de situation conjoncturelle. D’après les traités, son objectif unique est la recherche de la stabilité de l’inflation proche de mais < à 2 %.

Cependant, depuis quelques années, la BCE pour dynamiser la demande globale dans la zone Euro a choisi de baisser les taux d’intérêts et de mener une politique monétaire non-conventionnelle comme le Quantitative easing.

Politique budgétaire et coordination européenne

Contrairement à la politique monétaire, la politique budgétaire reste de la responsabilité de chaque État membre. Le budget de l'État varie en fonction de la conjoncture économique. En période de ralentissement, les dépenses publiques augmentent à cause de l'augmentation des bénéficiaires d'indemnités chômage et des minima sociaux, tandis que les recettes fiscales diminuent en raison de la baisse de la consommation. Cela joue un rôle de soutien à l'économie pour éviter un cercle vicieux de baisse continue de la demande. En revanche, en période de croissance, l'augmentation des recettes fiscales (ex. impôts) permet de freiner l'inflation et la surchauffe économique. Les stabilisateurs automatiques jouent un rôle contracyclique en ajustant automatiquement les recettes et dépenses pour contrer les fluctuations économiques.:

Dans la zone euro, chaque Etat membre est souverain dans sa gestion budgétaire, ce qui pourrait conduire certains pays à se comporter de façon abusive et à faire preuve d’aléa moral en ayant un déficit budgétaire et donc un endettement très élevé. Son risque de faillite ou de difficulté serait important, ce qui entrainerait une défiance envers la monnaie unique et pourrait donc nuire aux autres Etats membres. Cet aléa moral favorise le laxisme budgétaire de certains qui compte alors sur le soutien des autres.

Pour remédier à ce pb, les Etats membres ont mis en place le PSC et ses règles contraignantes. De plus, pour renforcer ces mesures, depuis 2013, il est nécessaire que chacun fasse approuver son budget prévisionnel par la commission européenne, c’est ce qu’ils appellent un « volet préventif et correctif ». L’objectif est d’éviter de vivre à nouveau la situation de la Grèce.

Néanmoins, Les politiques monétaires et budgétaires peuvent parfois être contradictoires, par exemple, une politique monétaire expansive visant à stimuler la croissance peut être freinée par des politiques budgétaires restrictives. En cas de chocs asymétriques, qui n'affectent pas tous les pays de la zone euro de manière uniforme, la politique monétaire de la BCE, appliquée à l'ensemble de la zone, peut ne pas être efficace. De plus, le budget fédéral de l'UE est trop limité pour gérer efficacement ces chocs. Pour améliorer la réponse aux chocs asymétriques, il faudrait augmenter la mobilité des facteurs de production, la flexibilité des prix et des salaires, ainsi qu'une plus forte intégration financière et budgétaire.

A retenir :

L'intégration européenne a permis de créer un marché unique et une zone euro, établissant une liberté économique accrue et une monnaie partagée. Ceci a eu des effets positifs sur la croissance et la concurrence, bien que des défis subsistent, comme le besoin de meilleure coordination des politiques budgétaires dans un système où la politique monétaire est uniformisée par la BCE. Les règles européennes imposent des limites mais se heurtent aux réalités économiques disparates des États membres, posant la question de l'efficacité des politiques économiques dans l'Union.
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