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MTu chapitre 1


2. Interprétation des données

  • Pour comparer des chiffres dans le temps ou entre groupes, il faut toujours rapporter les effectifs à une population de référence pertinente (ici, les 17 ans).
  • Le passage des effectifs (valeurs absolues) aux pourcentages (valeurs relatives) permet des comparaisons significatives.
  • Les différences entre pourcentages se mesurent en points de pourcentage (ex : de 43,5 % à 62,7 % = +19,2 points), pas en pourcentages relatifs.


3. Notions statistiques importantes

  • Variable : caractéristique permettant de différencier les individus (ex : sexe, âge, possession du bac).
  • Modalités : différentes valeurs prises par une variable (ex : homme/femme pour le sexe).
  • Population de référence : ensemble auquel on rapporte une donnée (ex : tous les 17 ans pour le taux de bacheliers).
  • Types de variables :
  • Qualitatives/nominales : décrites par des mots (sexe, profession).
  • Quantitatives/numériques : décrites par des chiffres (âge, revenu).
  • Ordinales : mots ordonnés (très satisfait, satisfait, etc.).
  • Mode : modalité la plus fréquente d’une variable.
  • Nomenclature : ensemble des modalités d’une variable qualitative.


4. Points méthodologiques

  • Toujours se demander si un chiffre est « beaucoup » ou « peu » en le comparant à une référence pertinente.
  • S’assurer que les comparaisons portent sur des situations comparables (ex : comparer le nombre de bacheliers à la population en âge de passer le bac, pas à la population totale).
  • Attention aux arrondis et à l’homogénéité de la présentation des chiffres (un chiffre après la virgule, valeurs alignées).


5. Précisions sur le vocabulaire

  • « Sexe » désigne une variable biologique à deux modalités (homme/femme) dans les statistiques publiques françaises.
  • « Genre » met l’accent sur la dimension sociale des différences entre hommes et femmes, notion plus utilisée dans les sciences sociales et les enquêtes récentes.


6. Exemples de calculs

  • Taux de bacheliers = (nombre de bacheliers / population des 17 ans) × 100
  • Ex : 10 516 / 691 600 × 100 = 1,5 % en 1920
  • Ex : 167 307 / 838 300 × 100 = 20,0 % en 1970
  • Ex : 499 000 / 804 800 × 100 = 62,0 % en 2000.


7. Facteurs historiques influençant les effectifs

  • Les guerres mondiales ont créé des « générations creuses » (moins de naissances), visibles dans la baisse du nombre de 17 ans à certaines dates.
  • Le « baby-boom » d’après-guerre se traduit par des générations plus nombreuses dans les années 1970.


À retenir :

  • L’analyse statistique nécessite de toujours rapporter les effectifs à une base pertinente et de privilégier les pourcentages pour comparer dans le temps ou entre groupes.
  • La croissance du taux de bacheliers est le fruit de transformations sociales, démographiques et de politiques publiques volontaristes.


Changement de base et calculs statistiques

  • Attention au changement de base : la proportion de bacheliers dans une génération n’est pas la même chose que la répartition des types de bac parmi les bacheliers.
  • Exemple de calculs pour 2022 :
  • Nombre de jeunes de 17 ans : 837 700.
  • Calcul du nombre par type de bac et de leur part parmi les bacheliers.


Variations absolues et relatives

  • Variation absolue : différence brute entre deux effectifs à deux dates.
  • Variation relative (taux de variation) : variation absolue divisée par l’effectif initial, exprimée en pourcentage.
  • Formule du taux de variation :

Taux de variation en % = v2- v1/v1 x 100

  • Exemples d’évolution de la population étudiante en France :
  • 1960-1970 : +174,7 %
  • 1980-1990 : +45,4 %
  • 2010-2020 : +23,2 %.


9. Moyennes et disparités

  • Les moyennes nationales peuvent masquer des disparités locales ou des différences entre sous-catégories (ex : taux de bacheliers selon l’académie, type de bac, mention, etc.).

Définitions essentielles

  • Variation absolue : Différence entre la valeur finale et la valeur initiale d’une grandeur. Elle s’exprime dans la même unité que la grandeur mesurée (ex : nombre d’étudiants, euros, actes de délinquance).

variation absolue = valeur finale - valeur initiale

  • Variation relative (taux d’évolution) : Rapport de la variation absolue à la valeur initiale, souvent exprimé en pourcentage. Elle permet de comparer l’importance de l’évolution, indépendamment de la taille de la grandeur de départ

variation relative : valeur finale - valeur initiale / valeur initiale / valeur initiale

en pourcentage:

taux d'évolution (%): valeur finale - valeur initiale/ valeur initiale x100


Pourquoi il faut les deux informations

  • La variation absolue donne l’ampleur réelle du changement (nombre d’individus, montants, etc.).
  • La variation relative permet d’apprécier l’importance du changement par rapport à la situation de départ, ce qui est essentiel pour comparer des évolutions sur des bases de tailles différentes.



Effets des modes d’augmentation

  • Augmentation en pourcentage (relative) : Conserve les écarts relatifs, mais augmente les écarts absolus. Exemple : une augmentation de 1 % donne 10 € à un salarié à 1 000 € et 20 € à un salarié à 2 000 €, creusant l’écart absolu.
  • Augmentation en valeur absolue : Conserve l’écart absolu, mais réduit les écarts relatifs. Exemple : une augmentation de 15 € pour tous réduit l’écart relatif entre les salaires.
  • Augmentation différenciée par tranche : Peut créer des effets de seuil (passage d’une tranche à l’autre peut conduire à des situations paradoxales).


Points de vigilance

  • Ne jamais interpréter un taux d’évolution sans connaître la base de départ.
  • La variation absolue est indispensable pour mesurer la réalité concrète du phénomène.
  • La variation relative est essentielle pour comparer des évolutions sur des bases différentes et éviter les interprétations biaisées.



1.variation relative a la moyenne

  • Définition : La variation relative moyenne annuelle exprime l’accroissement moyen par an sur une période donnée (ex : +2,33 %/an entre 1990 et 2000 pour une croissance totale de 25,8 %).
  • Attention à l’erreur fréquente :
  • La variation relative moyenne annuelle n’est pas égale à la variation totale divisée par le nombre d’années (ex : 25,8 % / 10 ≠ 2,33 %).
  • Les variations relatives ne s’additionnent pas, ce sont les coefficients multiplicateurs qui se multiplient.
  • Sens : Permet de résumer une évolution sur plusieurs années sans détailler chaque variation annuelle, ce qui serait trop volumineux sur de longues périodes.


2.Projections

  • Utilité des projections :
  • Outil de prévision pour le gouvernement, les administrations, les entreprises, etc.
  • Domaines principaux : démographie (prévisions de population), économie (prévisions fiscales, déficit public, etc.).
  • Utilisées pour anticiper besoins en infrastructures, personnels, politiques publiques, etc.
  • Méthodologie :
  • Basées sur des hypothèses et des modèles statistiques, économiques ou démographiques.
  • Plus la projection porte sur le long terme, plus elle est complexe et incertaine.
  • Exemple concret :
  • Projection des effectifs de l’enseignement supérieur pour 2003-2005 par le ministère de l’Éducation nationale.
  • Comparaison entre projections et chiffres réels pour IUT, CPGE, IUFM, et total enseignement supérieur.



3. Limites des projections

  • Sous/surestimations fréquentes : Les tendances peuvent être mal évaluées, surtout en cas de changement brutal.
  • Exemple démographique :
  • Projections de population française à 2050 par l’Insee : plusieurs scénarios, révisions fréquentes en fonction des données réelles.
  • Illustration : estimation pour 2004 révisée à la hausse après constat d’une sous-évaluation.



Points clés a retenir

  • La variation relative moyenne annuelle est un indicateur synthétique, mais il ne faut pas la confondre avec une simple division de la variation totale.
  • Les projections sont indispensables mais toujours incertaines, car elles reposent sur des hypothèses qui peuvent évoluer.
  • Les écarts entre prévisions et réalité doivent inciter à la prudence dans la prise de décision basée sur ces projections.

Définitions clés

  • Taux de variation : Mesure l'évolution d'une grandeur entre deux dates, exprimée en pourcentage. Exemple : une baisse de 20 % correspond à un taux de variation de –0,2.
  • Coefficient multiplicateur (CM) : Nombre par lequel on multiplie la valeur initiale pour obtenir la valeur finale après variation. Il s'obtient par la formule :
  • CM = 1 + taux de variation (en proportion)
  • Exemple : une baisse de 20 % donne un CM de 0,8 (1 – 0,2).


Exemples de calculs

  • Baisse de 20 % :
  • Prix de départ = 100 €
  • Prix soldé = 100 × 0,8 = 80 €
  • (CM = 0,8 car 1 – 0,2 = 0,8)
  • Hausse de 20 % :
  • Prix de départ = 100 €
  • Prix après hausse = 100 × 1,2 = 120 €
  • (CM = 1,2 car 1 + 0,2 = 1,2)


Interprétation du coefficient multiplicateur

  • CM < 1 : Baisse (ex : 0,5 pour –50 %)
  • CM > 1 : Hausse (ex : 2 pour +100 %)
  • CM = 1 : Pas de variation


Pourcentages et multiplications

  • +100 % = multiplication par 2 (doublement)
  • +200 % = multiplication par 3 (triplement)
  • –50 % = division par 2 (ou multiplication par 0,5)


Attention aux erreurs fréquentes

  • Les variations relatives ne s’additionnent pas :
  • Deux hausses successives de 50 % ne font pas +100 %, mais un CM total de 1,5 × 1,5 = 2,25 (soit +125 % au total).
  • Pour retrouver la variation totale sur plusieurs périodes, on multiplie les coefficients multiplicateurs de chaque période.




Exemple de calcul sur deux démarques successives

  • 1ère démarque : –30 % → CM = 0,7
  • 2ème démarque : –50 % sur le prix déjà remisé → CM = 0,5
  • CM total = 0,7 × 0,5 = 0,35 (soit –65 % au total, et non –80 %)


Effet d’une hausse puis d’une baisse du même pourcentage

  • Si un prix augmente de 20 % puis baisse de 20 % :
  • 100 × 1,2 = 120
  • 120 × 0,8 = 96
  • Soit une baisse totale de 4 % (CM global = 1,2 × 0,8 = 0,96)

Pour compenser une baisse de 20 %, il faut une hausse de 25 %

Car 0,8 × 1,25 = 1


Remarque sur l’usage des pourcentages

  • Les pourcentages sont plus parlants pour de petites variations.
  • Pour de grandes variations, il vaut mieux parler de doublement, triplement, division, etc., plutôt que de pourcentages élevés qui prêtent à confusion.


Formules à retenir

  • valeur finale = valeur initial x CM
  • CM= 1 + taux de variation (en proportion)
  • taux de variation = valeur finale - valeur initiale / valeur initiale
  • cm total = cm1 x cm2 x...


Exemple de calcul inverse

  • Si on connaît la valeur finale et le taux de variation,
  • Valeur initiale =Valeur finale/CM



MTu chapitre 1


2. Interprétation des données

  • Pour comparer des chiffres dans le temps ou entre groupes, il faut toujours rapporter les effectifs à une population de référence pertinente (ici, les 17 ans).
  • Le passage des effectifs (valeurs absolues) aux pourcentages (valeurs relatives) permet des comparaisons significatives.
  • Les différences entre pourcentages se mesurent en points de pourcentage (ex : de 43,5 % à 62,7 % = +19,2 points), pas en pourcentages relatifs.


3. Notions statistiques importantes

  • Variable : caractéristique permettant de différencier les individus (ex : sexe, âge, possession du bac).
  • Modalités : différentes valeurs prises par une variable (ex : homme/femme pour le sexe).
  • Population de référence : ensemble auquel on rapporte une donnée (ex : tous les 17 ans pour le taux de bacheliers).
  • Types de variables :
  • Qualitatives/nominales : décrites par des mots (sexe, profession).
  • Quantitatives/numériques : décrites par des chiffres (âge, revenu).
  • Ordinales : mots ordonnés (très satisfait, satisfait, etc.).
  • Mode : modalité la plus fréquente d’une variable.
  • Nomenclature : ensemble des modalités d’une variable qualitative.


4. Points méthodologiques

  • Toujours se demander si un chiffre est « beaucoup » ou « peu » en le comparant à une référence pertinente.
  • S’assurer que les comparaisons portent sur des situations comparables (ex : comparer le nombre de bacheliers à la population en âge de passer le bac, pas à la population totale).
  • Attention aux arrondis et à l’homogénéité de la présentation des chiffres (un chiffre après la virgule, valeurs alignées).


5. Précisions sur le vocabulaire

  • « Sexe » désigne une variable biologique à deux modalités (homme/femme) dans les statistiques publiques françaises.
  • « Genre » met l’accent sur la dimension sociale des différences entre hommes et femmes, notion plus utilisée dans les sciences sociales et les enquêtes récentes.


6. Exemples de calculs

  • Taux de bacheliers = (nombre de bacheliers / population des 17 ans) × 100
  • Ex : 10 516 / 691 600 × 100 = 1,5 % en 1920
  • Ex : 167 307 / 838 300 × 100 = 20,0 % en 1970
  • Ex : 499 000 / 804 800 × 100 = 62,0 % en 2000.


7. Facteurs historiques influençant les effectifs

  • Les guerres mondiales ont créé des « générations creuses » (moins de naissances), visibles dans la baisse du nombre de 17 ans à certaines dates.
  • Le « baby-boom » d’après-guerre se traduit par des générations plus nombreuses dans les années 1970.


À retenir :

  • L’analyse statistique nécessite de toujours rapporter les effectifs à une base pertinente et de privilégier les pourcentages pour comparer dans le temps ou entre groupes.
  • La croissance du taux de bacheliers est le fruit de transformations sociales, démographiques et de politiques publiques volontaristes.


Changement de base et calculs statistiques

  • Attention au changement de base : la proportion de bacheliers dans une génération n’est pas la même chose que la répartition des types de bac parmi les bacheliers.
  • Exemple de calculs pour 2022 :
  • Nombre de jeunes de 17 ans : 837 700.
  • Calcul du nombre par type de bac et de leur part parmi les bacheliers.


Variations absolues et relatives

  • Variation absolue : différence brute entre deux effectifs à deux dates.
  • Variation relative (taux de variation) : variation absolue divisée par l’effectif initial, exprimée en pourcentage.
  • Formule du taux de variation :

Taux de variation en % = v2- v1/v1 x 100

  • Exemples d’évolution de la population étudiante en France :
  • 1960-1970 : +174,7 %
  • 1980-1990 : +45,4 %
  • 2010-2020 : +23,2 %.


9. Moyennes et disparités

  • Les moyennes nationales peuvent masquer des disparités locales ou des différences entre sous-catégories (ex : taux de bacheliers selon l’académie, type de bac, mention, etc.).

Définitions essentielles

  • Variation absolue : Différence entre la valeur finale et la valeur initiale d’une grandeur. Elle s’exprime dans la même unité que la grandeur mesurée (ex : nombre d’étudiants, euros, actes de délinquance).

variation absolue = valeur finale - valeur initiale

  • Variation relative (taux d’évolution) : Rapport de la variation absolue à la valeur initiale, souvent exprimé en pourcentage. Elle permet de comparer l’importance de l’évolution, indépendamment de la taille de la grandeur de départ

variation relative : valeur finale - valeur initiale / valeur initiale / valeur initiale

en pourcentage:

taux d'évolution (%): valeur finale - valeur initiale/ valeur initiale x100


Pourquoi il faut les deux informations

  • La variation absolue donne l’ampleur réelle du changement (nombre d’individus, montants, etc.).
  • La variation relative permet d’apprécier l’importance du changement par rapport à la situation de départ, ce qui est essentiel pour comparer des évolutions sur des bases de tailles différentes.



Effets des modes d’augmentation

  • Augmentation en pourcentage (relative) : Conserve les écarts relatifs, mais augmente les écarts absolus. Exemple : une augmentation de 1 % donne 10 € à un salarié à 1 000 € et 20 € à un salarié à 2 000 €, creusant l’écart absolu.
  • Augmentation en valeur absolue : Conserve l’écart absolu, mais réduit les écarts relatifs. Exemple : une augmentation de 15 € pour tous réduit l’écart relatif entre les salaires.
  • Augmentation différenciée par tranche : Peut créer des effets de seuil (passage d’une tranche à l’autre peut conduire à des situations paradoxales).


Points de vigilance

  • Ne jamais interpréter un taux d’évolution sans connaître la base de départ.
  • La variation absolue est indispensable pour mesurer la réalité concrète du phénomène.
  • La variation relative est essentielle pour comparer des évolutions sur des bases différentes et éviter les interprétations biaisées.



1.variation relative a la moyenne

  • Définition : La variation relative moyenne annuelle exprime l’accroissement moyen par an sur une période donnée (ex : +2,33 %/an entre 1990 et 2000 pour une croissance totale de 25,8 %).
  • Attention à l’erreur fréquente :
  • La variation relative moyenne annuelle n’est pas égale à la variation totale divisée par le nombre d’années (ex : 25,8 % / 10 ≠ 2,33 %).
  • Les variations relatives ne s’additionnent pas, ce sont les coefficients multiplicateurs qui se multiplient.
  • Sens : Permet de résumer une évolution sur plusieurs années sans détailler chaque variation annuelle, ce qui serait trop volumineux sur de longues périodes.


2.Projections

  • Utilité des projections :
  • Outil de prévision pour le gouvernement, les administrations, les entreprises, etc.
  • Domaines principaux : démographie (prévisions de population), économie (prévisions fiscales, déficit public, etc.).
  • Utilisées pour anticiper besoins en infrastructures, personnels, politiques publiques, etc.
  • Méthodologie :
  • Basées sur des hypothèses et des modèles statistiques, économiques ou démographiques.
  • Plus la projection porte sur le long terme, plus elle est complexe et incertaine.
  • Exemple concret :
  • Projection des effectifs de l’enseignement supérieur pour 2003-2005 par le ministère de l’Éducation nationale.
  • Comparaison entre projections et chiffres réels pour IUT, CPGE, IUFM, et total enseignement supérieur.



3. Limites des projections

  • Sous/surestimations fréquentes : Les tendances peuvent être mal évaluées, surtout en cas de changement brutal.
  • Exemple démographique :
  • Projections de population française à 2050 par l’Insee : plusieurs scénarios, révisions fréquentes en fonction des données réelles.
  • Illustration : estimation pour 2004 révisée à la hausse après constat d’une sous-évaluation.



Points clés a retenir

  • La variation relative moyenne annuelle est un indicateur synthétique, mais il ne faut pas la confondre avec une simple division de la variation totale.
  • Les projections sont indispensables mais toujours incertaines, car elles reposent sur des hypothèses qui peuvent évoluer.
  • Les écarts entre prévisions et réalité doivent inciter à la prudence dans la prise de décision basée sur ces projections.

Définitions clés

  • Taux de variation : Mesure l'évolution d'une grandeur entre deux dates, exprimée en pourcentage. Exemple : une baisse de 20 % correspond à un taux de variation de –0,2.
  • Coefficient multiplicateur (CM) : Nombre par lequel on multiplie la valeur initiale pour obtenir la valeur finale après variation. Il s'obtient par la formule :
  • CM = 1 + taux de variation (en proportion)
  • Exemple : une baisse de 20 % donne un CM de 0,8 (1 – 0,2).


Exemples de calculs

  • Baisse de 20 % :
  • Prix de départ = 100 €
  • Prix soldé = 100 × 0,8 = 80 €
  • (CM = 0,8 car 1 – 0,2 = 0,8)
  • Hausse de 20 % :
  • Prix de départ = 100 €
  • Prix après hausse = 100 × 1,2 = 120 €
  • (CM = 1,2 car 1 + 0,2 = 1,2)


Interprétation du coefficient multiplicateur

  • CM < 1 : Baisse (ex : 0,5 pour –50 %)
  • CM > 1 : Hausse (ex : 2 pour +100 %)
  • CM = 1 : Pas de variation


Pourcentages et multiplications

  • +100 % = multiplication par 2 (doublement)
  • +200 % = multiplication par 3 (triplement)
  • –50 % = division par 2 (ou multiplication par 0,5)


Attention aux erreurs fréquentes

  • Les variations relatives ne s’additionnent pas :
  • Deux hausses successives de 50 % ne font pas +100 %, mais un CM total de 1,5 × 1,5 = 2,25 (soit +125 % au total).
  • Pour retrouver la variation totale sur plusieurs périodes, on multiplie les coefficients multiplicateurs de chaque période.




Exemple de calcul sur deux démarques successives

  • 1ère démarque : –30 % → CM = 0,7
  • 2ème démarque : –50 % sur le prix déjà remisé → CM = 0,5
  • CM total = 0,7 × 0,5 = 0,35 (soit –65 % au total, et non –80 %)


Effet d’une hausse puis d’une baisse du même pourcentage

  • Si un prix augmente de 20 % puis baisse de 20 % :
  • 100 × 1,2 = 120
  • 120 × 0,8 = 96
  • Soit une baisse totale de 4 % (CM global = 1,2 × 0,8 = 0,96)

Pour compenser une baisse de 20 %, il faut une hausse de 25 %

Car 0,8 × 1,25 = 1


Remarque sur l’usage des pourcentages

  • Les pourcentages sont plus parlants pour de petites variations.
  • Pour de grandes variations, il vaut mieux parler de doublement, triplement, division, etc., plutôt que de pourcentages élevés qui prêtent à confusion.


Formules à retenir

  • valeur finale = valeur initial x CM
  • CM= 1 + taux de variation (en proportion)
  • taux de variation = valeur finale - valeur initiale / valeur initiale
  • cm total = cm1 x cm2 x...


Exemple de calcul inverse

  • Si on connaît la valeur finale et le taux de variation,
  • Valeur initiale =Valeur finale/CM


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