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LL2 Histoire de Manon Lescaut et du Chevalier des Grieux

Définition

Mouvement 1
L1 - L8 : une approche prudente mais efficace
Mouvement 2
L9-L18 : faible réquisitoire et plaidoirie offensive
Mouvement 3
L18-L22 : victoire !

Auteur et contexte littéraire

L'Histoire de Manon Lescaut et du Chevalier des Grieux a été écrite par l'abbé Prévost en 1731 issu du livre "Les mémoires et aventures d'un home de qualité qui s'est retiré du monde". Cet ouvrage appartient au mouvement littéraire des Lumières, une époque où la raison et la critique de la société prennent le pas sur les traditions. Le roman se distingue par sa combinaison de narration romanesque et de critique sociale et morale, fournissant une réflexion sur la passion, la société, et l'honneur.

Il appartient à la première partie du roman et narre les premières retrouvailles de DG et de Manon. Celles ci sont particulières car comme l'indique le texte L6, les amants ne se sont plus vus depuis une longue période de 2 ans et surtout DG a repris ses études au séminaire. Il se nomme à présent l'abbé DG et mène une vie rangée qui lui a presque fait oublier Manon. L'apparition soudaine de cette dernière dans le parloir de saint sulpice est donc pour lui une surprise et même un choc dont la femme va profiter pour le reconquérir.


Manon est elle sincère ou bien joue-t-elle la comédie ?

une approche prudente mais éfficace

L1 : "demeurai interdit" --> passé simple : effet de surprise intense, DG est pris de court, Manon est en position de force

L2-3 : "pendant quelque temps," --> apposition de l'indice temporel : mise en valeur de cette indice entre 2 virgules, temps assez bref qui traduit une indécision sincère

L5 : "; mais" --> rupture avec point virgule et conj coord : renforce la puissance de l'opposition créant une pause et un suspense, passe de conféssion à accusation

L5-7 : "jamais", "bien", "beaucoup", "sans[...] une parole" --> Hyperboles : amplifie la gravité + reproches disproportionnées et peu sincère et excessive

L8 : "ne saurait être exprimé3 --> négation portant sur le verbe de parole : DG s'envoie entre le trouble provoqué par la surprise et des accusations multiples de Manon


faible réquisitoire de DG et plaidoirie offensive de Manon

L9 : "elle s’assit", "debout", "corps à demi tourné" --> voc des postures corporelles : opposition, une manon très alaise et DG beaucoup plus géné et craintif

L9-10 : "n'osant", "n'eut pas la force" --> négation et action inaccomplie : la faiblesse et l'impréparation de DG sont confirmés par la négation des verbes de courages

L11 : 3x "perfides" + 3x "!" --> répétition stricte du même mot accusateur + ton enflammé : manques d'argument illustrer par les répétitions face à une manon maitresse dans l'art de moduler les tonalités

Manon victorieuse

L19 : "n'y répondais encore langueur" --> négation restrictive et indice de temps : diminution du succès de manon, adverbe de temps "encore" il va bientôt répondre avec plus de passion à ses avances

L19-20 : "quel" "!", --> intensif et phrase exclamative : réussite de manon montrant le changement qu'elle a opérer chez DG.

Conclusion

Cet extrait illustre l'une des scène les plus poignante du roman, ou le melange de passion, de douleur et de trahison atteint son paroxysme. la puissance émotionnelle de la seine est renforcée par le choix des procédés littéraire tel que le registre pathétique et le contraste entre les discours de DG et de Manon. A travers cette scène l'abbé prévost questionne les rapports entre raison et passion montrant la compléxité de relation amoureuse.


LL2 Histoire de Manon Lescaut et du Chevalier des Grieux

Définition

Mouvement 1
L1 - L8 : une approche prudente mais efficace
Mouvement 2
L9-L18 : faible réquisitoire et plaidoirie offensive
Mouvement 3
L18-L22 : victoire !

Auteur et contexte littéraire

L'Histoire de Manon Lescaut et du Chevalier des Grieux a été écrite par l'abbé Prévost en 1731 issu du livre "Les mémoires et aventures d'un home de qualité qui s'est retiré du monde". Cet ouvrage appartient au mouvement littéraire des Lumières, une époque où la raison et la critique de la société prennent le pas sur les traditions. Le roman se distingue par sa combinaison de narration romanesque et de critique sociale et morale, fournissant une réflexion sur la passion, la société, et l'honneur.

Il appartient à la première partie du roman et narre les premières retrouvailles de DG et de Manon. Celles ci sont particulières car comme l'indique le texte L6, les amants ne se sont plus vus depuis une longue période de 2 ans et surtout DG a repris ses études au séminaire. Il se nomme à présent l'abbé DG et mène une vie rangée qui lui a presque fait oublier Manon. L'apparition soudaine de cette dernière dans le parloir de saint sulpice est donc pour lui une surprise et même un choc dont la femme va profiter pour le reconquérir.


Manon est elle sincère ou bien joue-t-elle la comédie ?

une approche prudente mais éfficace

L1 : "demeurai interdit" --> passé simple : effet de surprise intense, DG est pris de court, Manon est en position de force

L2-3 : "pendant quelque temps," --> apposition de l'indice temporel : mise en valeur de cette indice entre 2 virgules, temps assez bref qui traduit une indécision sincère

L5 : "; mais" --> rupture avec point virgule et conj coord : renforce la puissance de l'opposition créant une pause et un suspense, passe de conféssion à accusation

L5-7 : "jamais", "bien", "beaucoup", "sans[...] une parole" --> Hyperboles : amplifie la gravité + reproches disproportionnées et peu sincère et excessive

L8 : "ne saurait être exprimé3 --> négation portant sur le verbe de parole : DG s'envoie entre le trouble provoqué par la surprise et des accusations multiples de Manon


faible réquisitoire de DG et plaidoirie offensive de Manon

L9 : "elle s’assit", "debout", "corps à demi tourné" --> voc des postures corporelles : opposition, une manon très alaise et DG beaucoup plus géné et craintif

L9-10 : "n'osant", "n'eut pas la force" --> négation et action inaccomplie : la faiblesse et l'impréparation de DG sont confirmés par la négation des verbes de courages

L11 : 3x "perfides" + 3x "!" --> répétition stricte du même mot accusateur + ton enflammé : manques d'argument illustrer par les répétitions face à une manon maitresse dans l'art de moduler les tonalités

Manon victorieuse

L19 : "n'y répondais encore langueur" --> négation restrictive et indice de temps : diminution du succès de manon, adverbe de temps "encore" il va bientôt répondre avec plus de passion à ses avances

L19-20 : "quel" "!", --> intensif et phrase exclamative : réussite de manon montrant le changement qu'elle a opérer chez DG.

Conclusion

Cet extrait illustre l'une des scène les plus poignante du roman, ou le melange de passion, de douleur et de trahison atteint son paroxysme. la puissance émotionnelle de la seine est renforcée par le choix des procédés littéraire tel que le registre pathétique et le contraste entre les discours de DG et de Manon. A travers cette scène l'abbé prévost questionne les rapports entre raison et passion montrant la compléxité de relation amoureuse.

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