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Lycée
Seconde

Géo

Géographie

Démographie et inégalités socio-économiques en France

définitions :

Solde migratoire: différence entre les arrivées et les départs de personnes sur un territoire et une période donnée.

Solde naturel: différence entre les naissances et les décès dans un territoire et durant une période donnée

Métropolisation : concentration accrue de la population et des fonctions de commandement au profit des grandes villes.

taux de pauvreté : part des personnes considérées comme pauvres dans la population totale.

ZUS (Zone urbaine Sensible): ensemble de quartiers d'habitations dégradés considérés comme prioritaires sur un plan socio-économique (fort taux de chômage)

quartier prioritaire: quartier concentrant une population défavorisée (revenus bas, chômage, échec scolaire) et bénéficiant d'aides dans le cadre de la politique de la ville.

Zone de Revitalisation Rurale (ZRR): territoire ruraux vieillissant et en déclin économique, bénéficiant d'exonération fiscales pour favoriser l'installation d'entreprises et le développement de l'emploi.

Ghetto: quartier abritant une communauté ethnique ou culturelle, pauvre, qui vit repliée sue elle-même. Principe d'exclusion d'une population par rapport au reste de la ville



I. Paris : un exemple d’inégalités intra-urbaines

A. Paris 13e arrondissement : un quartier modeste

  • Présence de barres d’immeubles HLM (habitat à loyer modéré)
  • Locataires plutôt que propriétaires
  • Peu de vie de quartier → cité-dortoir

B. Paris 1er arrondissement : un quartier bourgeois

  • Immeubles haussmanniens
  • Population aisée et propriétaire
  • Quartier commerçant et touristique

📌 Comparaison : Ces deux arrondissements montrent un fort contraste socio-économique au sein de la capitale.


II. La Creuse : un département rural en déclin

  • Exode rural depuis le XIXe siècle
  • Vieillissement de la population : plus de décès que de naissances
  • Solde naturel : -0,8% (déficit démographique)
  • Solde migratoire : +0,3% (arrivée de néo-ruraux grâce au télétravail)
  • Atouts : cadre de vie attractif, faible coût de la vie

📌 Problème principal : un manque d’emplois et d’infrastructures pour maintenir une population jeune.


III. Le Bas-Rhin : un territoire attractif et dynamique

  • Strasbourg (300 000 habitants) : capitale du Grand-Est, 8e ville de France
  • Attractivité forte :
  • Études et emplois
  • Population jeune
  • Évolution démographique :
  • Solde naturel positif (naissances > décès)
  • Solde migratoire équilibré (arrivées = départs)
  • Limite : coût de la vie élevé (3 000 €/m² pour l’immobilier)

📌 Problème principal : l’accessibilité au logement pour les populations modestes.


IV. L’Occitanie : des contrastes régionaux

A. Dynamisme des grandes villes (Toulouse, Montpellier)

  • Attractivité économique et universitaire
  • Bonne connexion aux axes de communication (autoroutes, TGV)

B. La Lozère : un territoire en difficulté

  • Zone rurale isolée (moyenne montagne)
  • Peu d’infrastructures et d’emplois
  • Pas d’axes de communication rapides

📌 Comparaison : forte disparité entre les métropoles dynamiques et les zones rurales en difficulté.


V. Grenoble : des inégalités socio-économiques marquées

A. Quartier Berriat (proche du centre-ville)

  • Population aisée
  • Activités commerçantes et touristiques

B. Quartier Villeneuve (banlieue éloignée)

  • Population modeste
  • Forte insécurité et chômage élevé
  • Quartier classé en ZUS (Zone Urbaine Sensible)

📌 Comparaison : Grenoble illustre la ségrégation sociale au sein d’une même ville.


VI. Croix-Rouge (Reims) : un quartier en transformation

  • Ancien quartier sensible (années 1970) devenu ghetto
  • Problèmes : insécurité, isolement, manque d’opportunités
  • Réhabilitation depuis 2000 :
  • Destruction des barres d’immeubles
  • Construction d’un tramway reliant le quartier au centre-ville
  • Aménagements urbains : parcs, infrastructures modernes

📌 Objectif : rompre avec l’effet « ghetto » et améliorer l’image du quartier.




Conclusion

  • Les grandes métropoles attirent la population, tandis que les territoires ruraux et les anciennes régions industrielles sont en déclin.
  • Les inégalités intra-urbaines sont marquées, comme à Paris ou Grenoble.
  • Les politiques de réhabilitation urbaine visent à améliorer les conditions de vie dans les quartiers en difficulté.


Lycée
Seconde

Géo

Géographie

Démographie et inégalités socio-économiques en France

définitions :

Solde migratoire: différence entre les arrivées et les départs de personnes sur un territoire et une période donnée.

Solde naturel: différence entre les naissances et les décès dans un territoire et durant une période donnée

Métropolisation : concentration accrue de la population et des fonctions de commandement au profit des grandes villes.

taux de pauvreté : part des personnes considérées comme pauvres dans la population totale.

ZUS (Zone urbaine Sensible): ensemble de quartiers d'habitations dégradés considérés comme prioritaires sur un plan socio-économique (fort taux de chômage)

quartier prioritaire: quartier concentrant une population défavorisée (revenus bas, chômage, échec scolaire) et bénéficiant d'aides dans le cadre de la politique de la ville.

Zone de Revitalisation Rurale (ZRR): territoire ruraux vieillissant et en déclin économique, bénéficiant d'exonération fiscales pour favoriser l'installation d'entreprises et le développement de l'emploi.

Ghetto: quartier abritant une communauté ethnique ou culturelle, pauvre, qui vit repliée sue elle-même. Principe d'exclusion d'une population par rapport au reste de la ville



I. Paris : un exemple d’inégalités intra-urbaines

A. Paris 13e arrondissement : un quartier modeste

  • Présence de barres d’immeubles HLM (habitat à loyer modéré)
  • Locataires plutôt que propriétaires
  • Peu de vie de quartier → cité-dortoir

B. Paris 1er arrondissement : un quartier bourgeois

  • Immeubles haussmanniens
  • Population aisée et propriétaire
  • Quartier commerçant et touristique

📌 Comparaison : Ces deux arrondissements montrent un fort contraste socio-économique au sein de la capitale.


II. La Creuse : un département rural en déclin

  • Exode rural depuis le XIXe siècle
  • Vieillissement de la population : plus de décès que de naissances
  • Solde naturel : -0,8% (déficit démographique)
  • Solde migratoire : +0,3% (arrivée de néo-ruraux grâce au télétravail)
  • Atouts : cadre de vie attractif, faible coût de la vie

📌 Problème principal : un manque d’emplois et d’infrastructures pour maintenir une population jeune.


III. Le Bas-Rhin : un territoire attractif et dynamique

  • Strasbourg (300 000 habitants) : capitale du Grand-Est, 8e ville de France
  • Attractivité forte :
  • Études et emplois
  • Population jeune
  • Évolution démographique :
  • Solde naturel positif (naissances > décès)
  • Solde migratoire équilibré (arrivées = départs)
  • Limite : coût de la vie élevé (3 000 €/m² pour l’immobilier)

📌 Problème principal : l’accessibilité au logement pour les populations modestes.


IV. L’Occitanie : des contrastes régionaux

A. Dynamisme des grandes villes (Toulouse, Montpellier)

  • Attractivité économique et universitaire
  • Bonne connexion aux axes de communication (autoroutes, TGV)

B. La Lozère : un territoire en difficulté

  • Zone rurale isolée (moyenne montagne)
  • Peu d’infrastructures et d’emplois
  • Pas d’axes de communication rapides

📌 Comparaison : forte disparité entre les métropoles dynamiques et les zones rurales en difficulté.


V. Grenoble : des inégalités socio-économiques marquées

A. Quartier Berriat (proche du centre-ville)

  • Population aisée
  • Activités commerçantes et touristiques

B. Quartier Villeneuve (banlieue éloignée)

  • Population modeste
  • Forte insécurité et chômage élevé
  • Quartier classé en ZUS (Zone Urbaine Sensible)

📌 Comparaison : Grenoble illustre la ségrégation sociale au sein d’une même ville.


VI. Croix-Rouge (Reims) : un quartier en transformation

  • Ancien quartier sensible (années 1970) devenu ghetto
  • Problèmes : insécurité, isolement, manque d’opportunités
  • Réhabilitation depuis 2000 :
  • Destruction des barres d’immeubles
  • Construction d’un tramway reliant le quartier au centre-ville
  • Aménagements urbains : parcs, infrastructures modernes

📌 Objectif : rompre avec l’effet « ghetto » et améliorer l’image du quartier.




Conclusion

  • Les grandes métropoles attirent la population, tandis que les territoires ruraux et les anciennes régions industrielles sont en déclin.
  • Les inégalités intra-urbaines sont marquées, comme à Paris ou Grenoble.
  • Les politiques de réhabilitation urbaine visent à améliorer les conditions de vie dans les quartiers en difficulté.


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