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Lycée
Première

Figure de style

Français

Fiche de révision :

Figures de style :


1- La comparaison : La Comparaison met en relation deux termes : le comparé et le comparant.

Effet : La comparaison rapproche deux réalités différentes. C’est une figure de style qui suggère une nouvelle réalité. A vous d’analyser dans votre commentaire composé si la comparaison est méliorative (Elle est belle comme le soleil) ou péjorative (Elle est froide comme la glace).

Exemple : « Son regard est pareil au regard des statues » (Verlaine, Mon rêve familier)

Le regard de la femme (comparé) est mis en relation avec le regard d’une statue (comparant), à l’aide d’un outil comparatif (pareil à). Verlaine crée ainsi une image de la femme ambivalente. La femme aimée est sublimée car elle apparait aussi parfaite qu’une statue.


2- La métaphore : Il s’agit d’une comparaison sans outil comparatif, donc une comparaison sous-entendue.

Effet : La métaphore crée également une nouvelle réalité, une nouvelle image. Elle transforme la réalité en rapprochant deux éléments différents.

Exemple : « L’Aube se passe autour du cou / Un collier de fenêtres » (Paul Eluard « La terre bleu… »)

Le comparé est l’aube. Elle est implicitement comparée à une femme qui se passe un collier autour du cou. La métaphore permet de rapprocher la figure de l’aube avec celle d’une femme. Elle transfigure le moment du lever du jour en lui attribuant le visage humain d’une femme qui se fait belle.

 

3- La personnification : Personnifier, c’est prêter des qualités à des êtres inanimés ou à des animaux.

Effet : Posez vous toujours la question : pourquoi l’auteur personnifie-t-il une chose, un animal ? Est-ce pour critiquer les hommes indirectement ? Est-ce pour rendre sa description plus vivante ? La personnification est-elle méliorative, péjorative ?

Exemple : « Va-t-en, chétif Insecte, excrément de la terre. C’est en ces mots que le Lion Parlait un jour au Moucheron » (La Fontaine, Le lion et le moucheron)


4- L’allégorie : L’allégorie est une personnification particulière : elle personnifie une IDEE ABSTRAITE. C’est par exemple la mort qui va être représentée comme une faucheuse.

Effet : L’allégorie est un procédé d’écriture qui permet de rendre une idée concrète. Elle peut être inquiétante, effrayante (la Mort comme une faucheuse, l’Angoisse comme un despote) ou plaisante (l’Amour comme une jeune femme). L’Allégorie rend les descriptions, les émotions vivantes, imagées.

Exemple : « Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,/Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir,/Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,/Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir » (Baudelaire, Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle.)


5- L’Antithèse : L’Antithèse est le rapprochement dans une phrase, un paragraphe ou une strophe de mots de sens opposés.

Effet : L’antithèse est une figure de style qui souligne des contrastes, met en relief des contradictions. Soyez attentifs car elle est très fréquente !

Exemple : « Dans mon plaisir je souffre maintes graves tortures » (Louise Labé, sonnets)


6- L’oxymore : Il réunit deux avantages non négligeables : celui de paraître très savant tout en restant très facile à repérer et analyser. L’oxymore est la juxtaposition de deux mots sens opposés.

Effet : Tout comme l’antithèse, l’oxymore souligne un contraste, une contradiction. Il fait naitre une image inattendue.

Exemple : « Je vis, je meurs ; je brûle et je me noie » (Louise Labé)


7- L’anaphore : L’anaphore est la reprise d’un même mot ou groupe de mots en début de phrase, de proposition, de vers, strophe ou paragraphe. Elle permet d’insister sur le mot répété.

Effet : L’anaphore insiste sur le mot répété. Il faut chercher les raisons de cette insistance.

Exemple : « Je t’aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues, Je t’aime pour tous les temps où je n’ai pas vécu » (Paul Eluard, Je t’aime)


8- L’hyperbole : L’hyperbole est formidable. C’est un mot compliqué pour désigner quelque chose de très simple. Elle désigne une exagération. L’hyperbole emploie des termes dont le sens est fort par rapport à la réalité désignée.

Effet : L’hyperbole est une figure de rhétorique qui exagère, amplifie la réalité.

Exemple : « Ils approchèrent enfin de la première maison du village ; elle était bâtie comme un palais d’Europe. » (Voltaire, Candide)


9- La gradation : La gradation est une suite de termes d’intensité croissante ou décroissante.

Effet : La gradation suggère l’ampleur, le mouvement de ce qui est décrit. Elle intensifie une description et met en valeur le dernier mot.

Exemple : « C’est un roc !... c’est un pic !... c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?... C’est une péninsule ! » (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac)

La gradation intensifie la description du nez de Cyrano et met en relief, par un effet d’annonce, le terme hyperbolique de péninsule.


10- La métonymie : La métonymie consiste à substituer un mot par un autre qui lui est proche, avec lequel elle entretient une relation proche.

Effet : La métonymie va concentrer l’attention sur un élément particulier.

Exemple :  « Une main ouvrit la porte »

On désigne un être par seulement de ses parties : La main. La métonymie concentre ici toute l’attention du lecteur sur la main, créant ainsi un effet de suspens car elle retarde le moment où le lecteur va prendre connaissance de l’identité de la personne qui entre en scène.

« Mon cœur se gardait bien d’aller dans l’avenir » (Racine, Bérénice)

Le personnage ne dit pas « je » mais « mon cœur ». La métonymie concentre l’attention sur la partie de son corps qui représente le siège de ses sentiments.

 

11- La périphrase : La périphrase, c’est un groupe de mots utilisé pour désigner un être ou une chose.

Effet : La périphrase permet d’évoquer une chose indirectement. Regarder toujours si elle est méliorative ou péjorative : cela orientera votre analyse.

Exemple : « l’astre du jour » présente le soleil sous des traits majestueux. En revanche, « le vieux crétin d’en face » désigne votre voisin de palier sous des traits peu enviables.

 

12- Le chiasme : Le chiasme, c’est mon chouchou. Il est d’une élégance rare et d’une grande facilité à commenter. Il s’agit d’une structure ABBA.

Effet : En tant que structure fermée, il permet dans 90% des cas de suggérer l’enfermement, l’absence d’issue. Il peut également suggérer une forte contradiction.

Exemple : « Des cadavres dessous et dessus des fantômes » (Victor Hugo)

Cadavres/fantômes (AA) sont quasiment synonymes, tandis que dessous/dessus (BB) se répondent.

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Figures de style :


1- La comparaison : La Comparaison met en relation deux termes : le comparé et le comparant.

Effet : La comparaison rapproche deux réalités différentes. C’est une figure de style qui suggère une nouvelle réalité. A vous d’analyser dans votre commentaire composé si la comparaison est méliorative (Elle est belle comme le soleil) ou péjorative (Elle est froide comme la glace).

Exemple : « Son regard est pareil au regard des statues » (Verlaine, Mon rêve familier)

Le regard de la femme (comparé) est mis en relation avec le regard d’une statue (comparant), à l’aide d’un outil comparatif (pareil à). Verlaine crée ainsi une image de la femme ambivalente. La femme aimée est sublimée car elle apparait aussi parfaite qu’une statue.


2- La métaphore : Il s’agit d’une comparaison sans outil comparatif, donc une comparaison sous-entendue.

Effet : La métaphore crée également une nouvelle réalité, une nouvelle image. Elle transforme la réalité en rapprochant deux éléments différents.

Exemple : « L’Aube se passe autour du cou / Un collier de fenêtres » (Paul Eluard « La terre bleu… »)

Le comparé est l’aube. Elle est implicitement comparée à une femme qui se passe un collier autour du cou. La métaphore permet de rapprocher la figure de l’aube avec celle d’une femme. Elle transfigure le moment du lever du jour en lui attribuant le visage humain d’une femme qui se fait belle.

 

3- La personnification : Personnifier, c’est prêter des qualités à des êtres inanimés ou à des animaux.

Effet : Posez vous toujours la question : pourquoi l’auteur personnifie-t-il une chose, un animal ? Est-ce pour critiquer les hommes indirectement ? Est-ce pour rendre sa description plus vivante ? La personnification est-elle méliorative, péjorative ?

Exemple : « Va-t-en, chétif Insecte, excrément de la terre. C’est en ces mots que le Lion Parlait un jour au Moucheron » (La Fontaine, Le lion et le moucheron)


4- L’allégorie : L’allégorie est une personnification particulière : elle personnifie une IDEE ABSTRAITE. C’est par exemple la mort qui va être représentée comme une faucheuse.

Effet : L’allégorie est un procédé d’écriture qui permet de rendre une idée concrète. Elle peut être inquiétante, effrayante (la Mort comme une faucheuse, l’Angoisse comme un despote) ou plaisante (l’Amour comme une jeune femme). L’Allégorie rend les descriptions, les émotions vivantes, imagées.

Exemple : « Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,/Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir,/Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,/Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir » (Baudelaire, Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle.)


5- L’Antithèse : L’Antithèse est le rapprochement dans une phrase, un paragraphe ou une strophe de mots de sens opposés.

Effet : L’antithèse est une figure de style qui souligne des contrastes, met en relief des contradictions. Soyez attentifs car elle est très fréquente !

Exemple : « Dans mon plaisir je souffre maintes graves tortures » (Louise Labé, sonnets)


6- L’oxymore : Il réunit deux avantages non négligeables : celui de paraître très savant tout en restant très facile à repérer et analyser. L’oxymore est la juxtaposition de deux mots sens opposés.

Effet : Tout comme l’antithèse, l’oxymore souligne un contraste, une contradiction. Il fait naitre une image inattendue.

Exemple : « Je vis, je meurs ; je brûle et je me noie » (Louise Labé)


7- L’anaphore : L’anaphore est la reprise d’un même mot ou groupe de mots en début de phrase, de proposition, de vers, strophe ou paragraphe. Elle permet d’insister sur le mot répété.

Effet : L’anaphore insiste sur le mot répété. Il faut chercher les raisons de cette insistance.

Exemple : « Je t’aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues, Je t’aime pour tous les temps où je n’ai pas vécu » (Paul Eluard, Je t’aime)


8- L’hyperbole : L’hyperbole est formidable. C’est un mot compliqué pour désigner quelque chose de très simple. Elle désigne une exagération. L’hyperbole emploie des termes dont le sens est fort par rapport à la réalité désignée.

Effet : L’hyperbole est une figure de rhétorique qui exagère, amplifie la réalité.

Exemple : « Ils approchèrent enfin de la première maison du village ; elle était bâtie comme un palais d’Europe. » (Voltaire, Candide)


9- La gradation : La gradation est une suite de termes d’intensité croissante ou décroissante.

Effet : La gradation suggère l’ampleur, le mouvement de ce qui est décrit. Elle intensifie une description et met en valeur le dernier mot.

Exemple : « C’est un roc !... c’est un pic !... c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?... C’est une péninsule ! » (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac)

La gradation intensifie la description du nez de Cyrano et met en relief, par un effet d’annonce, le terme hyperbolique de péninsule.


10- La métonymie : La métonymie consiste à substituer un mot par un autre qui lui est proche, avec lequel elle entretient une relation proche.

Effet : La métonymie va concentrer l’attention sur un élément particulier.

Exemple :  « Une main ouvrit la porte »

On désigne un être par seulement de ses parties : La main. La métonymie concentre ici toute l’attention du lecteur sur la main, créant ainsi un effet de suspens car elle retarde le moment où le lecteur va prendre connaissance de l’identité de la personne qui entre en scène.

« Mon cœur se gardait bien d’aller dans l’avenir » (Racine, Bérénice)

Le personnage ne dit pas « je » mais « mon cœur ». La métonymie concentre l’attention sur la partie de son corps qui représente le siège de ses sentiments.

 

11- La périphrase : La périphrase, c’est un groupe de mots utilisé pour désigner un être ou une chose.

Effet : La périphrase permet d’évoquer une chose indirectement. Regarder toujours si elle est méliorative ou péjorative : cela orientera votre analyse.

Exemple : « l’astre du jour » présente le soleil sous des traits majestueux. En revanche, « le vieux crétin d’en face » désigne votre voisin de palier sous des traits peu enviables.

 

12- Le chiasme : Le chiasme, c’est mon chouchou. Il est d’une élégance rare et d’une grande facilité à commenter. Il s’agit d’une structure ABBA.

Effet : En tant que structure fermée, il permet dans 90% des cas de suggérer l’enfermement, l’absence d’issue. Il peut également suggérer une forte contradiction.

Exemple : « Des cadavres dessous et dessus des fantômes » (Victor Hugo)

Cadavres/fantômes (AA) sont quasiment synonymes, tandis que dessous/dessus (BB) se répondent.

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