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Extrait 1 : Femmes, soyez soumises à vos maris

Intro Voltaire

  • 🌟 XVIIIe siècle = Siècle des Lumières : essor des penseurs engagés contre l’obscurantisme et les injustices (Voltaire, Diderot…).
  • ✒️ Voltaire, central dans ce combat, manie ironie et satire pour dénoncer les travers de son époque.
  • 📚 Dans ses contes philosophiques (Candide, Zadig), il mêle fiction et critique sociale.
  • 🗨️ Ici, extrait d’un pamphlet satirique : Mme la Maréchale de Grancey, aristocrate, s’emporte face à l’ordre de Saint Paul : « Femmes, soyez soumises à vos maris ».
  • 🎯 Ce passage, entre humour et provocation, met en lumière l’inégalité entre les sexes.
  • Problématique : Ainsi nous analyserons comment Voltaire parvient, à travers les propos de son personnage, à défendre la condition des femmes.

I) lignes 1 à 18 : une femme libre et de caractère, au langage vif et acéré

« Toute rouge de colère », « j’ai jeté le livre » → révolte immédiate, spontanée face à l’injustice.

« Livre qui traînait », « il ne m’importe de qui elles sont » → mépris du texte religieux = posture critique.

« Saint Paul, homme difficile à vivre » / « bien bonne créature » → inversion ironique = critique du patriarcat religieux.

« Je lui aurais fait voir du pays » → provocation assumée = rejet actif de la soumission.

« Douces, complaisantes… » → détourne « soumises » par énumération ironique = démonte le stéréotype.

« N’est-ce pas assez… », « Ne suffit-il pas… » → rythme oratoire + euphémismes corporels = indignation sur les souffrances féminines.

II) lignes 19 à 26 : la critique des hommes

« Certainement », « unis », « nécessaires les uns aux autres » → argument d’autorité naturel = égalité essentielle, pas hiérarchie.

Référence à Molière → culture = parole féminine crédible & légitime.

Phrases exclamatives → colère éloquente, ancrée dans le réel.

« Poils », « muscles », « vilain », « rude » → réduction moqueuse des hommes à leur physique = ironie cinglante.

« Il faudra que je lui obéisse ? » → question rhétorique = absurdité de la domination masculine.

III) lignes 27 à 35 : la revendication d’une éducation égalitaire

« Ils prétendent avoir… », « ils se vantent d’être… » → parallélisme = critique des prétentions masculines.

« Je leur montrerai », « mais » → prise de parole directe = affirmation de la compétence féminine.

Portrait de la princesse allemande → énumération méliorative + « toutes » → modèle de femme éclairée et apte à gouverner.

« Imbéciles », « apprennent ce qu’il faut ignorer… » → chiasme + ton polémique = rejet d’une éducation aliénante.

➜ Revendication claire : les femmes peuvent gouverner, leur infériorité n’est qu’un frein social imposé.


Extrait 1 : Femmes, soyez soumises à vos maris

Intro Voltaire

  • 🌟 XVIIIe siècle = Siècle des Lumières : essor des penseurs engagés contre l’obscurantisme et les injustices (Voltaire, Diderot…).
  • ✒️ Voltaire, central dans ce combat, manie ironie et satire pour dénoncer les travers de son époque.
  • 📚 Dans ses contes philosophiques (Candide, Zadig), il mêle fiction et critique sociale.
  • 🗨️ Ici, extrait d’un pamphlet satirique : Mme la Maréchale de Grancey, aristocrate, s’emporte face à l’ordre de Saint Paul : « Femmes, soyez soumises à vos maris ».
  • 🎯 Ce passage, entre humour et provocation, met en lumière l’inégalité entre les sexes.
  • Problématique : Ainsi nous analyserons comment Voltaire parvient, à travers les propos de son personnage, à défendre la condition des femmes.

I) lignes 1 à 18 : une femme libre et de caractère, au langage vif et acéré

« Toute rouge de colère », « j’ai jeté le livre » → révolte immédiate, spontanée face à l’injustice.

« Livre qui traînait », « il ne m’importe de qui elles sont » → mépris du texte religieux = posture critique.

« Saint Paul, homme difficile à vivre » / « bien bonne créature » → inversion ironique = critique du patriarcat religieux.

« Je lui aurais fait voir du pays » → provocation assumée = rejet actif de la soumission.

« Douces, complaisantes… » → détourne « soumises » par énumération ironique = démonte le stéréotype.

« N’est-ce pas assez… », « Ne suffit-il pas… » → rythme oratoire + euphémismes corporels = indignation sur les souffrances féminines.

II) lignes 19 à 26 : la critique des hommes

« Certainement », « unis », « nécessaires les uns aux autres » → argument d’autorité naturel = égalité essentielle, pas hiérarchie.

Référence à Molière → culture = parole féminine crédible & légitime.

Phrases exclamatives → colère éloquente, ancrée dans le réel.

« Poils », « muscles », « vilain », « rude » → réduction moqueuse des hommes à leur physique = ironie cinglante.

« Il faudra que je lui obéisse ? » → question rhétorique = absurdité de la domination masculine.

III) lignes 27 à 35 : la revendication d’une éducation égalitaire

« Ils prétendent avoir… », « ils se vantent d’être… » → parallélisme = critique des prétentions masculines.

« Je leur montrerai », « mais » → prise de parole directe = affirmation de la compétence féminine.

Portrait de la princesse allemande → énumération méliorative + « toutes » → modèle de femme éclairée et apte à gouverner.

« Imbéciles », « apprennent ce qu’il faut ignorer… » → chiasme + ton polémique = rejet d’une éducation aliénante.

➜ Revendication claire : les femmes peuvent gouverner, leur infériorité n’est qu’un frein social imposé.

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