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Post-Bac
3

Externalité et intervention publique + graphique associés

Economie

Définition

Externalité
Une externalité est une conséquence de l'activité économique d'un agent sur le bien-être d'un autre agent sans compensation monétaire. Les externalités peuvent être positives ou négatives.
Intervention publique
L'intervention publique désigne les actions réalisées par le gouvernement pour corriger les défaillances du marché, y compris les externalités, afin d'atteindre un résultat optimal pour la société.

Les externalités positives et négatives

Externalités positives

Les externalités positives surviennent lorsque l'activité économique d'un individu ou d'une entreprise apporte des bénéfices involontaires à d'autres sans qu'ils ne compensent l'agent pour ces avantages. Un exemple classique est celui des recherches scientifiques ou des vaccins qui profitent à l'ensemble de la société.

Externalités négatives

Les externalités négatives, en revanche, se produisent lorsque les actions d'un agent économique génèrent des coûts externes au détriment d'autres agents, sans qu'ils ne soient indemnisés. La pollution est l'exemple le plus courant d'externalité négative.

Graphiques associés aux externalités

En microéconomie, les graphiques sont souvent utilisés pour illustrer les externalités. Par exemple, dans le cas des externalités négatives, le coût social marginal (CSM) est plus élevé que le coût privé marginal (CPM) en raison des impacts négatifs sur la société. Le point d'équilibre du marché sans intervention se situe là où la courbe de demande croise le CPM, alors que l'optimum social se trouve à l'intersection de la demande et du CSM. Pour les externalités positives, la situation inverse se produit: le bénéfice social marginal (BSM) est supérieur au bénéfice privé marginal (BPM). Dans ce cas, le marché libre fournit une quantité inférieure à l'optimum social, situé à l'intersection de la demande et du BSM.

Intervention publique pour corriger les externalités

Taxation et subvention

Pour corriger les externalités négatives, l'État peut adopter des taxes pigouviennes qui alignent le coût privé marginal sur le coût social marginal, ce qui incite les agents à réduire les activités nuisibles. À l'inverse, pour les externalités positives, les gouvernements peuvent octroyer des subventions pour encourager les acteurs à augmenter la production de biens ou services bénéfiques.

Réglementation et quotas

L'État peut également imposer des réglementations directes pour limiter les comportements générateurs d'externalités négatives. Par exemple, des normes environnementales peuvent fixer des limites d'émissions polluantes. Les quotas, comme les permis d'émission, peuvent également être utilisés pour contrôler la quantité de pollution tout en permettant une flexibilité économique.

Marché des droits à polluer

Les marchés de droits à polluer, également appelés systèmes de plafonnement et d'échange, sont une autre méthode pour traiter les externalités environnementales. Les entreprises se voient attribuer un certain nombre de droits à polluer, qu'elles peuvent acheter ou vendre. Cela crée un incitatif économique pour réduire la pollution de manière rentable.

A retenir :

Les externalités, qu'elles soient positives ou négatives, représentent des défaillances du marché où les actions d'un agent économique affectent d'autres agents sans répercussion financière directe. L'intervention publique, sous forme de taxes, subventions, réglementation ou marchés de droits à polluer, vise à aligner l'intérêt privé avec l'intérêt social afin d’atteindre un optimum social.
Post-Bac
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Externalité et intervention publique + graphique associés

Economie

Définition

Externalité
Une externalité est une conséquence de l'activité économique d'un agent sur le bien-être d'un autre agent sans compensation monétaire. Les externalités peuvent être positives ou négatives.
Intervention publique
L'intervention publique désigne les actions réalisées par le gouvernement pour corriger les défaillances du marché, y compris les externalités, afin d'atteindre un résultat optimal pour la société.

Les externalités positives et négatives

Externalités positives

Les externalités positives surviennent lorsque l'activité économique d'un individu ou d'une entreprise apporte des bénéfices involontaires à d'autres sans qu'ils ne compensent l'agent pour ces avantages. Un exemple classique est celui des recherches scientifiques ou des vaccins qui profitent à l'ensemble de la société.

Externalités négatives

Les externalités négatives, en revanche, se produisent lorsque les actions d'un agent économique génèrent des coûts externes au détriment d'autres agents, sans qu'ils ne soient indemnisés. La pollution est l'exemple le plus courant d'externalité négative.

Graphiques associés aux externalités

En microéconomie, les graphiques sont souvent utilisés pour illustrer les externalités. Par exemple, dans le cas des externalités négatives, le coût social marginal (CSM) est plus élevé que le coût privé marginal (CPM) en raison des impacts négatifs sur la société. Le point d'équilibre du marché sans intervention se situe là où la courbe de demande croise le CPM, alors que l'optimum social se trouve à l'intersection de la demande et du CSM. Pour les externalités positives, la situation inverse se produit: le bénéfice social marginal (BSM) est supérieur au bénéfice privé marginal (BPM). Dans ce cas, le marché libre fournit une quantité inférieure à l'optimum social, situé à l'intersection de la demande et du BSM.

Intervention publique pour corriger les externalités

Taxation et subvention

Pour corriger les externalités négatives, l'État peut adopter des taxes pigouviennes qui alignent le coût privé marginal sur le coût social marginal, ce qui incite les agents à réduire les activités nuisibles. À l'inverse, pour les externalités positives, les gouvernements peuvent octroyer des subventions pour encourager les acteurs à augmenter la production de biens ou services bénéfiques.

Réglementation et quotas

L'État peut également imposer des réglementations directes pour limiter les comportements générateurs d'externalités négatives. Par exemple, des normes environnementales peuvent fixer des limites d'émissions polluantes. Les quotas, comme les permis d'émission, peuvent également être utilisés pour contrôler la quantité de pollution tout en permettant une flexibilité économique.

Marché des droits à polluer

Les marchés de droits à polluer, également appelés systèmes de plafonnement et d'échange, sont une autre méthode pour traiter les externalités environnementales. Les entreprises se voient attribuer un certain nombre de droits à polluer, qu'elles peuvent acheter ou vendre. Cela crée un incitatif économique pour réduire la pollution de manière rentable.

A retenir :

Les externalités, qu'elles soient positives ou négatives, représentent des défaillances du marché où les actions d'un agent économique affectent d'autres agents sans répercussion financière directe. L'intervention publique, sous forme de taxes, subventions, réglementation ou marchés de droits à polluer, vise à aligner l'intérêt privé avec l'intérêt social afin d’atteindre un optimum social.
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