Dans les années 1970, on assiste à une remise en question du 'modèle occidental' qui dominait la scène internationale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs facteurs ont contribué à cette remise en cause, notamment la montée en puissance de nouveaux acteurs internationaux, tels que la Chine et les pays du Moyen-Orient, qui contestaient les valeurs et les normes occidentales. Cette période a été marquée par des tensions idéologiques et économiques entre les différents blocs de puissance.

L'effondrement de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) en 1991 a profondément bouleversé la géopolitique mondiale. Les raisons de cet effondrement sont multiples, mais elles incluent des problèmes économiques internes, des tensions nationalistes au sein des différentes républiques soviétiques, ainsi que la pression exercée par les mouvements démocratiques en Europe de l'Est. La trajectoire de cet événement a été marquée par des changements politiques majeurs, tels que la fin de la guerre froide et la dissolution de l'URSS en plusieurs États indépendants. Les conséquences de cette dissolution ont été durables et ont redéfini l'équilibre des puissances mondiales.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont marqué le début d'une nouvelle forme de conflictualité mondiale. Ces attaques terroristes perpétrées par Al-Qaïda contre les États-Unis ont conduit à une réévaluation des enjeux géopolitiques et à une intensification des opérations militaires internationales, notamment en Afghanistan et en Irak. Ces événements ont également mis en lumière la prolifération des crimes de masse, tels que les génocides en ex-Yougoslavie (1991-2001) et au Rwanda (1994). Ces conflits ont mis en évidence les limites du système international dans la prévention et la résolution de ces crimes contre l'humanité, et ont appelé à une réflexion sur la responsabilité de la communauté internationale dans de telles situations.

La guerre en ex-Yougoslavie a éclaté suite à la dissolution de la République fédérative socialiste de Yougoslavie en plusieurs États indépendants. Ce conflit a été marqué par de nombreux actes de violence, tels que les massacres et les nettoyages ethniques. Cette guerre a mis en évidence les rivalités ethniques et religieuses présentes dans la région, ainsi que la difficulté des institutions internationales à intervenir efficacement pour mettre fin aux atrocités commises.

Le génocide au Rwanda en 1994 a été l'un des pires crimes de masse de l'histoire récente. Environ 800 000 personnes, principalement de l'ethnie Tutsi, ont été tuées en l'espace de quelques mois. Ce génocide a été le résultat de tensions ethniques profondes entre les Tutsis et les Hutus. Malgré les avertissements préalables et les appels à l'intervention internationale, la communauté internationale n'a pas réussi à empêcher ce massacre. Ce génocide a mis en évidence les limites de l'action internationale face à de tels crimes et a conduit à une réflexion sur la protection des populations civiles dans de telles situations.