Pline l’Ancien et la naissance du paysage comme genre :

Dans son Histoire Naturelle, Pline l’Ancien attribue à Studius (ou Ludius), un peintre romain, l’invention de la peinture de paysage. Studius est considéré comme le premier à avoir introduit des scènes rurales, des jardins, des villas et des paysages marins dans l’art romain. Ces œuvres étaient destinées à décorer les murs des maisons et des villas romaines, créant ainsi une illusion de nature à l’intérieur des espaces urbains.

Fonction décorative : Les paysages de Studius n’étaient pas seulement des représentations réalistes de la nature, mais aussi des éléments décoratifs visant à embellir les espaces de vie.

Par exemple, les fresques murales de Pompéi montrent des paysages idylliques peuplés de figures humaines engagées dans des activités quotidiennes, comme la pêche ou la chasse.

Topia : Ces motifs paysagers récurrents (rivières, moulins, forêts) sont les ancêtres du concept moderne de paysage. Ils témoignent d’une fascination pour la nature et d’un désir de la reproduire dans un cadre domestique.

Vitruve et Alberti : théoriciens de l’architecture et du paysage :

Vitruve, dans De Architectura, et Leon Battista Alberti, dans De re aedificatoria, intègrent le paysage dans leur réflexion sur l’architecture. Vitruve insiste sur l’importance de l’harmonie entre les bâtiments et leur environnement naturel, tandis qu’Alberti développe l’idée que l’architecture doit imiter la nature.

• Exemple : Dans les villas romaines, les jardins étaient conçus pour s’intégrer harmonieusement avec l’architecture, créant ainsi un continuum entre l’intérieur et l’extérieur.

Influence à la Renaissance : Les théoriciens de la Renaissance, comme Alberti, reprennent ces idées pour concevoir des espaces où le paysage devient un élément central de l’architecture.

Illusionnisme pictural :

À la Renaissance, les peintres flamands et italiens développent des techniques d’illusionnisme pictural, comme le trompe-l’œil, pour créer des paysages qui dépassent la réalité.

• Exemple : Les fresques de la Villa d’Este à Tivoli utilisent des perspectives illusionnistes pour donner l’impression d’un paysage infini. Ces techniques permettent de transformer les murs intérieurs en fenêtres ouvertes sur des paysages imaginaires.

Spécialisation picturale :

À la Renaissance, les ateliers flamands se spécialisent dans la peinture de paysage. Certains artistes se concentrent sur les arbres, d’autres sur les personnages ou les animaux, créant ainsi une division du travail qui permet une plus grande précision et réalisme dans les représentations paysagères.

• Exemple : Les peintres flamands comme Pieter Bruegel l’Ancien représentent des scènes rurales avec un réalisme minutieux, tandis que les Italiens comme Nicolas Poussin intègrent des éléments mythologiques et religieux dans leurs paysages.

Impact : Cette spécialisation marque le début d’une approche plus technique et détaillée du paysage, qui influencera l’art européen pendant des siècles.

Italie vs. Flandres : deux visions du paysage :

Les Italiens et les Flamands ont des approches différentes du paysage.

Italie : Les peintres italiens, comme Poussin, ont une vision conceptuelle du paysage, centrée sur l’homme et les dieux. Leurs paysages sont souvent des allégories ou des scènes mythologiques.

Flandres : Les peintres flamands, comme Bruegel, privilégient une vision technique et détaillée des lieux et paysages réels. Leurs œuvres sont souvent des représentations réalistes de la vie rurale.



• Exemple : Dans Les Saisons de Bruegel, chaque tableau est une étude minutieuse des activités agricoles et des changements de la nature au fil des saisons.

Décorateurs de palais et influence de l’humanisme :

Les décorateurs de palais et de maisons s’inspirent des tendances picturales de leur époque, reflétant ainsi l’influence de l’humanisme dans la culture italienne.

• Exemple : Les fresques des palais italiens, comme celles de la Villa Farnesina à Rome, intègrent des paysages idéalisés qui reflètent les valeurs humanistes de l’harmonie et de la beauté.

Transition vers la modernité : Lorsque le paysage devient un espace où se déroulent des événements et prend une dimension poétique, ce sont principalement les grands peintres italiens – notamment ceux des écoles vénitienne et romaine – qui s’imposent comme les véritables pionniers du genre.

a) Hésiode : poète grec et guide moral :

Hésiode, poète grec du VIIIe siècle av. J.-C., est l’auteur des Travaux et les Jours, un poème didactique qui donne des conseils agricoles et moraux. Ce texte est considéré comme l’un des premiers à célébrer la vie rurale et à lier le travail de la terre à un ordre moral et naturel.

• Exemple : Il explique que les cris des grues annoncent l’automne et le moment de labourer les champs.

Dimension morale : Hésiode associe le travail agricole à des valeurs comme la diligence, la modération et la justice. Par exemple, il critique son frère Persès pour sa paresse et son manque de prévoyance.

Poésie didactique :

Les Travaux et les Jours est une poésie didactique, c’est-à-dire un texte qui enseigne par le vers. Hésiode utilise des maximes de sagesse pour transmettre des connaissances pratiques et morales.

• Exemple : "Laboure la terre en été, ne te trompe pas de ton espérance."

Sublime naturel : Hésiode décrit la grandeur de l’hiver avec des images puissantes, comme le vent qui souffle avec violence, créant ainsi une impression de sublime (concept développé plus tard par Longin).

Ordre naturel et harmonie :

Hésiode insiste sur l’importance de respecter l’ordre naturel pour maintenir l’harmonie. Le travail agricole est présenté comme une activité sacrée, où l’homme collabore avec la nature pour produire de la nourriture et assurer sa survie.

• Exemple : Les saisons, les migrations des oiseaux et les cycles des astres sont des éléments clés qui structurent le poème et rappellent l’ordre cosmique.

Virgile : poète romain et héritier d’Hésiode :

Virgile, poète romain du Ier siècle av. J.-C., reprend et sublime le modèle d’Hésiode dans ses Géorgiques. Ce poème célèbre le travail agricole et la transition de la cueillette à l’agriculture, tout en intégrant des éléments mythologiques et politiques.

Éloge du travail agricole : Virgile décrit les différentes étapes du travail de la terre, comme la culture des vignes, l’élevage des abeilles et la gestion des troupeaux. Il insiste sur la noblesse de ces activités, qui marquent le passage de l’homme de l’état de nature à la civilisation.

Concept de Ver perpetuum : Virgile introduit l’idée d’un printemps éternel (Ver perpetuum), associé à l’âge d’or, où la nature est parfaite et généreuse.

Dimension grandiose :

Contrairement à Hésiode, Virgile donne une dimension plus grandiose au travail agricole, célébrant la noblesse et la grandeur du labeur humain.

• Exemple : Dans l’ouverture de l’Énéide, Virgile écrit Arma virumque cano ("Je chante les armes et l’homme"), montrant comment le travail agricole est lié à la construction de la civilisation et à l’histoire humaine.

Influence politique : Les Géorgiques sont aussi un éloge indirect de l’empereur Auguste, qui cherchait à restaurer les valeurs traditionnelles de Rome, y compris l’importance de l’agriculture.

Leonidas de Tarente : poète grec et épicurien :

Leonidas de Tarente, poète grec du IIIe siècle av. J.-C., écrit des épigrammes (petit poème satirique) célébrant la vie simple à la campagne. Son poème La Cabane de Cliton illustre la philosophie épicurienne de la modération et de l’autosuffisance.

• Exemple : Leonidas décrit une vie rustique minimaliste, où les besoins sont limités à l’essentiel, et où la satisfaction vient de la simplicité.

Philosophie épicurienne : objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires »

Leonidas montre que le bonheur ne dépend pas de la richesse ou du luxe, mais de la capacité à se contenter de peu.

Horace : poète romain et chantre de la campagne :

Horace, poète romain du Ier siècle av. J.-C., célèbre la vie à la campagne dans ses Épîtres et Satires. Il oppose la tranquillité de la campagne à l’agitation de la ville, prônant une vie simple et satisfaite, en accord avec la philosophie épicurienne.

• Exemple : Dans Épître II,2, Horace décrit son domaine à la campagne comme un lieu de repos et de réflexion, loin des ambitions et des tumultes de Rome.

Carpe Diem : Horace introduit l’idée de cueillir le jour (Carpe Diem), c’est-à-dire de profiter du moment présent sans se soucier des affaires et des soucis de la ville.

Influence durable :

La sagesse horatienne et épicurienne influence profondément la littérature occidentale. Par exemple, au Siècle d’or espagnol, des auteurs comme Lope de Vega et Calderón reprennent l’idée que les petites choses propres à soi sont plus précieuses que les grandes choses appartenant aux autres.

• Exemple : Calderón écrit : "Sa propre demeure est beaucoup, même si elle est modeste, et une très grande demeure est peu si elle appartient à autrui."

Introduction à Théocrite

Théocrite : Poète grec du IIIe siècle av. J.-C., connu pour ses Idylles, des petits dialogues en vers entre des bergers de Sicile.

Poésie pastorale : Genre poétique qui célèbre la vie rurale et les paysages naturels, souvent idéalisés.

Idylles : Décors siciliens avec des éléments comme les cigales, la chaleur, et un cadre méditerranéen.

a. Idylle IV : Chevrier et Berger

Compétition entre bergers : Les bergers rivalisent pour louer leur lieu de vie, créant une éloge du lieu.

Bucolique : Terme utilisé par Virgile pour désigner les poèmes pastoraux, inspirés de Théocrite.

• Locus amoenus : Lieu agréable décrit dans les poèmes, avec des arbres, des sources, et des oiseaux. Le paysage sonore inclut les bourdonnements des abeilles et les chants des oiseaux.

Idylle VII : Les Thalysies

Fête religieuse grecque : Les Thalysies sont une fête en l'honneur de Déméter, déesse des moissons.

Structure mécanique : Répétitions et variations dans la description des sons et des fruits, créant une symétrie.

Culte des dieux naturels : Les dieux de la nature (nymphes, sources, rochers) sont vénérés, représentant un paganisme primitif.

b. Idylle IX : Abondance Rustique

Bergers et grottes : Un berger vivant dans une grotte sur les pentes de l'Etna en Sicile exprime sa satisfaction avec sa vie simple et abondante.

c. Registre Sacro-Idyllique

Combinaison de sacré et pastoral : Les bergers et leurs troupeaux sont associés à des éléments sacrés, comme les nymphes et les tombeaux.

Fête de Déméter : Célébration de la déesse des moissons, liée à la fertilité agricole et à la survie alimentaire.

Introduction à Virgile

Virgile : Poète romain qui a adapté les modèles grecs (Hésiode, Théocrite, Homère) à la culture romaine.

Trois œuvres majeures :

• Géorgiques : Inspirées par Hésiode, sur les travaux agricoles.
• Bucoliques : Inspirées par Théocrite, célébrant la vie pastorale.
• Énéide : Inspirée par Homère, une épopée sur les origines de Rome.

a. Première Bucolique : Mélibée et Tityre

Thèmes politiques dans la pastorale : Virgile associe la vie pastorale à des questions politiques.

Langage naturel : Le discours des bergers est issu de la nature, reflétant une simplicité rustique.

Exil et sacrifice : Le berger Tityre reste près des fontaines sacrées, tandis que Mélibée est contraint à l'exil, symbolisant le malheur et la perte.

Locus amoenus : Le paysage est stylisé, avec des éléments naturels idéalisés.

Adynaton : Figure de style utilisée pour exprimer l'impossible, comme "les cerfs paîtront dans les airs".

b. Bucolique IV : Dimension Allégorique

Dépassement des limites : La bucolique explore des thèmes de transgression et de dépassement.

Allégorie politique : Le berger en exil représente des questions politiques et sociales.

Changement de registre : Virgile passe du style humble (buisson) au style noble (grand arbre) pour évoquer des thèmes solennels.

Les Trois Styles de Virgile

Stilus humilis : Style modeste pour la pastorale.

Stilus mediocris : Style moyen pour les Géorgiques.

Stilus nobilis : Style noble pour l'Énéide.

a. Grotte de Calypso (Locus amoenus)

Contexte : Dans l'Odyssée d'Homère, Ulysse est retenu sur l'île d'Ogygie par la nymphe Calypso. La grotte de Calypso est décrite comme un lieu paradisiaque, un locus amoenus, où la nature est luxuriante et harmonieuse.

Description : La grotte est entourée d'arbres fruitiers, de vignes, et de sources d'eau claire. Les oiseaux chantent, et les fleurs sont partout. C'est un lieu de plaisance, un écrin de nature qui accompagne les scènes amoureuses entre Calypso et Ulysse.

Fonction narrative : La grotte de Calypso sert de cadre à une pause dans le voyage d'Ulysse. Bien que le lieu soit magnifique, Ulysse aspire à rentrer chez lui, ce qui crée un contraste entre la beauté du lieu et le désir de liberté du héros.

Symbolisme : La grotte représente à la fois un refuge et une prison. Elle symbolise la tentation de rester dans un lieu idyllique, mais aussi la nécessité de poursuivre son destin.

b. Grotte du Cyclope (Locus terribilis)

Contexte : Dans un autre épisode de l'Odyssée, Ulysse et ses hommes arrivent sur l'île des Cyclopes et entrent dans la grotte de Polyphème, un cyclope monstrueux.

Description : La grotte du Cyclope est décrite comme un lieu effrayant et inhospitalier. Elle est immense, sombre, et remplie d'ossements. Le cyclope lui-même est décrit comme une créature gigantesque et terrifiante.

Fonction narrative : La grotte du Cyclope est un lieu de danger et de mort. Elle sert de cadre à un épisode dramatique où Ulysse doit utiliser sa ruse pour échapper au cyclope.

Symbolisme : La grotte représente l'antithèse du locus amoenus. C'est un lieu de terreur et de violence, où la nature est hostile et menaçante. Elle symbolise les épreuves que Ulysse doit surmonter pour retourner chez lui.

a) Ekphrasis du Sanctuaire

Contexte : Dans Daphnis et Chloé, Longus utilise l'ekphrasis, une technique littéraire qui consiste à décrire un lieu ou une scène de manière si détaillée qu'elle rivalise avec une peinture.

Description du sanctuaire : Le sanctuaire est décrit comme un lieu idyllique, un locus amoenus, avec des arbres majestueux, des sources d'eau claire, et une atmosphère de paix divine. C'est un lieu où la nature est harmonieuse et embellie, presque paradisiaque.

Fonction narrative : L'ekphrasis du sanctuaire sert à créer une atmosphère de beauté et de sérénité, qui contraste avec les péripéties dramatiques que vivent les personnages. Elle renforce l'idée que la nature est un refuge et un lieu de paix.

Symbolisme : Le sanctuaire représente l'idéal pastoral, un lieu où l'homme et la nature coexistent en harmonie. C'est aussi un lieu sacré, où les divinités pastorales sont vénérées.

b) Printemps Amoureux de Daphnis et Chloé

Contexte : Le printemps est le moment où Daphnis et Chloé, les deux protagonistes, découvrent l'amour. Leur relation évolue au rythme des saisons, et le printemps symbolise l'éveil de leurs sentiments.

Description : Longus utilise des images végétales et animales pour décrire l'amour naissant de Daphnis et Chloé. Les fleurs, les arbres, et les animaux semblent réagir à leurs émotions, créant un lien étroit entre la nature et les sentiments des personnages.

Fonction narrative : Le printemps amoureux sert de cadre à l'évolution des sentiments des personnages. La nature reflète et accompagne leurs émotions, renforçant l'idée que l'amour est une force naturelle et spontanée.

Symbolisme : Le printemps symbolise la jeunesse, l'innocence, et la pureté de l'amour. C'est un moment de découverte et d'éveil, où les personnages apprennent à se connaître et à aimer.

c. Sacro-Idyllique: La grotte des Nymphes

Contexte : La grotte des Nymphes est un lieu central dans Daphnis et Chloé. C'est un espace à la fois idyllique et sacré, où les personnages trouvent refuge et apaisement.

Description : La grotte est décrite comme un lieu de beauté naturelle, avec des sources d'eau, des arbres, et une atmosphère de paix. C'est aussi un lieu de culte, où les nymphes sont vénérées.

Fonction narrative : La grotte des Nymphes sert de lieu de passage initiatique pour les personnages. C'est un endroit où ils évoluent, tant sur le plan sentimental que spirituel. Elle est aussi un lieu de refuge dans les moments de doute ou de trouble.

Symbolisme : La grotte représente l'interaction entre le monde humain et le divin. C'est un lieu où la nature et le sacré se rencontrent, renforçant la dimension mythologique et poétique du récit.

a) Descente aux Enfers (Énéide, Livre VI)

Contexte : Dans l'Énéide, Énée, le héros troyen, doit descendre aux Enfers pour rencontrer l'ombre de son père, Anchise. Cet épisode est l'un des plus célèbres du poème.

Description : Les Enfers sont décrits comme un lieu sombre et effrayant, avec des rivières noires, des brumes épaisses, et des âmes errantes. C'est un paysage infernal, marqué par la grandeur et le sacré.

Fonction narrative : La descente aux Enfers est un moment clé dans le voyage d'Énée. C'est une initiation qui le confronte aux réalités du destin et de la mission divine qui l'attend. Il doit se munir du rameau d'or pour accéder au royaume des morts.

Symbolisme : Les Enfers représentent le passage entre la vie et la mort, mais aussi entre le passé et l'avenir. C'est un lieu de révélation, où Énée comprend son destin et celui de Rome.

b) Bois Sacré du Palatin (Énéide, Livre VIII)

Contexte : Dans le livre VIII de l'Énéide, Énée découvre un bois sacré sur le mont Palatin, un lieu empreint d'une atmosphère mystique et religieuse.

Description : Le bois sacré est décrit comme un lieu de beauté naturelle, mais aussi de grandeur divine. C'est un espace où les arbres, les sources, et les rochers semblent habités par une présence divine.

Fonction narrative : Le bois sacré est un lieu fondateur, annonçant la grandeur future de Rome. C'est un espace où le passé, le présent, et l'avenir se rencontrent, préfigurant la destinée glorieuse de la cité.

Symbolisme : Le bois sacré représente l'interaction entre le monde humain et le divin. C'est un lieu où la nature est sacralisée, et où les desseins divins se manifestent.

Les auteurs antiques, comme Théocrite, Virgile, Homère et Longus, ont élaboré un langage littéraire riche pour décrire les paysages, qui ne sont pas de simples décors, mais des espaces chargés de sens. Le locus amoenus (lieu idyllique) et le locus terribilis (lieu terrifiant) structurent ces descriptions, reflétant les émotions et les thèmes des récits. Le berger, figure centrale de la poésie pastorale, incarne la simplicité et l'harmonie avec la nature. Ces thèmes ont influencé les arts visuels et continuent d’inspirer, rappelant l'importance du lien entre l'homme, la nature, et le divin.