On est dans le livre VII , il contient en tout 17 fables , on est dans le XIIème . Il s’agit de la mise en scène de deux coqs et c’est une fable qui fait beaucoup de référence à la mythologie . C’est une fable qui travaille beaucoup sur placere et docere . Ici il s'agit d'une querelle entre les deux coqs.
Quels procédés rendent cette fable à la fois amusante et didactique ?
V1à5 : Un début héroï-comique et vif
V6à18 : L’art de perdre : portrait d’un rival malheureux
V19à29 : Le retournement de situation
V30à32 : La morale explicite
Le début est héroï-comique c’est une parodie de l’épopée . (Homère)
Vers 1-2 : on a une impression de rapidité , il y a une vivacité qui est soulignée par le rythme ternaire , une économie de moyen car les phrases sont courtes . On a un tout de suite le registre épique avec le mot « paix » et « guerre » : on a une antithèse paix//guerre.
Vers 3 : on commence le vers par une apostrophe : « amour » —> Dieu antique Eros (=dieu de l’amour grec) .« Troie » est une référence à L’Iliade (HOMÈRE) le mot « Troie » permet d’éclairer le lecteur puisqu’on pense à Ménélas et Paris les deux prétendants d’Hélène.
Vers 4 : Ce vers ne fait que rappeler le vers 2 .
Vers 5 : parodie de l’épopée , registre épique , il emprunte cela à l’épopée . Il y a une hyperbole avec le « sang » qui « teint » le fleuve .
Mouvement 2 :L’art de perdre : portrait d’un rival malheureux
Vers 6 : en mettant « longtemps » au début comparaison avec la guerre de Troie . Il y a une complicité avec le lecteur « nos coqs » .
Vers 7-8 : La querelle devient publique
Vers 8 : il y'a une périphrase « la gente qui porte crête » ce qui désigne les volailles et peut être les courtisans derrière , il y a une certaine curiosité avec «accouru » .
Vers 9 : mention d’Hélène (on est toujours dans la tradition homérique) , on a une prosopopée car la poule devient « une Hélène au beau plumage » —> cela imite une épithète homérique (exemple : « Ulysse aux mille tours » )
Vers 10 : les deux coqs sont séparés par un « ; » on est comme en temps de guerre il y a une victoire et une défaite . Il y a un chiasme : « vainqueur » //« vaincu » et « fut le prix » //« disparut »
Dès le vers 11 La Fontaine va s’attarder sur le rival malheureux .
Vers 11-19 : on a un registre pathétique « il alla se cacher » —>solitude ,« pleura » —> tristesse , « gloire » —> perte de réputation .
Le mot « amour » est répété, cela renvoie à l'idée du libertinage .
À partir du vers 14 : préparation de la vengeance à l’imparfait itératif (=répétitif) .
Vers 16-17 : on imagine des gesticulations , c’est assez comique .
Le deuxième mouvement s’achève avec un ton racinien (référence à RACINE)
« jalouse rage » , « s'aimait »
Mouvement 3 : Le retournement de situation
V. 20 Orgueil du coq qui a gagné ? il y a vantardise : “s’alla percher, et chanter sa victoire”, V. 19 à 20 c’est un enjambement qui renforce l’orgueil
V.21 la destiné funeste du coq, il y a une accélération du rythme : “un Vautour entendit sa voix” (octosyllabe) + arrivée d’un élément perturbateur le vautour
V. 12 et 22 chiasme : Pleura sa gloire et ses amours,
Adieu les amours et la gloire.
V. 22 à 25 mort immédiate et inattendue du coq : “adieu”, “périt”, “fatal retour”
V. 24 “Enfin” marque le dénouement, la roue a tournée : “ REtour” et V.26 : “ REvint”
V. 25 métonymie ongles/Vautour
V. 26-27 “COQuet” (qui renvoi à COQ) et “caquet” ? paronomase (mots juxtaposés dont la sonorité est proche)
V.28 retour sur le libertinage avec hyperbole : “des femmes en foule”
V.29 destin et fatalité : “se plaît à faire de ces coups”
Mouvement 4 : La morale explicite
V.30 le présent de vérité générale, généralise les propos de la morale
V. 31-32 “défions nous” et “prenons garde” ? utilisation de l’impératif : il avertit et fait appel à l’humilité (opposé de l'orgueil), et finit sur “bataille” voc militaire
Fable ? petite comédie avec parodie d’épopée (amour + guerre mêlé). Mise en scène des coqs ? passe un message = dénonciation des comportements humains (orgueil, libertinage, excès de confiance en soi). Mais La Fontaine insiste aussi sur la Fortune (le caractère imprévisible de l’Univers) ? appel à la modestie. Dans la mythologie, nombreux sont les personnages qui incarnent l'orgueil, la vanité, la démesure qui sont ensuite condamnés pour cela.
On peut citer Oedipe (cherche les meurtriers, excès de confiance en soi), Narcisse (vanité et égocentrisme), Prométhée (dérobe le feu des dieux, veut se mettre à leur niveau), Pandore (et sa boîte liée à la tentation). ? inciter sur les mythes
On est dans le livre VII , il contient en tout 17 fables , on est dans le XIIème . Il s’agit de la mise en scène de deux coqs et c’est une fable qui fait beaucoup de référence à la mythologie . C’est une fable qui travaille beaucoup sur placere et docere . Ici il s'agit d'une querelle entre les deux coqs.
Quels procédés rendent cette fable à la fois amusante et didactique ?
V1à5 : Un début héroï-comique et vif
V6à18 : L’art de perdre : portrait d’un rival malheureux
V19à29 : Le retournement de situation
V30à32 : La morale explicite
Le début est héroï-comique c’est une parodie de l’épopée . (Homère)
Vers 1-2 : on a une impression de rapidité , il y a une vivacité qui est soulignée par le rythme ternaire , une économie de moyen car les phrases sont courtes . On a un tout de suite le registre épique avec le mot « paix » et « guerre » : on a une antithèse paix//guerre.
Vers 3 : on commence le vers par une apostrophe : « amour » —> Dieu antique Eros (=dieu de l’amour grec) .« Troie » est une référence à L’Iliade (HOMÈRE) le mot « Troie » permet d’éclairer le lecteur puisqu’on pense à Ménélas et Paris les deux prétendants d’Hélène.
Vers 4 : Ce vers ne fait que rappeler le vers 2 .
Vers 5 : parodie de l’épopée , registre épique , il emprunte cela à l’épopée . Il y a une hyperbole avec le « sang » qui « teint » le fleuve .
Mouvement 2 :L’art de perdre : portrait d’un rival malheureux
Vers 6 : en mettant « longtemps » au début comparaison avec la guerre de Troie . Il y a une complicité avec le lecteur « nos coqs » .
Vers 7-8 : La querelle devient publique
Vers 8 : il y'a une périphrase « la gente qui porte crête » ce qui désigne les volailles et peut être les courtisans derrière , il y a une certaine curiosité avec «accouru » .
Vers 9 : mention d’Hélène (on est toujours dans la tradition homérique) , on a une prosopopée car la poule devient « une Hélène au beau plumage » —> cela imite une épithète homérique (exemple : « Ulysse aux mille tours » )
Vers 10 : les deux coqs sont séparés par un « ; » on est comme en temps de guerre il y a une victoire et une défaite . Il y a un chiasme : « vainqueur » //« vaincu » et « fut le prix » //« disparut »
Dès le vers 11 La Fontaine va s’attarder sur le rival malheureux .
Vers 11-19 : on a un registre pathétique « il alla se cacher » —>solitude ,« pleura » —> tristesse , « gloire » —> perte de réputation .
Le mot « amour » est répété, cela renvoie à l'idée du libertinage .
À partir du vers 14 : préparation de la vengeance à l’imparfait itératif (=répétitif) .
Vers 16-17 : on imagine des gesticulations , c’est assez comique .
Le deuxième mouvement s’achève avec un ton racinien (référence à RACINE)
« jalouse rage » , « s'aimait »
Mouvement 3 : Le retournement de situation
V. 20 Orgueil du coq qui a gagné ? il y a vantardise : “s’alla percher, et chanter sa victoire”, V. 19 à 20 c’est un enjambement qui renforce l’orgueil
V.21 la destiné funeste du coq, il y a une accélération du rythme : “un Vautour entendit sa voix” (octosyllabe) + arrivée d’un élément perturbateur le vautour
V. 12 et 22 chiasme : Pleura sa gloire et ses amours,
Adieu les amours et la gloire.
V. 22 à 25 mort immédiate et inattendue du coq : “adieu”, “périt”, “fatal retour”
V. 24 “Enfin” marque le dénouement, la roue a tournée : “ REtour” et V.26 : “ REvint”
V. 25 métonymie ongles/Vautour
V. 26-27 “COQuet” (qui renvoi à COQ) et “caquet” ? paronomase (mots juxtaposés dont la sonorité est proche)
V.28 retour sur le libertinage avec hyperbole : “des femmes en foule”
V.29 destin et fatalité : “se plaît à faire de ces coups”
Mouvement 4 : La morale explicite
V.30 le présent de vérité générale, généralise les propos de la morale
V. 31-32 “défions nous” et “prenons garde” ? utilisation de l’impératif : il avertit et fait appel à l’humilité (opposé de l'orgueil), et finit sur “bataille” voc militaire
Fable ? petite comédie avec parodie d’épopée (amour + guerre mêlé). Mise en scène des coqs ? passe un message = dénonciation des comportements humains (orgueil, libertinage, excès de confiance en soi). Mais La Fontaine insiste aussi sur la Fortune (le caractère imprévisible de l’Univers) ? appel à la modestie. Dans la mythologie, nombreux sont les personnages qui incarnent l'orgueil, la vanité, la démesure qui sont ensuite condamnés pour cela.
On peut citer Oedipe (cherche les meurtriers, excès de confiance en soi), Narcisse (vanité et égocentrisme), Prométhée (dérobe le feu des dieux, veut se mettre à leur niveau), Pandore (et sa boîte liée à la tentation). ? inciter sur les mythes