I. L'acquisition de la propreté.
Avant un an, la mère remarque peut-être que l’enfant va à la selle à une heure régulière : il lui est alors possible de maintenir l’enfant sur son pot quelques secondes. Mais il s’agit là d’un réflexe et non d’un acte volontaire de la part de l’enfant, qui ne peut pas contrôler lui-même ses sphincters avant l’âge de 15-18 mois (âge de la maturation neurologique).
Quand l'enfant rougit et se contracte, on peut le mettre très rapidement sur le pot en lui expliquant ce qu'il va faire, en utilisant les mêmes mots, on montre comment pousser.
La selle obtenue, on félicite afin qu'il ait l'impression d'avoir fait plaisir. Par la suite on peut mettre l'enfant sur le pot à l'heure habituelle de la selle. Il ne faut pas le laisser longtemps car il risquerait de se lasser ou se bloquer.
Le contrôle des urines est plus astreignant, car il faut absolument mettre l’enfant sur le pot lorsqu’il le réclame, sans attendre.
Il faut apprendre à l'enfant à :
II. Maturation.
3 conditions liées à la maturation sont nécessaires.
L’adulte ne doit pas prendre un air dégoûté lorsqu’il le vide, les besoins représentent un « cadeau » que l’enfant vient de faire. Il ne faut pas le laisser trop longtemps, le retirer dès qu’il a fait et ne pas insister plus de dix minutes si rien ne vient. Il ne faut jamais l’humilier, ni faire de comparaisons.
III. Progression.
L'acquisition de la propreté se fait en moyenne du quinzième mois à 2 ans et demi. Chaque enfant à son propre rythme. En général, l’enfant va d’abord contrôler le sphincter anal (18 à 21 mois) puis le sphincter vésical (2 ans). Pour l’entrée à l’école maternelle, l’enfant doit être propre le jour (propreté diurne). La propreté nocturne intervient plus tard, aux alentours de 4 ans. L’apprentissage de la propreté demande la participation active et volontaire de l’enfant.
Selon le degré de patience et d'impatience des parents, l'enfant apprendra plus ou moins facilement et rapidement. L’apprentissage de la propreté doit être mené avec souplesse : ni trop tôt, ni trop vite. Il faut laisser au petit le temps de progresser.
Lorsque l'enfant est propre, certaines situations peuvent le faire régresser (nouveau bébé) il peut devenir jaloux, agressif, essayer de nuire au bébé ou régresser (mouiller sa culotte, sucer son pouce). Ce sont des réactions normales et inévitables.
Lors de l'entrée à l'école, un enfant peu rassuré peut aussi exprimer son désarroi. D'autres causes sont possibles : décès, hospitalisation, séparation, maltraitance, disparition d'un animal.
L'adulte doit éviter les tensions, recommencer à encourager l'enfant à être propre, lui apporter soutien et confiance.
IV. Troubles du contrôle des sphincters.
Enurésie :
L'énurésie est souvent causée par :
L’évolution est en général favorable, mais plus l’enfant est âgé, plus l’amélioration est lente. Étant donné que la propreté diurne et la propreté nocturne s’acquièrent entre 3 et 4 ans selon les enfants, le traitement médical ne débutera pas avant 6 ans. Il est également important de motiver l’enfant, de le féliciter quand il n’a pas mouillé ses draps, et surtout de ne pas le punir pour ne pas augmenter son anxiété et aggraver le problème. Il faut supprimer ou atténuer la cause de son anxiété.
Souvent associée à l’énurésie, l’encoprésie est aussi liée à des troubles du comportement (coordination des mouvements, langage, etc.) et/ou psychologiques (opposition, naissance, difficultés familiales ou scolaires, etc.). Cela représente un moyen d’expression violent et asocial, une façon pour l’enfant de dire « non ». Il faut encourager l’enfant à aller aux toilettes, le féliciter lorsqu’il fait ses selles dans le w.-c., ne pas le punir pour éviter d’aggraver le problème. Il faut supprimer ou atténuer la cause de son anxiété, consulter éventuellement un pédopsychiatre pour se faire aider.
Calme et confiance
L’apprentissage de la propreté prend du temps et doit se faire, comme le reste de l’éducation de l’enfant, dans le calme et la confiance.
Attitude positive
Le pot ne doit pas devenir une menace ou une punition. Il ne faut pas forcer l’enfant à y aller, ni le gronder s’il n’a rien fait.
Patience de l’entourage
L’entourage ne doit pas vouloir accélérer le processus au prix d’efforts et de contraintes inutiles pour l’enfant. Ces tentatives sont bien souvent vouées à l’échec et peuvent être sources de troubles pour l’avenir.
Régression
Le phénomène de régression peut survenir, il ne faut pas l’ignorer. L’enfant acquiert la propreté par une alternance de progrès et de régressions.
I. L'acquisition de la propreté.
Avant un an, la mère remarque peut-être que l’enfant va à la selle à une heure régulière : il lui est alors possible de maintenir l’enfant sur son pot quelques secondes. Mais il s’agit là d’un réflexe et non d’un acte volontaire de la part de l’enfant, qui ne peut pas contrôler lui-même ses sphincters avant l’âge de 15-18 mois (âge de la maturation neurologique).
Quand l'enfant rougit et se contracte, on peut le mettre très rapidement sur le pot en lui expliquant ce qu'il va faire, en utilisant les mêmes mots, on montre comment pousser.
La selle obtenue, on félicite afin qu'il ait l'impression d'avoir fait plaisir. Par la suite on peut mettre l'enfant sur le pot à l'heure habituelle de la selle. Il ne faut pas le laisser longtemps car il risquerait de se lasser ou se bloquer.
Le contrôle des urines est plus astreignant, car il faut absolument mettre l’enfant sur le pot lorsqu’il le réclame, sans attendre.
Il faut apprendre à l'enfant à :
II. Maturation.
3 conditions liées à la maturation sont nécessaires.
L’adulte ne doit pas prendre un air dégoûté lorsqu’il le vide, les besoins représentent un « cadeau » que l’enfant vient de faire. Il ne faut pas le laisser trop longtemps, le retirer dès qu’il a fait et ne pas insister plus de dix minutes si rien ne vient. Il ne faut jamais l’humilier, ni faire de comparaisons.
III. Progression.
L'acquisition de la propreté se fait en moyenne du quinzième mois à 2 ans et demi. Chaque enfant à son propre rythme. En général, l’enfant va d’abord contrôler le sphincter anal (18 à 21 mois) puis le sphincter vésical (2 ans). Pour l’entrée à l’école maternelle, l’enfant doit être propre le jour (propreté diurne). La propreté nocturne intervient plus tard, aux alentours de 4 ans. L’apprentissage de la propreté demande la participation active et volontaire de l’enfant.
Selon le degré de patience et d'impatience des parents, l'enfant apprendra plus ou moins facilement et rapidement. L’apprentissage de la propreté doit être mené avec souplesse : ni trop tôt, ni trop vite. Il faut laisser au petit le temps de progresser.
Lorsque l'enfant est propre, certaines situations peuvent le faire régresser (nouveau bébé) il peut devenir jaloux, agressif, essayer de nuire au bébé ou régresser (mouiller sa culotte, sucer son pouce). Ce sont des réactions normales et inévitables.
Lors de l'entrée à l'école, un enfant peu rassuré peut aussi exprimer son désarroi. D'autres causes sont possibles : décès, hospitalisation, séparation, maltraitance, disparition d'un animal.
L'adulte doit éviter les tensions, recommencer à encourager l'enfant à être propre, lui apporter soutien et confiance.
IV. Troubles du contrôle des sphincters.
Enurésie :
L'énurésie est souvent causée par :
L’évolution est en général favorable, mais plus l’enfant est âgé, plus l’amélioration est lente. Étant donné que la propreté diurne et la propreté nocturne s’acquièrent entre 3 et 4 ans selon les enfants, le traitement médical ne débutera pas avant 6 ans. Il est également important de motiver l’enfant, de le féliciter quand il n’a pas mouillé ses draps, et surtout de ne pas le punir pour ne pas augmenter son anxiété et aggraver le problème. Il faut supprimer ou atténuer la cause de son anxiété.
Souvent associée à l’énurésie, l’encoprésie est aussi liée à des troubles du comportement (coordination des mouvements, langage, etc.) et/ou psychologiques (opposition, naissance, difficultés familiales ou scolaires, etc.). Cela représente un moyen d’expression violent et asocial, une façon pour l’enfant de dire « non ». Il faut encourager l’enfant à aller aux toilettes, le féliciter lorsqu’il fait ses selles dans le w.-c., ne pas le punir pour éviter d’aggraver le problème. Il faut supprimer ou atténuer la cause de son anxiété, consulter éventuellement un pédopsychiatre pour se faire aider.
Calme et confiance
L’apprentissage de la propreté prend du temps et doit se faire, comme le reste de l’éducation de l’enfant, dans le calme et la confiance.
Attitude positive
Le pot ne doit pas devenir une menace ou une punition. Il ne faut pas forcer l’enfant à y aller, ni le gronder s’il n’a rien fait.
Patience de l’entourage
L’entourage ne doit pas vouloir accélérer le processus au prix d’efforts et de contraintes inutiles pour l’enfant. Ces tentatives sont bien souvent vouées à l’échec et peuvent être sources de troubles pour l’avenir.
Régression
Le phénomène de régression peut survenir, il ne faut pas l’ignorer. L’enfant acquiert la propreté par une alternance de progrès et de régressions.