L’existence de la réalité sociale et collective nous détermine à etre des êtres sociaux. Nous ne pouvons pas vivre sans les autres. La vie humaine est composée de besoins qui ne peuvent etre satisfaits que collectivement. Mais Simmel montre que nous ne sommes pas que cela et que cette conception produits des effets chez les ind.

1. Depuis, le passage de la communauté à la société entre le 19^ème et le XXème , la vie sociale contemporaine repose sur des abstractions. Nous ne connaissons plus finement les personnes avec qui nous sommes en interactions. Nous avons que des images partielles de ces dernières, des abstractions. L’autre n’est qu’un prof, un camarade. Il y a catégorisation systématique car nous ne pouvons saisir autrui dans son entièreté.
2. Mais l’ind ne se résume pas à ces catégories sociales puisque la vie n’est pas entièrement sociale. Il est une individualité que aucun autre ne peut reconstruire.
3. L’interaction place l’ind dans une double position : quand on fait société, on fait à la fois pleinement partie de l’interaction mais nous sommes aussi en dehors de cette interaction, nous sommes capables par notre réflexivité de nous percevoir de l’extérieur et de juger cette interaction en train de se faire. Donc, la vie sociale se passe phénologiquement : notre façon d’agir est déterminé par l’interaction en elle-même (les gens à qui l’on parle, le caractère plus ou moins formelle) et l’impression que j’ai de cette situation : on agit pas de manière mécanique dans une situation. 

  Les relations numériques à la socialisation  :

• Pour qu’une interaction, une relation se forme : nécessaire d’etre au moins deux. Dans la socialisation à trois, le groupe peut subsister même si une personne le quitte. Une ouverture vers la psychologie sociale ou comment les pensées et les émotions et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle d’autres personnes. 

Une science fondamentale des formes sociales 

L’histoire de nos sociétés est caractérisée par un nombre incalculable d’actions réciproques. La sociologie se doit donc pouvoir saisir le concept de socialisation. Mais il est très compliqué de définir l’ensemble des formes sociales exactes.

Il y a une multitude de types de relations sociales mais toutes sont marquées par le seau de la réversibilité

1. Les rapports de domination.

Les relations contemporaines sont très souvent marquées par une asymétrie de pouvoir.

• -         Enf/parents
• -         Elèves/professeur
• -         Patron/employé
• -         Client/ serveur

Ces rapports asymétriques peuvent etre contrebalancés dans soc modernes car nous changeons constamment de situation, de cercles sociaux et donc de position sociale.

• Exemple : si ce soir je donne des cours de Solfège à monsieur Muller, je deviens la prof et lui l’étudiant.

1. Les rapports de confiance  

Les rapports sociaux modernes sont aussi marqués par la confiance presque aveugle en un ensemble d’individus. On confie nos existences à toute une série d’inconnue

• Illustration : Quand on monte dans un avion, on fait confiance à tout le personnel qui nous ait pourtant complétement inconnu.

Cette confiance aveugle a un caractère réversible aussi. Comme on ne connait jamais l’autre entièrement, il est possible voir certain qu’il est de nombreux secret. Et moi-même j’ai des secrets pour autrui.

Les relations entre les hommes reposent uniquement sur un ensemble réduit de savoir qu’ils ont des autres. 

Lorsqu’il y a mensonge, découverte de non-dit, de dissimulation, ravages important sur la relation -> licenciement par exemple 

Le conflit est une situation d'interdépendance par excellence.

Les causes du conflits (haine, trahison) -> amène la dissociation mais une fois que le conflit a éclaté, il est un mouvement qui sépare et une voie qui mènera à une sorte d’unité quelle qu’elle soit même si elle passe par la destruction de l’une des parties. 

La tragédie de la culture : 

Notre naissance dans telle soc = purement du au hasard, personne ne choisi de naitre dans telle culture, telle soc. Mais le fait est que comme nous sommes socialisés dans une culture donnée et rarement dans une multitude, nous prenons la notre comme naturelle, normale caractérisant les autres comme « étrangères » voir « repoussantes ». Cette culture formate la vie des ind, même du premier nouveau-né mais elle bien objective, elle reste alors que les ind passent.

Au fil des siècles, elle s’est complexifiée arrivant au point où aucun homme ne puisse l’assumer. Plus de Jean Pic de la Mirandole, 

De l’autonomisation à la cristallisation des formes sociales : comment les institutions cristallisent les formes sociales 

Pour satisfaire les besoins humains -> interdépendances -> formations de société -> formes sociales spécifiques

• Pour répondre à la faim -> institué des formes sociales précises et diff selon les cultures mais toutes se sont cristallisées dans les sociétés. On mange tous en Occident avec des couverts mais en Chine avec des bâtons.
• Les formes sociales parviennent à se maintenir dans le temps par les organisations et institutions. Elles ne sont plus de simples moyens mais des fins en elle-même.

On ne pourrait pas manger avec ses mains en France.

• Caricature : l’économie. L’organisation marchande, les formes d’échanges marchands (le troc, la vente) étaient conçues pour répondre à un besoin premier. Désormais ces formes d’organisation marchande qui se caractérisent par le système capitaliste est une fin en soi : la croissance économique : présente dans chaque domaine de nos vie
• Conséquences : ces formes et structures sociales pèsent comme une contrainte sur la vie des individus et leurs créativité. Il ’s’est ainsi formé une scission entre les ind et les formes sociales instituées

La grande conséquence de cette condition moderne :

•  L’individuation de l’ind 

Ce passage de la communauté à la société se caractérisant par

1. l’interdépendance des ind
2. leurs interactions constantes
3. le dvlp d’une culture objective et complexe qui s’impose aux ind

Cela entraine l'individuation des individus. il met cela en avant par l’accroissement des cercles sociaux. Cette ind pluriel est reprise par Lahire qui montre bien que les ind sont attaches à une multitude de groupes qui les influencent et les socialisent. L’ind est le produit de cette structure de la soc moderne !