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Rejet de greffe

I - Introduction


Qexa : Quel est l’ag majeur du rejet de greffe ? Les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité


• Première greffe en 1952 : l’enfant est mort 2 semaines plus tard

• Première greffe réussie : 1954 entre deux jumeaux

• Découverte du système HLA : 1958

• Première transplantation cardiaque : 1967

• Utilisation thérapeutique de ciclosporine (molécule immuno-supprésible) : 1982


Types de greffe :

Xénogreffe : greffe entre 2 individus d’espèces différentes et génétiquement différents

Greffe syngénique : greffe entre 2 individus d’une même espèce et génétiquement similaires (jumeaux)

Greffe allogénique : greffe entre 2 individus génétiquement différents mais même espèce


Concept d’allo-réponse (preuve par expérience) :

On prend 3 souris génétiquement (et génétiquement pures) différentes mais de la même espèce.

On réalise une greffe de peau de la souris marron sur la souris blanche. Au bout de 10 jours il y a rejet (le temps que l’immunité adaptative se mette en place -> LT).

Après ce rejet, on regreffe la peau de la souris marron sur la souris blanche. Cette fois le rejet est immédiat, les LT mémoires se souviennent de la greffe précédente (considéré comme ag étranger donc réponse immédiate).

Ensuite, on greffe un bout de la souris noire sur la souris blanche. Puisque la greffe est inconnue, il se passe 10 jours avant le rejet.


Origine du rejet :

➔ Incompatibilité tissulaire

➔ Polymorphisme génétique = allèles


II - Les antigènes de transplantation

1/ Les antigènes majeurs d’histocompatibilité


On possède tous des gènes codant pour les molécules du CMH mais chaque personne a un allèle différent.

Les principaux antigènes d'histocompatibilité sont des glycoprotéines codées par des gènes de l'antigène leucocytaire humain (HLA) tandis que les antigènes d'histocompatibilité mineurs sont de petits peptides codés par des chromosomes autosomiques ou par le chromosome Y.


a) Antigènes mineurs d’histocompatibilité

Ag issus d’un gène mois polymorphes (moins de versions du gène).


Par exemple : chromosome XX et XY : les hommes vont exprimer des protéines que les femmes ne possèdent pas. On ne peut pas transplanter un organe d’un donneur masculin vers une receveuse. L’inverse est cependant possible


Les Ag du groupe sanguin sont des sucres qui s’ajoutent à l’antigène H qui est l’antigène de base


Activation des LTnaïf : reconnaissance allogénique indirecte


Les LTnaïfs sont activés par des cellules dendritiques/macrophage dans le ganglion. Les CPA présentent des alloantigènes (= Ag majeur ou mineur) grâce aux molécules du CMH (la CPA aura phagocyté des débris cellulaires du greffon








Représente 1% des cas


Une cellule dendritique du donneur est greffée avec l’organe, elle présente des peptides du donneur. Sauf que le CMH du donneur va mimer la structure du CMH du receveur avec un microbe.


Ce complexe va faire croire au LTnaïf qu’il s’agit d’un microbe


Il existe 3 types de rejets :

  • Rejet hyper aigu : se déroule dans les heures / jours qui suivent la greffe. Il est dû au Ac préformé présent avant la greffe. Peut être dû à une greffe précédente, les ac vont activer la voie classique du complément. Induit une destruction du système vasculaire et l’organe meure par manque d’oxygénation (=nécrose ischémique)
  • Rejet aigu : se déroule dans les jours/semaines qui suivent la greffe. Elle est dû à une réponse dirigée contre les Ag majeurs des molécules du CMH. Fait intervenir une réponse immunitaire classique. C’est l’inflammation provoqué par la réponse immunitaire qui va provoquer une réponse ischémique
  • Rejet chronique : peut se dérouler jusqu’à quelques années après la greffe. Elle est dû à une réponse contre les Ag mineurs -> nécrose ischémique


4/ réaction de rejets

Cross-match lymphocytaire : Permet d’identifier la présence d’anticorps dirigé contre des Ag du greffon


1) Prélèvement et chauffage (56°C) du sérum du receveur

2) Ajout d’une quantité standardisée de molécules du complément

3) Ajout de leucocytes du donneurs (qui portent l’Ag) et intercalant de l’adn fluo Résultat : + = nombreuses cellules marquées ; - = peu de cellules marquées


Rejet de greffe

I - Introduction


Qexa : Quel est l’ag majeur du rejet de greffe ? Les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité


• Première greffe en 1952 : l’enfant est mort 2 semaines plus tard

• Première greffe réussie : 1954 entre deux jumeaux

• Découverte du système HLA : 1958

• Première transplantation cardiaque : 1967

• Utilisation thérapeutique de ciclosporine (molécule immuno-supprésible) : 1982


Types de greffe :

Xénogreffe : greffe entre 2 individus d’espèces différentes et génétiquement différents

Greffe syngénique : greffe entre 2 individus d’une même espèce et génétiquement similaires (jumeaux)

Greffe allogénique : greffe entre 2 individus génétiquement différents mais même espèce


Concept d’allo-réponse (preuve par expérience) :

On prend 3 souris génétiquement (et génétiquement pures) différentes mais de la même espèce.

On réalise une greffe de peau de la souris marron sur la souris blanche. Au bout de 10 jours il y a rejet (le temps que l’immunité adaptative se mette en place -> LT).

Après ce rejet, on regreffe la peau de la souris marron sur la souris blanche. Cette fois le rejet est immédiat, les LT mémoires se souviennent de la greffe précédente (considéré comme ag étranger donc réponse immédiate).

Ensuite, on greffe un bout de la souris noire sur la souris blanche. Puisque la greffe est inconnue, il se passe 10 jours avant le rejet.


Origine du rejet :

➔ Incompatibilité tissulaire

➔ Polymorphisme génétique = allèles


II - Les antigènes de transplantation

1/ Les antigènes majeurs d’histocompatibilité


On possède tous des gènes codant pour les molécules du CMH mais chaque personne a un allèle différent.

Les principaux antigènes d'histocompatibilité sont des glycoprotéines codées par des gènes de l'antigène leucocytaire humain (HLA) tandis que les antigènes d'histocompatibilité mineurs sont de petits peptides codés par des chromosomes autosomiques ou par le chromosome Y.


a) Antigènes mineurs d’histocompatibilité

Ag issus d’un gène mois polymorphes (moins de versions du gène).


Par exemple : chromosome XX et XY : les hommes vont exprimer des protéines que les femmes ne possèdent pas. On ne peut pas transplanter un organe d’un donneur masculin vers une receveuse. L’inverse est cependant possible


Les Ag du groupe sanguin sont des sucres qui s’ajoutent à l’antigène H qui est l’antigène de base


Activation des LTnaïf : reconnaissance allogénique indirecte


Les LTnaïfs sont activés par des cellules dendritiques/macrophage dans le ganglion. Les CPA présentent des alloantigènes (= Ag majeur ou mineur) grâce aux molécules du CMH (la CPA aura phagocyté des débris cellulaires du greffon








Représente 1% des cas


Une cellule dendritique du donneur est greffée avec l’organe, elle présente des peptides du donneur. Sauf que le CMH du donneur va mimer la structure du CMH du receveur avec un microbe.


Ce complexe va faire croire au LTnaïf qu’il s’agit d’un microbe


Il existe 3 types de rejets :

  • Rejet hyper aigu : se déroule dans les heures / jours qui suivent la greffe. Il est dû au Ac préformé présent avant la greffe. Peut être dû à une greffe précédente, les ac vont activer la voie classique du complément. Induit une destruction du système vasculaire et l’organe meure par manque d’oxygénation (=nécrose ischémique)
  • Rejet aigu : se déroule dans les jours/semaines qui suivent la greffe. Elle est dû à une réponse dirigée contre les Ag majeurs des molécules du CMH. Fait intervenir une réponse immunitaire classique. C’est l’inflammation provoqué par la réponse immunitaire qui va provoquer une réponse ischémique
  • Rejet chronique : peut se dérouler jusqu’à quelques années après la greffe. Elle est dû à une réponse contre les Ag mineurs -> nécrose ischémique


4/ réaction de rejets

Cross-match lymphocytaire : Permet d’identifier la présence d’anticorps dirigé contre des Ag du greffon


1) Prélèvement et chauffage (56°C) du sérum du receveur

2) Ajout d’une quantité standardisée de molécules du complément

3) Ajout de leucocytes du donneurs (qui portent l’Ag) et intercalant de l’adn fluo Résultat : + = nombreuses cellules marquées ; - = peu de cellules marquées

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