Partielo | Create your study note online quickly
Lycée
Terminale

Peut-on ne pas être soi-même ?

Philosophie

Définition

Etre un soi, une personne, un individu
Etre un soi consiste à avoir conscience (des autres choses et de soi-même), avoir des sentiments complexes, avoir une raison, avoir des désirs. Dimensions temporelles : le présent, c'est-à-dire la présence des choses ; l'avenir, c'est-à-dire des projets sur le long terme ; et le passé, c'est-à-dire que nous possédons tous un passé et des souvenirs.
Etre soi-même
Etre soi-même consiste à mener une vie que nous désirons avoir. Etre ce que nous sommes au plus profond de nous. Réaliser ses projets essentiels. Nous ne sommes pas nous-mêmes lorsque nous sommes sous l'emprise des drogues, de l'alcool, de la colère etc.

L'inconscient peut m'empêcher d'être moi-même : Freud, les 5 leçons de la psychanalyse.

Toute personne possède un "ça", c'est-à-dire un ensemble de pulsions et de désirs ; et d'un "surmoi", c'est-à-dire d'un ensemble de devoirs que nous croyons sincèrement justes et bons et que nous voulons respecter, les devoirs viennent de l'éducation, donc de la famille et de la société.


Il existe deux types de pulsions :

  • Les pulsions de mort : C'est une pulsion qui implique la destruction de l'autre, une cassure d'un lien etc.
  • Les pulsions de vie : Un lien est établit, ou une unité avec l'autre etc.


Quelques fois, il y a un conflit entre le ça et le surmoi. La mauvaise solution consiste à cacher ses désirs, à les refouler.


L'inconscient correspond aux désirs refoulés et aux mécanismes de résistance pour éviter de prendre conscience de nos désirs refoulés.


La personne qui refoule ses désirs ressent un profond mal-être, elle ne sait même plus qui elle est, elle a beau tout avoir, elle ressentira de la souffrance.


Les désirs refoulés ressortent malgré tout, qu'on le veuille ou non : dans les lapsus, dans les gestes manqués et dans les rêves.


Pour prendre conscience de ses désirs, il faut aller voir un psychothérapeute. Il faut parler à l'autre. Cet autre ne peut jamais être quelqu'un de l'entourage car il vont nous imposer un surmoi. L'autre ne doit pas ou peu parler. La parole guérit.

Le moi n'existe pas : Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.

Pour Descartes, une personne est une, unique et reste la même dans le temps malgré les changements qu'elle subit (identité). Le corps n'est pas un, n'est pas unique et change constamment.

L'individu est un esprit indépendant du corps. Mon corps change, mes pensées changent, mais je suis un esprit unique, qui reste le même.

Il y a cependant un certain rapport d'étrangeté avec mon propre corps car je ne suis pas mon corps ; et un rapport d'intimité avec mon corps car mon corps influence mon esprit et inversement.


Pour Locke, c'est impossible de savoir si nous sommes un esprit indépendant du corps ou un corps. La seule source de connaissances sont nos sens et ils ne nous diront jamais rien à ce sujet (scepticisme).

Je suis la même personne si je me considère comme étant la même personne grâce à la mémoire et aux souvenirs.










Pour Nietzsche, je se suis qu'un corps. Mon corps meurt, je meurs.

Mon esprit n'est que le produit de mon corps. Mes pensées sont le produit de mon cerveau.

Le corps est l'ensemble de pulsions et de forces qui s'expriment à travers des organes qui vivent et fonctionnent d'eux-mêmes.

A chaque fois, il y a une pulsion qui domine les autres.


Le moi n'est que le corps qui prend conscience de lui-même et de ses pulsions. Le moi n'existe pas ; ce n'est pas moi qui bouge mon bras, mais c'est mon corps qui se meut de lui-même.

Tout mon corps recherche la puissance (l'obéissance de l'autre afin de pouvoir réaliser ses pulsions). Le corps ne recherche pas le bonheur (la puissance passe par la souffrance) ni simplement le fait de survivre.

Lycée
Terminale

Peut-on ne pas être soi-même ?

Philosophie

Définition

Etre un soi, une personne, un individu
Etre un soi consiste à avoir conscience (des autres choses et de soi-même), avoir des sentiments complexes, avoir une raison, avoir des désirs. Dimensions temporelles : le présent, c'est-à-dire la présence des choses ; l'avenir, c'est-à-dire des projets sur le long terme ; et le passé, c'est-à-dire que nous possédons tous un passé et des souvenirs.
Etre soi-même
Etre soi-même consiste à mener une vie que nous désirons avoir. Etre ce que nous sommes au plus profond de nous. Réaliser ses projets essentiels. Nous ne sommes pas nous-mêmes lorsque nous sommes sous l'emprise des drogues, de l'alcool, de la colère etc.

L'inconscient peut m'empêcher d'être moi-même : Freud, les 5 leçons de la psychanalyse.

Toute personne possède un "ça", c'est-à-dire un ensemble de pulsions et de désirs ; et d'un "surmoi", c'est-à-dire d'un ensemble de devoirs que nous croyons sincèrement justes et bons et que nous voulons respecter, les devoirs viennent de l'éducation, donc de la famille et de la société.


Il existe deux types de pulsions :

  • Les pulsions de mort : C'est une pulsion qui implique la destruction de l'autre, une cassure d'un lien etc.
  • Les pulsions de vie : Un lien est établit, ou une unité avec l'autre etc.


Quelques fois, il y a un conflit entre le ça et le surmoi. La mauvaise solution consiste à cacher ses désirs, à les refouler.


L'inconscient correspond aux désirs refoulés et aux mécanismes de résistance pour éviter de prendre conscience de nos désirs refoulés.


La personne qui refoule ses désirs ressent un profond mal-être, elle ne sait même plus qui elle est, elle a beau tout avoir, elle ressentira de la souffrance.


Les désirs refoulés ressortent malgré tout, qu'on le veuille ou non : dans les lapsus, dans les gestes manqués et dans les rêves.


Pour prendre conscience de ses désirs, il faut aller voir un psychothérapeute. Il faut parler à l'autre. Cet autre ne peut jamais être quelqu'un de l'entourage car il vont nous imposer un surmoi. L'autre ne doit pas ou peu parler. La parole guérit.

Le moi n'existe pas : Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.

Pour Descartes, une personne est une, unique et reste la même dans le temps malgré les changements qu'elle subit (identité). Le corps n'est pas un, n'est pas unique et change constamment.

L'individu est un esprit indépendant du corps. Mon corps change, mes pensées changent, mais je suis un esprit unique, qui reste le même.

Il y a cependant un certain rapport d'étrangeté avec mon propre corps car je ne suis pas mon corps ; et un rapport d'intimité avec mon corps car mon corps influence mon esprit et inversement.


Pour Locke, c'est impossible de savoir si nous sommes un esprit indépendant du corps ou un corps. La seule source de connaissances sont nos sens et ils ne nous diront jamais rien à ce sujet (scepticisme).

Je suis la même personne si je me considère comme étant la même personne grâce à la mémoire et aux souvenirs.










Pour Nietzsche, je se suis qu'un corps. Mon corps meurt, je meurs.

Mon esprit n'est que le produit de mon corps. Mes pensées sont le produit de mon cerveau.

Le corps est l'ensemble de pulsions et de forces qui s'expriment à travers des organes qui vivent et fonctionnent d'eux-mêmes.

A chaque fois, il y a une pulsion qui domine les autres.


Le moi n'est que le corps qui prend conscience de lui-même et de ses pulsions. Le moi n'existe pas ; ce n'est pas moi qui bouge mon bras, mais c'est mon corps qui se meut de lui-même.

Tout mon corps recherche la puissance (l'obéissance de l'autre afin de pouvoir réaliser ses pulsions). Le corps ne recherche pas le bonheur (la puissance passe par la souffrance) ni simplement le fait de survivre.

Back

Actions

Actions