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Lycée
Terminale

L'expression des sentiments

Philosophie analytique
  1. Les sentiments moraux :
  • SAINT AUGUSTIN (IVe) :

- Les Confessions (397-401 ap J-C) ➔ autobiographie où le st évoq vie de débauche (//St François) av convers° Christ et se blâme pr fautes commises envers Dieu.

- exp. du remord = m si pardon divin, morsure passé tjrs présente & coeur se panse X

  • ROUSSEAU (XVIIIe)

- H = naturellemt sensible + doué d'imaginat° & de pitié => source 1er sentimt moral ("instinct divin, disposit° innée") c/o enfant envers semblables/animaux souffrant

- Pb : enfant trop tôt en société (surtt XVIIIe avec règne privilèges + dèv dangereux progrès (cf. Ridicule, Leconte, 1996) ➔ explos° orgueil & corrupt° âme ➔ ado impitoyable (car d'abord enfant-roi) & dénaturé

- Préfère vivre en accord avec Nat' (//éducat°) ➔ Réhabilitat° sensibilité = romantisme (exaltat° pass° + Moi souffrant (// Les souffrances du jeune Werther, Goethe, 1787) ≠ Lumières, raison, progrès technique ➔ rejet

  • HUTCHESON :

- représentant mvt sentimentalisme moral

- thèse : ts ls hommes possèdent sensibilité qui ls dote sens moral inné Hobbes & Locke invitent ds leurs philo à relativiser valeurs morales en les pensant comme résultat de convent° sociales.


  • SCHOPENHAUER (XIXe)

- Le Fondement de la Morale (1840) : source altruisme (!! qualité non partaée par tous !!) = capacité nat' pitié X raison car ne garantit pas la moralité nos act°

- ex : le jugemt d'1 ê intelligent (rationnel) & raisonnable (appliqué au respect règles) mais manquant de sensibilité (incapable se déterminer à agir selon sentimt pitié), peut révéler rigidité et sécheresse de

coeur, affectant négativemt sa relat° au monde, à autrui, à lui-m


  • SMITH & HUME : source altruisme = sympathie => capacité à

comprendre ce que l'autre ressent/pense, permet éprouver compass° (= capacité à souffrir de la souffrance éprouvée par autrui)


2 . Les sentiments esthétiques :

La Q° du Beau (son exp. sensible) naît au XVIIIᵉ

- avant : c/o Modernes ➔ vis° rationelle = relative à normes (canons géométriques & maths cf. jardins à la Fr, Homme de Vitruve...).

≠ RUPTURE

- mtn: Beau // sensibilité. B = progressivemt ABSOLU. Inspo Leibnitz : forme de perfect° perceptible par sensibilité ➔ confus° sensible = plus un obstacle (cf. "je-ne-sais-quoi" ➔ chaque sensibilité confuse = composée bcp petits éléments imperceptible ("bruit vague" = M gouttelettes)


  • BAUMGARTEN (XVIIIᵉ)

- Aesthetica (rèf sensat° agréable ou pénible en grec), 1750

- New def esthétique = science de la connaissance sensible ➔ réhablitat° sensiblité av infériorisée

- inspi philo LEIBNIZ : infos sens = confuses/trompeuses (//Platon) car contradictoires (//Descartes ➔ impossible fonder science rationnelle dessus) + st trop complexes => composées milliers mini-percept° infinitésimales inaperçues (apercept° gouttelettes; bruit G vague) indescriptibles ("Je-ne-sais-quoi")) => Gestal theory (XIXe)

- Beau = perfect° perceptible par sensibilité ➔ confus° sens (=> = 1 obstacle franchissable

" la fin de l'esthétique est la perfect° de la connaissance sensible comme telle, càd de la beauté"

=> rupture : beauté ≠ proport° mathématiq ➔ new horizon esthétique => on ne peut démontrer beauté oeuvre mais possibilité la ressentir !

- propre sensible : 1) éveiler imaginat° ➔ 2) éveiller intellect

- H : Scientifique ➔ connaissance universelle ≠ génie artistique ➔ détail "singulier".


  • KANT (XVIIIᵉ)

- La critique de la faculté de juger, 1790

- déf l'H = ê à la fois intelligible (raison) & sensible (sentiment). Sa déf du Beau réconcilie les 2.

D'hab, on pense que ls H sont ok entre eux grâce logique Mais beau = m pouvoir de réconciliat° ➔ dimension UNIVERSELLE.

"Le beau est ce qui plaît universellemt sans concept"

Alors BEAU = UNIVERSALITÉ SUBJECTIVE.

- Subjective car résulte d'1 sensibilité de chacun face à œuvre singulière. MAIS universelle car tt H doit pouv' ressentir m sentimt (de Beau) à la vue d'1 œuvre pourvu qu'il l'aborde de façon désintéressée.

!! Paradoxe : beau = unique (//œuvre) + universelle (dépasse m subjectivité) !!

Cmt ce qui est unique, fait par un seul H peut plaire à ts ?

➔ pr Platon (cf. La République) = objet sensible participe Idée intelligible (pr lui, Vérité = ds le monde des Idées & du sensible➔ 1) universelle beauté & 2) œuvre car ne fait que participer.L'artiste part dc de l'Idée, du concept et l'applique à l'œuvre = jugement déterminant.

➔ pr Kant : goût ≠ jugmt de connaissance. L'artiste ≠ savant → part de l'œuvre réalisée & sentimt de plaisir qu'il suscite prns élève vers ce qui semble beau universellement = jugement réfléchissant.


BEAU ≠ AGRÉABLE

!! Tt 2 causent sensat° satisfact° face à 1 situat° mais concepts dif' !!

➔ L'agréable (ce que la + part des gens ressentent en réalité qd ils voient une Belle œuvre) = puremt subjectif ➔ projette intérêts perso & désirs sur œuvre (ex : tableau paysager). Son jugemt se fonde sur sentimt particulier.

➔ Le Beau : universalité subjective (≠ pur jugement de goût).

Condit° pr percevoir le B : accorder à l'œuvre la "percept° purement désintéressée" que constitue la contemplat°. Il faut se sentir lib par rapport à la satisfaction qu'il prend à l'objet (➔ aucune considération perso). B ≠ concept car il n'existe pas de concept lié au sentiment de plaisir (relève du génie)


4 critères du jugmt esthétique :

  • plaisir désintéressé (=décentrement)
  • sens commun (plaît sans concept) ➔ transcende cultures & époques
  • beauté = fin en soi MAIS l'artiste ne recherche pas la perfection (beauté libre).
  • beau ≠ vérité scientifique démontrable ➔ il faut ressentir la beauté : c'est jugemt subjectif qui rend l'oeuvre belle X ce que représente l'artiste.


➔ L'artiste n'est ni un artisan qui suit des règles ni un savant qui crée à partir d'un concept. L'artiste = génie (relie sa sensibilité + la nôtre pr ns élever vers sens universel). Ne suit pas règles mais les invente (sensibilité + imagination). Ne sait pas cmt lui est venue l'idée ("spontané c⁰ la nature") & son œuvre ne peut pas s'expliquer scientifiquement.


"Le génie est la disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne ses règles à l'art" (ex : Mozart).


"le beau est le simple du bien moral"

➔ vertu sentimt beau : se contente X produire sensat° éphémère agréable mais créé commu car se partage & réconcilie => au service du bien & de l'âme (qui se détache prog. ds besoins du corps & désirs)


3. Les sentiments existentiels :


  • KIEERKEGAARD (XIXe)

- Traité du desespoir (1849) : angoisse = épreuve essentielle existence H (//Genèse : angoisse Adam face interdit divin manger pomme car lui fait pressentir possibilité de pouvoir transgresser l'ordre) car H face infinité possibles ave exigence donner sens à son existence

- repris ensuite par Heidegger & Sartre pr sa philo de l'existentialisme


4. Le point de vue de la sociologie :

  • DEWEY (XXe)

- exp. sensibilité : spontanée & irréfléchie. Se développe grâce l'éduc' & l'exp. perso => transforme indiv' & créé commu + empatique & unie

- exprimer ses émot° à autrui permet d'en prendre conscience puis ls transformer/sublimer (par l'art par ex)

  • BOURDIEU (XXe)

- exp. sensibilité unique c/o chacun. lié (y compris pr e corps) à l'intégrat° sociale de normes culturelles

Lycée
Terminale

L'expression des sentiments

Philosophie analytique
  1. Les sentiments moraux :
  • SAINT AUGUSTIN (IVe) :

- Les Confessions (397-401 ap J-C) ➔ autobiographie où le st évoq vie de débauche (//St François) av convers° Christ et se blâme pr fautes commises envers Dieu.

- exp. du remord = m si pardon divin, morsure passé tjrs présente & coeur se panse X

  • ROUSSEAU (XVIIIe)

- H = naturellemt sensible + doué d'imaginat° & de pitié => source 1er sentimt moral ("instinct divin, disposit° innée") c/o enfant envers semblables/animaux souffrant

- Pb : enfant trop tôt en société (surtt XVIIIe avec règne privilèges + dèv dangereux progrès (cf. Ridicule, Leconte, 1996) ➔ explos° orgueil & corrupt° âme ➔ ado impitoyable (car d'abord enfant-roi) & dénaturé

- Préfère vivre en accord avec Nat' (//éducat°) ➔ Réhabilitat° sensibilité = romantisme (exaltat° pass° + Moi souffrant (// Les souffrances du jeune Werther, Goethe, 1787) ≠ Lumières, raison, progrès technique ➔ rejet

  • HUTCHESON :

- représentant mvt sentimentalisme moral

- thèse : ts ls hommes possèdent sensibilité qui ls dote sens moral inné Hobbes & Locke invitent ds leurs philo à relativiser valeurs morales en les pensant comme résultat de convent° sociales.


  • SCHOPENHAUER (XIXe)

- Le Fondement de la Morale (1840) : source altruisme (!! qualité non partaée par tous !!) = capacité nat' pitié X raison car ne garantit pas la moralité nos act°

- ex : le jugemt d'1 ê intelligent (rationnel) & raisonnable (appliqué au respect règles) mais manquant de sensibilité (incapable se déterminer à agir selon sentimt pitié), peut révéler rigidité et sécheresse de

coeur, affectant négativemt sa relat° au monde, à autrui, à lui-m


  • SMITH & HUME : source altruisme = sympathie => capacité à

comprendre ce que l'autre ressent/pense, permet éprouver compass° (= capacité à souffrir de la souffrance éprouvée par autrui)


2 . Les sentiments esthétiques :

La Q° du Beau (son exp. sensible) naît au XVIIIᵉ

- avant : c/o Modernes ➔ vis° rationelle = relative à normes (canons géométriques & maths cf. jardins à la Fr, Homme de Vitruve...).

≠ RUPTURE

- mtn: Beau // sensibilité. B = progressivemt ABSOLU. Inspo Leibnitz : forme de perfect° perceptible par sensibilité ➔ confus° sensible = plus un obstacle (cf. "je-ne-sais-quoi" ➔ chaque sensibilité confuse = composée bcp petits éléments imperceptible ("bruit vague" = M gouttelettes)


  • BAUMGARTEN (XVIIIᵉ)

- Aesthetica (rèf sensat° agréable ou pénible en grec), 1750

- New def esthétique = science de la connaissance sensible ➔ réhablitat° sensiblité av infériorisée

- inspi philo LEIBNIZ : infos sens = confuses/trompeuses (//Platon) car contradictoires (//Descartes ➔ impossible fonder science rationnelle dessus) + st trop complexes => composées milliers mini-percept° infinitésimales inaperçues (apercept° gouttelettes; bruit G vague) indescriptibles ("Je-ne-sais-quoi")) => Gestal theory (XIXe)

- Beau = perfect° perceptible par sensibilité ➔ confus° sens (=> = 1 obstacle franchissable

" la fin de l'esthétique est la perfect° de la connaissance sensible comme telle, càd de la beauté"

=> rupture : beauté ≠ proport° mathématiq ➔ new horizon esthétique => on ne peut démontrer beauté oeuvre mais possibilité la ressentir !

- propre sensible : 1) éveiler imaginat° ➔ 2) éveiller intellect

- H : Scientifique ➔ connaissance universelle ≠ génie artistique ➔ détail "singulier".


  • KANT (XVIIIᵉ)

- La critique de la faculté de juger, 1790

- déf l'H = ê à la fois intelligible (raison) & sensible (sentiment). Sa déf du Beau réconcilie les 2.

D'hab, on pense que ls H sont ok entre eux grâce logique Mais beau = m pouvoir de réconciliat° ➔ dimension UNIVERSELLE.

"Le beau est ce qui plaît universellemt sans concept"

Alors BEAU = UNIVERSALITÉ SUBJECTIVE.

- Subjective car résulte d'1 sensibilité de chacun face à œuvre singulière. MAIS universelle car tt H doit pouv' ressentir m sentimt (de Beau) à la vue d'1 œuvre pourvu qu'il l'aborde de façon désintéressée.

!! Paradoxe : beau = unique (//œuvre) + universelle (dépasse m subjectivité) !!

Cmt ce qui est unique, fait par un seul H peut plaire à ts ?

➔ pr Platon (cf. La République) = objet sensible participe Idée intelligible (pr lui, Vérité = ds le monde des Idées & du sensible➔ 1) universelle beauté & 2) œuvre car ne fait que participer.L'artiste part dc de l'Idée, du concept et l'applique à l'œuvre = jugement déterminant.

➔ pr Kant : goût ≠ jugmt de connaissance. L'artiste ≠ savant → part de l'œuvre réalisée & sentimt de plaisir qu'il suscite prns élève vers ce qui semble beau universellement = jugement réfléchissant.


BEAU ≠ AGRÉABLE

!! Tt 2 causent sensat° satisfact° face à 1 situat° mais concepts dif' !!

➔ L'agréable (ce que la + part des gens ressentent en réalité qd ils voient une Belle œuvre) = puremt subjectif ➔ projette intérêts perso & désirs sur œuvre (ex : tableau paysager). Son jugemt se fonde sur sentimt particulier.

➔ Le Beau : universalité subjective (≠ pur jugement de goût).

Condit° pr percevoir le B : accorder à l'œuvre la "percept° purement désintéressée" que constitue la contemplat°. Il faut se sentir lib par rapport à la satisfaction qu'il prend à l'objet (➔ aucune considération perso). B ≠ concept car il n'existe pas de concept lié au sentiment de plaisir (relève du génie)


4 critères du jugmt esthétique :

  • plaisir désintéressé (=décentrement)
  • sens commun (plaît sans concept) ➔ transcende cultures & époques
  • beauté = fin en soi MAIS l'artiste ne recherche pas la perfection (beauté libre).
  • beau ≠ vérité scientifique démontrable ➔ il faut ressentir la beauté : c'est jugemt subjectif qui rend l'oeuvre belle X ce que représente l'artiste.


➔ L'artiste n'est ni un artisan qui suit des règles ni un savant qui crée à partir d'un concept. L'artiste = génie (relie sa sensibilité + la nôtre pr ns élever vers sens universel). Ne suit pas règles mais les invente (sensibilité + imagination). Ne sait pas cmt lui est venue l'idée ("spontané c⁰ la nature") & son œuvre ne peut pas s'expliquer scientifiquement.


"Le génie est la disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne ses règles à l'art" (ex : Mozart).


"le beau est le simple du bien moral"

➔ vertu sentimt beau : se contente X produire sensat° éphémère agréable mais créé commu car se partage & réconcilie => au service du bien & de l'âme (qui se détache prog. ds besoins du corps & désirs)


3. Les sentiments existentiels :


  • KIEERKEGAARD (XIXe)

- Traité du desespoir (1849) : angoisse = épreuve essentielle existence H (//Genèse : angoisse Adam face interdit divin manger pomme car lui fait pressentir possibilité de pouvoir transgresser l'ordre) car H face infinité possibles ave exigence donner sens à son existence

- repris ensuite par Heidegger & Sartre pr sa philo de l'existentialisme


4. Le point de vue de la sociologie :

  • DEWEY (XXe)

- exp. sensibilité : spontanée & irréfléchie. Se développe grâce l'éduc' & l'exp. perso => transforme indiv' & créé commu + empatique & unie

- exprimer ses émot° à autrui permet d'en prendre conscience puis ls transformer/sublimer (par l'art par ex)

  • BOURDIEU (XXe)

- exp. sensibilité unique c/o chacun. lié (y compris pr e corps) à l'intégrat° sociale de normes culturelles

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