Le sujet n’est pas effaçable, il est nécessaire à la constitution de la phrase.
Il peut être de plusieurs natures :
- groupe nominal
- pronom
- tout autre forme qui peut commuter avec ces deux structures
Ex : Souffler n’est pas jouer. (infinitif à valeur nominale).
→ Le pronom relatif « qui » peut être sujet.
→ Les propositions complétives peuvent être sujet.
- La pronominalisation
- remplacer le sujet par un pronom
Ex : Cette histoire intrigue mon frère. Elle intrigue mon frère.
- L’extraction par « c’est…qui »
- pratique pour délimiter les sujets longs
Ex : Cette histoire intrigue mon frère. C’est cette histoire qui intrigue mon frère.
- La transformation passive
- le sujet devient complément d’agent du verbe au passif
Ex : Cette histoire intrigue mon frère. Mon frère est intrigué par cette histoire.
La langue française fait intervenir des critères de position pour permettre l’identification du sujet.
Le plus souvent, le sujet est placé à gauche du verbe. Il est souvent dans le premier groupe de la phrase.
Cependant, le sujet :
- n’est pas toujours le premier constituant de la phrase
- peut être séparé du verbe par un mot ou un groupe de mots
→ complément circonstanciel, prop. enchâssée, adverbe, pronom personnel
- peut être à droite du verbe
→ phrases interrogatives
→ périphrases verbales (ex : Vienne la nuit, sonne l’heure.)
Certains verbes on le plus souvent des constructions personnelles mais peuvent se rencontrer à la forme impersonnelle.
Ex : Il court de drôles de bruits. // Il est arrivé quelque chose.
Ces verbes présentent alors un double sujet :
- Un sujet grammatical = sujet apparent
- possède les propriétés formelles du sujet
- Un sujet logique = sujet réel
- porte des propriétés sémantiques qui font de lui le « sujet » de la phrase (c’est-à-dire le thème principal de la phrase)
Ex : Il est arrivé un accident. → « Il » est le sujet grammatical, « un accident » est le sujet logique.