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La crise de 1929

Définition

Crise économique
Période durant laquelle une économie subit un ralentissement ou une récession, caractérisée par une diminution de la production, une hausse du chômage et une perte de confiance des investisseurs.
Cycle économique
Phénomène décrivant l'alternance de périodes de croissance et de récession dans une économie.
Sous-emploi
Situation où tous les individus souhaitant travailler ne trouvent pas d'emploi en raison d'une demande insuffisante de biens et de services dans l'économie.

Les explications traditionnelles sont insuffisantes

Les lectures libérales de la crise

Selon les économistes libéraux, la crise de 1929 est un phénomène exogène qui ne remet pas fondamentalement en question la stabilité du capitalisme. Lionel Robbins, par exemple, a critiqué les entraves au marché telles que les négociations salariales collectives et les désordres monétaires, illustrant comment ces facteurs ont exacerbé la crise. Milton Friedman, quant à lui, a mis en avant le rôle crucial joué par la Réserve fédérale qui, par son inaction, a aggravé les effets de la crise en réduisant la masse monétaire.

Des analyses hétérodoxes

Pour Joseph Schumpeter, la crise de 1929 est une convergence de plusieurs cycles économiques au même moment, ce qui expliquerait son intensité. Les marxistes, comme Eugène Varga, voient la crise comme un phénomène endogène, une conséquence des contradictions internes au capitalisme. Enfin, Irving Fischer attribue la gravité de la crise à une 'déflation par la dette', où un excès de dettes conduit à des désinvestissements provoquant une spirale déflationniste.

La crise engendre un renouveau de l'analyse économique des crises

La crise de 1929 à l'origine de la pensée keynésienne

John Maynard Keynes a réagi à la crise en proposant une nouvelle théorie économique. Contrairement à la pensée classique, il affirme que l'économie peut atteindre un équilibre de sous-emploi et requiert une intervention étatique pour se redresser. Bien que les mesures de relance keynésiennes n'aient pas été immédiatement adoptées pendant la crise, elles ont influencé les politiques économiques des années suivantes.

Les nouvelles hypothèses de l'école de la régulation

L'approche de la régulation considère la crise de 1929 comme un point de transition d'un mode de régulation concurrentiel à un mode monopolistique. Le régime d'accumulation intensive fondé sur des gains de productivité n'a pas trouvé de débouchés suffisants, ce qui a contribué à la crise. Une réponse institutionnelle est donc nécessaire, avec un rôle actif de l'État pour soutenir la demande.

A retenir :

La crise de 1929 a révélé les limites des théories économiques traditionnelles face à une dépression de grande ampleur. Elle a marqué un tournant pour les économistes, qui ont dû repenser la dynamique des crises économiques et le rôle de l'État. Au-delà d'une simple perturbation conjoncturelle, la crise a mis en lumière les transformations majeures nécessaires pour adapter le capitalisme à un environnement économique en mutation.

La crise de 1929

Définition

Crise économique
Période durant laquelle une économie subit un ralentissement ou une récession, caractérisée par une diminution de la production, une hausse du chômage et une perte de confiance des investisseurs.
Cycle économique
Phénomène décrivant l'alternance de périodes de croissance et de récession dans une économie.
Sous-emploi
Situation où tous les individus souhaitant travailler ne trouvent pas d'emploi en raison d'une demande insuffisante de biens et de services dans l'économie.

Les explications traditionnelles sont insuffisantes

Les lectures libérales de la crise

Selon les économistes libéraux, la crise de 1929 est un phénomène exogène qui ne remet pas fondamentalement en question la stabilité du capitalisme. Lionel Robbins, par exemple, a critiqué les entraves au marché telles que les négociations salariales collectives et les désordres monétaires, illustrant comment ces facteurs ont exacerbé la crise. Milton Friedman, quant à lui, a mis en avant le rôle crucial joué par la Réserve fédérale qui, par son inaction, a aggravé les effets de la crise en réduisant la masse monétaire.

Des analyses hétérodoxes

Pour Joseph Schumpeter, la crise de 1929 est une convergence de plusieurs cycles économiques au même moment, ce qui expliquerait son intensité. Les marxistes, comme Eugène Varga, voient la crise comme un phénomène endogène, une conséquence des contradictions internes au capitalisme. Enfin, Irving Fischer attribue la gravité de la crise à une 'déflation par la dette', où un excès de dettes conduit à des désinvestissements provoquant une spirale déflationniste.

La crise engendre un renouveau de l'analyse économique des crises

La crise de 1929 à l'origine de la pensée keynésienne

John Maynard Keynes a réagi à la crise en proposant une nouvelle théorie économique. Contrairement à la pensée classique, il affirme que l'économie peut atteindre un équilibre de sous-emploi et requiert une intervention étatique pour se redresser. Bien que les mesures de relance keynésiennes n'aient pas été immédiatement adoptées pendant la crise, elles ont influencé les politiques économiques des années suivantes.

Les nouvelles hypothèses de l'école de la régulation

L'approche de la régulation considère la crise de 1929 comme un point de transition d'un mode de régulation concurrentiel à un mode monopolistique. Le régime d'accumulation intensive fondé sur des gains de productivité n'a pas trouvé de débouchés suffisants, ce qui a contribué à la crise. Une réponse institutionnelle est donc nécessaire, avec un rôle actif de l'État pour soutenir la demande.

A retenir :

La crise de 1929 a révélé les limites des théories économiques traditionnelles face à une dépression de grande ampleur. Elle a marqué un tournant pour les économistes, qui ont dû repenser la dynamique des crises économiques et le rôle de l'État. Au-delà d'une simple perturbation conjoncturelle, la crise a mis en lumière les transformations majeures nécessaires pour adapter le capitalisme à un environnement économique en mutation.
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