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Histoire économique

Chapitre 1

Les prémices – pensée antique et médiévale

Définition

Économie marchande
Développement des échanges commerciaux basé sur l'usage de la monnaie dès le VIIᵉ siècle av. J.-C.
Féodalité
Organisation sociale médiévale fondée sur les liens de dépendance entre suzerains et vassaux.
Chrématistique
Concept introduit par Aristote distinguant la gestion vertueuse des ressources humaines et l'accumulation excessive de richesses.

Contexte économique

L’économie marchande a évolué significativement avec l'usage de la monnaie, transformant la dynamique des échanges commerciaux. La fin de l'Empire romain a marqué une période de récession économique, caractérisée par un recul des échanges. Ce recul fut partiellement surmonté avec le renouveau économique à partir du XIIᵉ siècle, souligné par une société plus monétarisée et un accroissement des foires et des ports.

Le régime féodal succéda à l'empire romain, structurant la société autour de relations de suzeraineté et de vassalité, tandis que l'économie dominée par le régime domanial reposait sur l'agriculture. Les innovations agricoles et l'expansion des échanges ont stimulé une croissance économique notable au XIᵉ siècle.

Les auteurs principaux

Les pionniers de la pensée économique antique, tels que Xénophon, Platon, et Aristote, ont jeté les bases de la gestion économique. Platon envisageait une 'République' idéalement ordonnée, tandis qu'Aristote établissait une distinction critique entre deux types de chrématistique. Épicure, quant à lui, prônait la recherche du plaisir modéré.

Au Moyen Âge, la pensée des économistes fut dominée par des réflexions théologiques, avec des figures telles que Saint Thomas d’Aquin et Nicolas Oresme. Ils ont cherché à aligner la gestion économique sur des principes moraux, comme le 'juste prix' et la condamnation de l'usure.

Idées principales

Aristote a fait une distinction claire entre la chrématistique naturelle et mercantile, soulignant que la première visait à satisfaire les besoins humains, alors que la seconde était moralement sujet à caution. La stabilité monétaire est également un concept clé, avec Aristote et Oresme insistant sur la nécessité d'une 'bonne monnaie'.

Le 'juste prix' a été un concept récurrent, pour maintenir l'équité dans les échanges et éviter l'exploitation. La position contre l'usure était unanime, pour protéger les individus des abus dans les pratiques de prêts à intérêt.

Apports philosophiques

Les réflexions économiques de Platon, Aristote et les scolastiques médiévaux leur permettent de poser les premières bases philosophiques de l'économie. Platon a proposé une forme de 'communisme' pour une distribution égalitaire des ressources, alors qu'Aristote a critiqué les excès du capitalisme par sa notion de chrématistique. La scolastique médiévale a intégré des principes religieux pour promouvoir l'équité économique.

Conclusion

Ce chapitre montre comment les bases morales, philosophiques, et religieuses anciennes et médiévales ont façonné la pensée économique, influençant les débats économiques modernes.

A retenir :

L'histoire économique, à travers l'Antiquité et le Moyen Âge, a été largement influencée par des considérations philosophiques et morales. Les concepts de chrématistique, de la bonne monnaie, du juste prix et de la condamnation de l'usure ont été récurrents. Ces idées, portées par des figures de proue comme Aristote et Saint Thomas d’Aquin, continuent de résonner dans la pensée économique contemporaine.

Histoire économique

Chapitre 1

Les prémices – pensée antique et médiévale

Définition

Économie marchande
Développement des échanges commerciaux basé sur l'usage de la monnaie dès le VIIᵉ siècle av. J.-C.
Féodalité
Organisation sociale médiévale fondée sur les liens de dépendance entre suzerains et vassaux.
Chrématistique
Concept introduit par Aristote distinguant la gestion vertueuse des ressources humaines et l'accumulation excessive de richesses.

Contexte économique

L’économie marchande a évolué significativement avec l'usage de la monnaie, transformant la dynamique des échanges commerciaux. La fin de l'Empire romain a marqué une période de récession économique, caractérisée par un recul des échanges. Ce recul fut partiellement surmonté avec le renouveau économique à partir du XIIᵉ siècle, souligné par une société plus monétarisée et un accroissement des foires et des ports.

Le régime féodal succéda à l'empire romain, structurant la société autour de relations de suzeraineté et de vassalité, tandis que l'économie dominée par le régime domanial reposait sur l'agriculture. Les innovations agricoles et l'expansion des échanges ont stimulé une croissance économique notable au XIᵉ siècle.

Les auteurs principaux

Les pionniers de la pensée économique antique, tels que Xénophon, Platon, et Aristote, ont jeté les bases de la gestion économique. Platon envisageait une 'République' idéalement ordonnée, tandis qu'Aristote établissait une distinction critique entre deux types de chrématistique. Épicure, quant à lui, prônait la recherche du plaisir modéré.

Au Moyen Âge, la pensée des économistes fut dominée par des réflexions théologiques, avec des figures telles que Saint Thomas d’Aquin et Nicolas Oresme. Ils ont cherché à aligner la gestion économique sur des principes moraux, comme le 'juste prix' et la condamnation de l'usure.

Idées principales

Aristote a fait une distinction claire entre la chrématistique naturelle et mercantile, soulignant que la première visait à satisfaire les besoins humains, alors que la seconde était moralement sujet à caution. La stabilité monétaire est également un concept clé, avec Aristote et Oresme insistant sur la nécessité d'une 'bonne monnaie'.

Le 'juste prix' a été un concept récurrent, pour maintenir l'équité dans les échanges et éviter l'exploitation. La position contre l'usure était unanime, pour protéger les individus des abus dans les pratiques de prêts à intérêt.

Apports philosophiques

Les réflexions économiques de Platon, Aristote et les scolastiques médiévaux leur permettent de poser les premières bases philosophiques de l'économie. Platon a proposé une forme de 'communisme' pour une distribution égalitaire des ressources, alors qu'Aristote a critiqué les excès du capitalisme par sa notion de chrématistique. La scolastique médiévale a intégré des principes religieux pour promouvoir l'équité économique.

Conclusion

Ce chapitre montre comment les bases morales, philosophiques, et religieuses anciennes et médiévales ont façonné la pensée économique, influençant les débats économiques modernes.

A retenir :

L'histoire économique, à travers l'Antiquité et le Moyen Âge, a été largement influencée par des considérations philosophiques et morales. Les concepts de chrématistique, de la bonne monnaie, du juste prix et de la condamnation de l'usure ont été récurrents. Ces idées, portées par des figures de proue comme Aristote et Saint Thomas d’Aquin, continuent de résonner dans la pensée économique contemporaine.
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