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Post-Bac

HM : 62 - Les loges maçonniques au XVIIIe siècle

A) Définir la franc-maçonnerie

Origines :


  • Née au XVIIe siècle parmi les tailleurs de pierre écossais.
  • Mouvement philosophique et initiatique visant le perfectionnement moral et l’amélioration de l’Homme.


Organisation :


  • Réunions appelées loges maçonniques.
  • Cooptation des membres (unanimité requise).
  • Rituels initiatiques liés aux grades : apprenti, compagnon, maître.


Principes :


  • Fraternité : Tous les membres sont appelés « frères ».
  • Égalité interne, mais hiérarchisée selon l’ancienneté et le grade.


Histoire et développement en France


  • 1725 : Premières loges à Paris.
  • 1773 : Fondation du Grand Orient de France, principale obédience maçonnique.
  • 1788 : Environ 50 000 francs-maçons en France.


Loges exclusivement masculines, sauf loges d’adoption (loges féminines liées aux loges masculines).


Ex : La Candeur (1775), dirigée par la duchesse de Bourbon.


Méfiance et tolérance de l’État et de l'Église


  • État : Méfiant à l’origine, mais tolérant.
  • Les loges ne contestent pas le pouvoir royal et se déclarent souvent favorables au souverain.
  • Église catholique : Opposante majeure.
  • 1738 : Première bulle d’excommunication (In eminenti) par le pape Clément XII.
  • 1751 : Deuxième bulle (Providas romanorum pontificum), condamnant les loges.

Une influence limitée dans les Lumières


Philosophes des Lumières :


  • Certains, comme Montesquieu, sont francs-maçons.
  • Voltaire : Méfiant, il rejoint les loges peu avant sa mort.
  • Impact limité : Sur les 200 contributeurs de l’Encyclopédie, seulement une dizaine étaient francs-maçons.
  • Phénomène urbain : Présent dans les grandes villes (Paris, Bordeaux, Lyon) et certains bourgs modestes (ex. Saint-Paul de Fenouillet).


Symbolisme maçonnique


  • L’équerre et le compas : Rectitude morale et adaptabilité.
  • L’œil de la Providence : Connaissance et vigilance divine.
  • Symboles chevaleresques : Influence des ordres des croisades.


B) Un conformisme social

Stratification sociale dans les loges :


  • À Rouen, loges séparées par profession :
  • Loge des parlementaires.
  • Loge de la haute bourgeoisie.
  • Loge des négociants.


Exclusions sociales : Juifs et autres minorités souvent écartés.


  • Sociabilité et réseautage
  • Sociabilité proche des salons :
  • Exemple : Les Amis Réunis (1777), loge parisienne où les membres jouent au billard, organisent des banquets.


Réseautage professionnel :


  • Facilitent les relations dans le commerce et les professions intellectuelles.
  • Permettent aux membres de renforcer leur position sociale et économique.


A retenir :

  • Franc-maçonnerie : Mouvement philosophique et initiatique, centré sur la fraternité et le progrès individuel.
  • Développement en France : Soutenue par le pouvoir royal, mais condamnée par l’Église.
  • Conformisme social : Les loges reproduisent les hiérarchies sociales et excluent certaines minorités.
  • Sociabilité et réseautage : Comme les salons, elles favorisent les échanges culturels et professionnels, tout en restant élitistes.


Post-Bac

HM : 62 - Les loges maçonniques au XVIIIe siècle

A) Définir la franc-maçonnerie

Origines :


  • Née au XVIIe siècle parmi les tailleurs de pierre écossais.
  • Mouvement philosophique et initiatique visant le perfectionnement moral et l’amélioration de l’Homme.


Organisation :


  • Réunions appelées loges maçonniques.
  • Cooptation des membres (unanimité requise).
  • Rituels initiatiques liés aux grades : apprenti, compagnon, maître.


Principes :


  • Fraternité : Tous les membres sont appelés « frères ».
  • Égalité interne, mais hiérarchisée selon l’ancienneté et le grade.


Histoire et développement en France


  • 1725 : Premières loges à Paris.
  • 1773 : Fondation du Grand Orient de France, principale obédience maçonnique.
  • 1788 : Environ 50 000 francs-maçons en France.


Loges exclusivement masculines, sauf loges d’adoption (loges féminines liées aux loges masculines).


Ex : La Candeur (1775), dirigée par la duchesse de Bourbon.


Méfiance et tolérance de l’État et de l'Église


  • État : Méfiant à l’origine, mais tolérant.
  • Les loges ne contestent pas le pouvoir royal et se déclarent souvent favorables au souverain.
  • Église catholique : Opposante majeure.
  • 1738 : Première bulle d’excommunication (In eminenti) par le pape Clément XII.
  • 1751 : Deuxième bulle (Providas romanorum pontificum), condamnant les loges.

Une influence limitée dans les Lumières


Philosophes des Lumières :


  • Certains, comme Montesquieu, sont francs-maçons.
  • Voltaire : Méfiant, il rejoint les loges peu avant sa mort.
  • Impact limité : Sur les 200 contributeurs de l’Encyclopédie, seulement une dizaine étaient francs-maçons.
  • Phénomène urbain : Présent dans les grandes villes (Paris, Bordeaux, Lyon) et certains bourgs modestes (ex. Saint-Paul de Fenouillet).


Symbolisme maçonnique


  • L’équerre et le compas : Rectitude morale et adaptabilité.
  • L’œil de la Providence : Connaissance et vigilance divine.
  • Symboles chevaleresques : Influence des ordres des croisades.


B) Un conformisme social

Stratification sociale dans les loges :


  • À Rouen, loges séparées par profession :
  • Loge des parlementaires.
  • Loge de la haute bourgeoisie.
  • Loge des négociants.


Exclusions sociales : Juifs et autres minorités souvent écartés.


  • Sociabilité et réseautage
  • Sociabilité proche des salons :
  • Exemple : Les Amis Réunis (1777), loge parisienne où les membres jouent au billard, organisent des banquets.


Réseautage professionnel :


  • Facilitent les relations dans le commerce et les professions intellectuelles.
  • Permettent aux membres de renforcer leur position sociale et économique.


A retenir :

  • Franc-maçonnerie : Mouvement philosophique et initiatique, centré sur la fraternité et le progrès individuel.
  • Développement en France : Soutenue par le pouvoir royal, mais condamnée par l’Église.
  • Conformisme social : Les loges reproduisent les hiérarchies sociales et excluent certaines minorités.
  • Sociabilité et réseautage : Comme les salons, elles favorisent les échanges culturels et professionnels, tout en restant élitistes.


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