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Fiche de révision de l’antibiothérapie à la résistance aux antibiotiques

De l’antibiothérapie à la résistance aux antibiotiques

Lire et interpréter un antibiogramme

Principe de l’antibiogramme : Un antibiogramme permet de tester la sensibilité d’une bactérie à différents antibiotiques en observant les zones d’inhibition autour de pastilles imprégnées d’antibiotiques placées sur une culture bactérienne.

• Lecture des zones d’inhibition :

• Une zone d’inhibition large autour de la pastille indique une bactérie sensible à l’antibiotique (généralement > 17 mm).

• Une zone d’inhibition de taille intermédiaire peut indiquer une sensibilité intermédiaire ou une efficacité réduite (entre 11 et 17 mm).

• L’absence de zone ou une zone très réduite (≤ 11 mm) indique que la bactérie est résistante.

• Exemple d’interprétation : En observant un antibiogramme, il est possible de déterminer quel antibiotique est le plus efficace pour un traitement, en se basant sur la taille des zones d’inhibition.

2. Identification des Principales Cibles Cellulaires des Antibiotiques

Peptidoglycane (paroi cellulaire) : Les bêta-lactamines (comme la pénicilline et les céphalosporines) ciblent la synthèse de la paroi cellulaire en inhibant les enzymes PLP (ou PBPs). En empêchant la formation de la paroi, la cellule bactérienne devient vulnérable et peut mourir.

• Membrane cytoplasmique : Certains antibiotiques, comme la polymyxine, agissent en perturbant l’intégrité de la membrane cytoplasmique, provoquant des fuites de composants essentiels.

• Synthèse des protéines : Les aminoglycosides, les tétracyclines et les macrolides interfèrent avec la synthèse des protéines en ciblant les ribosomes bactériens.

• Synthèse de l’ADN : Les quinolones et les fluoroquinolones inhibent la réplication de l’ADN bactérien, en ciblant les enzymes comme la gyrase.

• Synthèse de l’ARN : La rifampicine empêche la synthèse de l’ARN en inhibant l’ARN polymérase bactérienne.

3. Différence entre Résistance Naturelle et Résistance Acquise

• Résistance Naturelle :

• Inhérente à l’espèce bactérienne et ne dépend pas d’une mutation ou d’un transfert génétique.

• Exemples : Les bactéries à Gram négatif sont naturellement résistantes aux antibiotiques qui ne peuvent pas pénétrer la membrane externe.

• Résistance Acquise :

• Développement de la résistance par des mutations ou par le transfert de gènes de résistance.

• Par Mutation : Apparition spontanée de mutations génétiques dans le génome bactérien, conférant une résistance aux antibiotiques. Ces mutations peuvent être sélectionnées sous l’exposition à un antibiotique.

• Par Transfert de Gènes :

• Transformation : Absorption de fragments d’ADN libre provenant d’autres bactéries.

• Transfert viral : Transmission de gènes via des virus bactériens (bactériophages).

• Conjugaison : Transfert direct de gènes de résistance entre bactéries via un virus


4. Lien entre Utilisation des Antibiotiques et Sélection des Souches Résistantes

Pression Sélective des Antibiotiques :

• L’utilisation fréquente et inappropriée des antibiotiques crée une pression sélective. Les bactéries sensibles sont éliminées, tandis que les bactéries résistantes survivent et se multiplient.

• Effet de la CMI et CPM :

• La Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) est la concentration minimale d’un antibiotique capable d’inhiber la croissance bactérienne.

• La Concentration Plasmique Maximale (CPM) doit être suffisamment élevée pour tuer les bactéries résistantes.

• Entre la CMI et CPM, seules les bactéries sensibles sont affectées, ce qui favorise la survie des bactéries résistantes.

• Conséquence d’une Utilisation Excessive :

• La surutilisation d’antibiotiques favorise la sélection de mutants résistants dans les populations bactériennes. Cette résistance peut se diffuser entre différentes espèces, augmentant ainsi la prévalence des infections résistantes.


Fiche de révision de l’antibiothérapie à la résistance aux antibiotiques

De l’antibiothérapie à la résistance aux antibiotiques

Lire et interpréter un antibiogramme

Principe de l’antibiogramme : Un antibiogramme permet de tester la sensibilité d’une bactérie à différents antibiotiques en observant les zones d’inhibition autour de pastilles imprégnées d’antibiotiques placées sur une culture bactérienne.

• Lecture des zones d’inhibition :

• Une zone d’inhibition large autour de la pastille indique une bactérie sensible à l’antibiotique (généralement > 17 mm).

• Une zone d’inhibition de taille intermédiaire peut indiquer une sensibilité intermédiaire ou une efficacité réduite (entre 11 et 17 mm).

• L’absence de zone ou une zone très réduite (≤ 11 mm) indique que la bactérie est résistante.

• Exemple d’interprétation : En observant un antibiogramme, il est possible de déterminer quel antibiotique est le plus efficace pour un traitement, en se basant sur la taille des zones d’inhibition.

2. Identification des Principales Cibles Cellulaires des Antibiotiques

Peptidoglycane (paroi cellulaire) : Les bêta-lactamines (comme la pénicilline et les céphalosporines) ciblent la synthèse de la paroi cellulaire en inhibant les enzymes PLP (ou PBPs). En empêchant la formation de la paroi, la cellule bactérienne devient vulnérable et peut mourir.

• Membrane cytoplasmique : Certains antibiotiques, comme la polymyxine, agissent en perturbant l’intégrité de la membrane cytoplasmique, provoquant des fuites de composants essentiels.

• Synthèse des protéines : Les aminoglycosides, les tétracyclines et les macrolides interfèrent avec la synthèse des protéines en ciblant les ribosomes bactériens.

• Synthèse de l’ADN : Les quinolones et les fluoroquinolones inhibent la réplication de l’ADN bactérien, en ciblant les enzymes comme la gyrase.

• Synthèse de l’ARN : La rifampicine empêche la synthèse de l’ARN en inhibant l’ARN polymérase bactérienne.

3. Différence entre Résistance Naturelle et Résistance Acquise

• Résistance Naturelle :

• Inhérente à l’espèce bactérienne et ne dépend pas d’une mutation ou d’un transfert génétique.

• Exemples : Les bactéries à Gram négatif sont naturellement résistantes aux antibiotiques qui ne peuvent pas pénétrer la membrane externe.

• Résistance Acquise :

• Développement de la résistance par des mutations ou par le transfert de gènes de résistance.

• Par Mutation : Apparition spontanée de mutations génétiques dans le génome bactérien, conférant une résistance aux antibiotiques. Ces mutations peuvent être sélectionnées sous l’exposition à un antibiotique.

• Par Transfert de Gènes :

• Transformation : Absorption de fragments d’ADN libre provenant d’autres bactéries.

• Transfert viral : Transmission de gènes via des virus bactériens (bactériophages).

• Conjugaison : Transfert direct de gènes de résistance entre bactéries via un virus


4. Lien entre Utilisation des Antibiotiques et Sélection des Souches Résistantes

Pression Sélective des Antibiotiques :

• L’utilisation fréquente et inappropriée des antibiotiques crée une pression sélective. Les bactéries sensibles sont éliminées, tandis que les bactéries résistantes survivent et se multiplient.

• Effet de la CMI et CPM :

• La Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) est la concentration minimale d’un antibiotique capable d’inhiber la croissance bactérienne.

• La Concentration Plasmique Maximale (CPM) doit être suffisamment élevée pour tuer les bactéries résistantes.

• Entre la CMI et CPM, seules les bactéries sensibles sont affectées, ce qui favorise la survie des bactéries résistantes.

• Conséquence d’une Utilisation Excessive :

• La surutilisation d’antibiotiques favorise la sélection de mutants résistants dans les populations bactériennes. Cette résistance peut se diffuser entre différentes espèces, augmentant ainsi la prévalence des infections résistantes.

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