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Post-Bac
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Fiche 1 : Introduction

Psychopathologie clinique de l'Enfant

Lacan critique la pensée car la pensée prétend pouvoir tout boucher, tout résoudre. Ce serait un savoir qui résoudrait tout. 


Freud comparait très sérieusement les enfants au plus grand philosophe car les enfants affrontent les +  grande énigme : 

  • D'où vient la vie? 
  • Qu'est ce que la mort ? 
  • Comment on fait un bébé? 
  • Qu’est ce que cst d’etre une femme? un homme?


Les 2 grande question (sexe, vie&mort) a propos desquels il n’y a pas de reponse selon la psychanalyse. 


Il y a une puissance de questionnement chez l’enfant. Un rapport très ouvert au chose chez l’enfant. Ce désir de savoir se traduit souvent par des expériences. 


Freud en réalité a très peu travailler avec des enfants. Mais il s’y est beaucoup interessé car tous les patients qu’il recevait systématiquement parlaient de leurs enfance.  

I. Quel abord on peut faire en psychanalyse du développement de l'enfant ?

L'hypothèse de l’inconscient c’est que le symptôme veut dire quelque chose. Le symptôme fait souffrir le sujet mais il n’est pas question de le supprimer directement. Si sa vient autant le déranger. 


En psychanalyse, cette chose qui vient autant le déranger et le faire souffrir se traduit par une vérité inconsciente qui veut se dire. 


Lacan va questionner et critiquer le mythe du développement de l’enfant, de l’ado et de celui qui se prétendrais développer. 


Idée d’ordinaire : on se développe, on apprend beaucoup de choses, on maîtrise ou on pense maîtriser de + en + de chose. (ex : la marche, lorsque le bébé fait ses 1er pas c’est un peu par hasard, pareil pour les 1er mots)


Il y a un écart entre ce que les parents veulent apprendre à leurs enfants et ce que l’enfant va faire avec sa. On ne peut pas prédire à l’avance. Il y a du ratage et de la réussite en même temps. Les 2 en même temps. Mais ce n’est pas sur commande. Car il y a quelque chose aussi qui vient de l’enfant lui-même. Pas seulement ce que les parents lui apprennent, inculque.  




Il y a un écart entre ce que les parents attendent et demandent à l’enfant et ce que l’enfant désire lui-même. C’est pour ça par ex. qu'on dit assez tôt d’un enfant “il/elle a du caractère”


Dans ce lien entre les 2, l’enfant va se développer, avoir un certain apprentissage. 


Finalement Lacan explique que le développement psychologique chez l’enfant c’est le développement de la maîtrise. 


Ce qu’on fantasme c’est de penser pouvoir maîtriser de + en + de chose. 


C’est un grand fantasme que de parvenir par un grand savoir à maîtriser des choses. 

C’est un grand fantasme que de parvenir par un savoir à avoir un grand pouvoir. 


Le développement c’est ce développer moïquement, développer son moi, sa conscience. Le moi c'est celui qui croit se connaître. 


Ce moi qui croit se maîtriser, qui croit être développé, qui s’imagine se connaître autant que connaître le monde le sujet de l’inconscient va venir lui jouer des tours.


Le sujet de l’inconscient par les symptômes, le rêve, les lapsus, par les formations de l’inconscient va venir démentir ce pouvoir du moi, ce pouvoir moïque pour lui montrer qu’il y a des choses qui lui échappe et surement que ce qui lui échappe c’est ce qui lui est le plus précieux, le plus essentiel, le plus intime. 


Lacan appelle ça le sujet divisé. Il y a le moi qui croit se connaître, qui n’est qu’une image, une image de maîtrise qu’on veut atteindre, qu’on rêve d’atteinte et dont on suppose que les autres on atteint et le sujet divisé, divisé par son désir, celui qui se pose des questions. Qu’est ce qu’il m’arrive ? Qu’est ce que je désire ? 


“Les paradoxes du désir” (formulation de Lacan) : pourquoi je répète ça alors que sa me fait souffrir : “je ne m’y retrouve pas”. 


Être grand est associé à avoir atteint un certain savoir et un certain pouvoir. 


Un enfant peut être à la fois pressé d'être grand et à la fois avoir très peur. Mais dans les 2 cas il y a de l’excitation. 


Idée que lorsqu'on sera grand on pourra jouir de tel ou tel chose de façon harmonieuse. Il y aurait quelque chose dont on pourrait enfin jouir quand on sera grand. Idée d’une jouissance sans honte, sans limites, avec harmonie. 






En réalité, quand on grandit et qu’on devient “grand” tout est loin d’être résolu, harmonieux. 


Lacan souligne que certe lorsqu'on grandit, on apprend, on apprend à mieux maîtriser, il y a un développement mais pour ce qui est du rapport au désir et à la jouissance, on comprend on grandissant que c’est ici qu’il y a un manque de savoir, d’apprentissage, de développement. C’est sur ce manque qu’on retombe à chaque fois. Ce qui se répete c’est un certain ratage. L’expérience d’une division. 


Le sujet de l’inconscient se répète malgré tout ce qu’on lui a appris. Il y a un côté inéducable dans le désir, dans ce qui fait le désir inconscient du sujet. Comme on dit “il n’en fait qu'à sa tête” Parfois le sujet de l’inconscient ne va en faire qu'à sa tête indépendamment du sujet lui-même. Il y a en même une résistance face à la demande éducative des parents notamment, une résistance au désir. 


Il y a quelque chose sous le plan du désir qui est indestructible et qui malgré l’éducation ne va cesser de se répéter (Idée de Freud). 


Lacan relativise le modèle de l’adulte il appelle ça : le mythe de l’adulte c-a-d le moment dans l'échelle du développement ou on atteindrait la sagesse, l’équilibre… 

A retenir :

Freud s’est étonné d’un acte spontanée d’un enfant. Il a appelé cet acte spontanée le Fort-da. Le forda c’est lorsque dans une scène de vie quotidienne, son petit fils qui a 1 ans et demi qui est dans son berceau, ou il y a une bobine, la mère est présente dans la chambre. Freud répère que lorsque la mère s’en va, l’enfant invente un jeu ou il fait disparaître et réapparaître la bobine. Lorsque la mère quitte la chambre, il crée un jeu d’absence/présence. Il dit “partie” lorsqu’il fait disparaître la bobine et “la” lorsqu’il la fait réapparaître. Il joue en boucle et est mort de rire. Il y a une vraie satisfaction de répéter ce jeu. 


Une satisfaction qu'on ne veut pas qui s’arrête. C’est pour cela qu’un des mots préférés des enfants est “encore”

Sur le plan du sujet de l'inconscient, du sujet du désir il n’y a pas de développement. Il y a du développement dans l’apprentissage psychologique… Mais pour ce qui est du désir, du désir inconscient, de ce qui nous anime, de ce nous fait, il y a l'idée qu'en psychanalyse il y a quelque chose qui se construit très tôt et qui demeure en nous.


Freud dira que le désir inconscient c’est ce qui a d’indestructible chez chacun et ça tout au long de la vie. Il y a un côté têtu, côté inéducable du désir. Le désir c’est celui qui n’en fait qu'à sa tête. Sauf que ce n’est pas le désir au sens où on dirait “je désire”. Lacan dira qu’il faut enlever le “je” pour dire “sa desire en nous”.






Le sujet est donc divisé. 


Ce qui va intéresser Freud et Lacan c'est que lors des différentes phases de la vie sexuelle infantile, au centre de chacune de ces phases, il y aura l’expérience d'un manque, quelque chose va faire crise. L’enfant va faire la rencontre d’un manque, qu’il va traverser et qui va le faire grandir. 


La thèse de Freud c’est qu’en effet il y a une sexualité infantile. Il amène l’idée en plein 20ème s. que l’enfant est un pervers polymorphe. 

Définition

Sexualité perverse
sexualité qui va être détournée, qui va prendre d’autre voie que les voie "classique" (organes sexuels) pour sa satisfaction.



Freud souligne que chez les être parlants que nous somme la sexualité va être détournée de sa finalité sur le plan du besoin. Elle va prendre d'autres voix pour sa satisfaction. 


Chez les humains, rien de moins naturel que la sexualité. On est absolument tordu sur la question.  Chez les humains ça fait problème, ça pose question dès le départ.  Il y a là un savoir qui nous manque, un savoir qui concerne notre désir. 


Freud souligne aussi que tout peut etre sexualiter dans le corp, y compris dans le corp lui même, il peut y avoir satisfaction sexuelle par bien des endroit du corps. N’importe quelle partie du corps peut être sexualisée.  


La satisfaction sexuelle peut non seulement passer par d’autre voie que les sexe anatomique mais aussi que fondamentalement ce qui fait satisfaction se detache du registre du besoin. 

A retenir :

“Ce qui est bon c’est justement ce dont on a pas besoin” Lacan

“Ce qui est bon c’est justement ce qui n’est pas bon pour la santé” 

Freud remarque que les tout petits aiment bien sucer leur pouce (pas tous). Freud remarque que c’est en lien avec le téter mais en même temps ce n'est pas que ça parce que l’enfant répète ce geste là indépendamment de recevoir ou non le lait du sein. Donc ça ne relève pas que du registre du besoin. 


Différence entre l’objet de désir et l’objet du besoin. 






Lacan formule : “Ce qui est bon c’est justement ce dont on a pas besoin” ex : Le capitalisme a compris cela et nous propose toujours plus de choses dont on a pas besoin. 


C’est notre pente naturelle que de désirer ce dont on a pas besoin. Le désir c’est ce qui vient faire un peu la pagaille, il colore les choses pour le meilleur et pour le pire. 

(ex : tabac) 


Freud va en conclure qu’il y a une sexualiter infantile qu’il divise en 2 phase : 


Phase prégénitale : est composé de 2 stade (jusqu’à 2, 3 ans) 

  • stade oral : L’enfant demande à l'autre. 


  • stade anal : typiquement le 1er objet de don à l'autre. C’est le stade où l'enfant rencontre la demande éducative. L’autre demande qql chose, d'acquérir la propreté. On ne traverse pas ça tranquillement. 


Lacan disait le stade oral c’est la demande à l’autre alors que le stade anal c’est la demande de l’autre. On reste marquée par ce rapport de demande à l'autre. 


L’autre c’est à la fois celui qui est à côté mais en même temps c’est un autre symbolique, c’est aussi ce qu’il représente, c’est l’autre dans sa puissance, c'est l’Autre avec un grand A. 


Il y a 2 autre chez Lacan : 

  • l’autre : notre semblable, le petit autre 
  • l’Autre ou le grand Autre : c’est celui à qui on adresse notre demande, notre appel 


Phase génital : après 3 ans

C’est là que viennent les questions sur les organes sexuelles en tant que telles. Et les questions que vont se poser les enfants la dessus. 


Freud nous dit que dans ces 2 phases il y a de la satisfaction sexuelle. Mais bien sur cette satisfaction sexuelle est autre que passant par les organes sexuels. 


Pendant la phase orale la satisfaction sexuelle peut être : ex : c’est trop bon de manger, c’est trop bon de foutre de la nourriture partout. 


Encore une fois ici ce n’est pas une satisfaction sexuelle au niveau des organes génitaux mais au sens d’une satisfaction de la répétition. Le “encore”. Il y a une vraie satisfaction dans la répétition. ex : reprendre à manger 


Idem pour la phase anal. Il y a une vraie satisfaction à se retenir, à ne pas donner tout de suite ce que l’autre attend. 


On peut jouir de se retenir en supposant du plaisir à venir (ex : se retenir avec l’argent = avarice)


L’objet oral ou l’objet anal n’est pas a penser sur le plan de la réalité. Ces satisfaction oral et anal peuvent prendre 1000 forme différentes. Mais l’enfant va en rencontrer. 

Post-Bac
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Fiche 1 : Introduction

Psychopathologie clinique de l'Enfant

Lacan critique la pensée car la pensée prétend pouvoir tout boucher, tout résoudre. Ce serait un savoir qui résoudrait tout. 


Freud comparait très sérieusement les enfants au plus grand philosophe car les enfants affrontent les +  grande énigme : 

  • D'où vient la vie? 
  • Qu'est ce que la mort ? 
  • Comment on fait un bébé? 
  • Qu’est ce que cst d’etre une femme? un homme?


Les 2 grande question (sexe, vie&mort) a propos desquels il n’y a pas de reponse selon la psychanalyse. 


Il y a une puissance de questionnement chez l’enfant. Un rapport très ouvert au chose chez l’enfant. Ce désir de savoir se traduit souvent par des expériences. 


Freud en réalité a très peu travailler avec des enfants. Mais il s’y est beaucoup interessé car tous les patients qu’il recevait systématiquement parlaient de leurs enfance.  

I. Quel abord on peut faire en psychanalyse du développement de l'enfant ?

L'hypothèse de l’inconscient c’est que le symptôme veut dire quelque chose. Le symptôme fait souffrir le sujet mais il n’est pas question de le supprimer directement. Si sa vient autant le déranger. 


En psychanalyse, cette chose qui vient autant le déranger et le faire souffrir se traduit par une vérité inconsciente qui veut se dire. 


Lacan va questionner et critiquer le mythe du développement de l’enfant, de l’ado et de celui qui se prétendrais développer. 


Idée d’ordinaire : on se développe, on apprend beaucoup de choses, on maîtrise ou on pense maîtriser de + en + de chose. (ex : la marche, lorsque le bébé fait ses 1er pas c’est un peu par hasard, pareil pour les 1er mots)


Il y a un écart entre ce que les parents veulent apprendre à leurs enfants et ce que l’enfant va faire avec sa. On ne peut pas prédire à l’avance. Il y a du ratage et de la réussite en même temps. Les 2 en même temps. Mais ce n’est pas sur commande. Car il y a quelque chose aussi qui vient de l’enfant lui-même. Pas seulement ce que les parents lui apprennent, inculque.  




Il y a un écart entre ce que les parents attendent et demandent à l’enfant et ce que l’enfant désire lui-même. C’est pour ça par ex. qu'on dit assez tôt d’un enfant “il/elle a du caractère”


Dans ce lien entre les 2, l’enfant va se développer, avoir un certain apprentissage. 


Finalement Lacan explique que le développement psychologique chez l’enfant c’est le développement de la maîtrise. 


Ce qu’on fantasme c’est de penser pouvoir maîtriser de + en + de chose. 


C’est un grand fantasme que de parvenir par un grand savoir à maîtriser des choses. 

C’est un grand fantasme que de parvenir par un savoir à avoir un grand pouvoir. 


Le développement c’est ce développer moïquement, développer son moi, sa conscience. Le moi c'est celui qui croit se connaître. 


Ce moi qui croit se maîtriser, qui croit être développé, qui s’imagine se connaître autant que connaître le monde le sujet de l’inconscient va venir lui jouer des tours.


Le sujet de l’inconscient par les symptômes, le rêve, les lapsus, par les formations de l’inconscient va venir démentir ce pouvoir du moi, ce pouvoir moïque pour lui montrer qu’il y a des choses qui lui échappe et surement que ce qui lui échappe c’est ce qui lui est le plus précieux, le plus essentiel, le plus intime. 


Lacan appelle ça le sujet divisé. Il y a le moi qui croit se connaître, qui n’est qu’une image, une image de maîtrise qu’on veut atteindre, qu’on rêve d’atteinte et dont on suppose que les autres on atteint et le sujet divisé, divisé par son désir, celui qui se pose des questions. Qu’est ce qu’il m’arrive ? Qu’est ce que je désire ? 


“Les paradoxes du désir” (formulation de Lacan) : pourquoi je répète ça alors que sa me fait souffrir : “je ne m’y retrouve pas”. 


Être grand est associé à avoir atteint un certain savoir et un certain pouvoir. 


Un enfant peut être à la fois pressé d'être grand et à la fois avoir très peur. Mais dans les 2 cas il y a de l’excitation. 


Idée que lorsqu'on sera grand on pourra jouir de tel ou tel chose de façon harmonieuse. Il y aurait quelque chose dont on pourrait enfin jouir quand on sera grand. Idée d’une jouissance sans honte, sans limites, avec harmonie. 






En réalité, quand on grandit et qu’on devient “grand” tout est loin d’être résolu, harmonieux. 


Lacan souligne que certe lorsqu'on grandit, on apprend, on apprend à mieux maîtriser, il y a un développement mais pour ce qui est du rapport au désir et à la jouissance, on comprend on grandissant que c’est ici qu’il y a un manque de savoir, d’apprentissage, de développement. C’est sur ce manque qu’on retombe à chaque fois. Ce qui se répete c’est un certain ratage. L’expérience d’une division. 


Le sujet de l’inconscient se répète malgré tout ce qu’on lui a appris. Il y a un côté inéducable dans le désir, dans ce qui fait le désir inconscient du sujet. Comme on dit “il n’en fait qu'à sa tête” Parfois le sujet de l’inconscient ne va en faire qu'à sa tête indépendamment du sujet lui-même. Il y a en même une résistance face à la demande éducative des parents notamment, une résistance au désir. 


Il y a quelque chose sous le plan du désir qui est indestructible et qui malgré l’éducation ne va cesser de se répéter (Idée de Freud). 


Lacan relativise le modèle de l’adulte il appelle ça : le mythe de l’adulte c-a-d le moment dans l'échelle du développement ou on atteindrait la sagesse, l’équilibre… 

A retenir :

Freud s’est étonné d’un acte spontanée d’un enfant. Il a appelé cet acte spontanée le Fort-da. Le forda c’est lorsque dans une scène de vie quotidienne, son petit fils qui a 1 ans et demi qui est dans son berceau, ou il y a une bobine, la mère est présente dans la chambre. Freud répère que lorsque la mère s’en va, l’enfant invente un jeu ou il fait disparaître et réapparaître la bobine. Lorsque la mère quitte la chambre, il crée un jeu d’absence/présence. Il dit “partie” lorsqu’il fait disparaître la bobine et “la” lorsqu’il la fait réapparaître. Il joue en boucle et est mort de rire. Il y a une vraie satisfaction de répéter ce jeu. 


Une satisfaction qu'on ne veut pas qui s’arrête. C’est pour cela qu’un des mots préférés des enfants est “encore”

Sur le plan du sujet de l'inconscient, du sujet du désir il n’y a pas de développement. Il y a du développement dans l’apprentissage psychologique… Mais pour ce qui est du désir, du désir inconscient, de ce qui nous anime, de ce nous fait, il y a l'idée qu'en psychanalyse il y a quelque chose qui se construit très tôt et qui demeure en nous.


Freud dira que le désir inconscient c’est ce qui a d’indestructible chez chacun et ça tout au long de la vie. Il y a un côté têtu, côté inéducable du désir. Le désir c’est celui qui n’en fait qu'à sa tête. Sauf que ce n’est pas le désir au sens où on dirait “je désire”. Lacan dira qu’il faut enlever le “je” pour dire “sa desire en nous”.






Le sujet est donc divisé. 


Ce qui va intéresser Freud et Lacan c'est que lors des différentes phases de la vie sexuelle infantile, au centre de chacune de ces phases, il y aura l’expérience d'un manque, quelque chose va faire crise. L’enfant va faire la rencontre d’un manque, qu’il va traverser et qui va le faire grandir. 


La thèse de Freud c’est qu’en effet il y a une sexualité infantile. Il amène l’idée en plein 20ème s. que l’enfant est un pervers polymorphe. 

Définition

Sexualité perverse
sexualité qui va être détournée, qui va prendre d’autre voie que les voie "classique" (organes sexuels) pour sa satisfaction.



Freud souligne que chez les être parlants que nous somme la sexualité va être détournée de sa finalité sur le plan du besoin. Elle va prendre d'autres voix pour sa satisfaction. 


Chez les humains, rien de moins naturel que la sexualité. On est absolument tordu sur la question.  Chez les humains ça fait problème, ça pose question dès le départ.  Il y a là un savoir qui nous manque, un savoir qui concerne notre désir. 


Freud souligne aussi que tout peut etre sexualiter dans le corp, y compris dans le corp lui même, il peut y avoir satisfaction sexuelle par bien des endroit du corps. N’importe quelle partie du corps peut être sexualisée.  


La satisfaction sexuelle peut non seulement passer par d’autre voie que les sexe anatomique mais aussi que fondamentalement ce qui fait satisfaction se detache du registre du besoin. 

A retenir :

“Ce qui est bon c’est justement ce dont on a pas besoin” Lacan

“Ce qui est bon c’est justement ce qui n’est pas bon pour la santé” 

Freud remarque que les tout petits aiment bien sucer leur pouce (pas tous). Freud remarque que c’est en lien avec le téter mais en même temps ce n'est pas que ça parce que l’enfant répète ce geste là indépendamment de recevoir ou non le lait du sein. Donc ça ne relève pas que du registre du besoin. 


Différence entre l’objet de désir et l’objet du besoin. 






Lacan formule : “Ce qui est bon c’est justement ce dont on a pas besoin” ex : Le capitalisme a compris cela et nous propose toujours plus de choses dont on a pas besoin. 


C’est notre pente naturelle que de désirer ce dont on a pas besoin. Le désir c’est ce qui vient faire un peu la pagaille, il colore les choses pour le meilleur et pour le pire. 

(ex : tabac) 


Freud va en conclure qu’il y a une sexualiter infantile qu’il divise en 2 phase : 


Phase prégénitale : est composé de 2 stade (jusqu’à 2, 3 ans) 

  • stade oral : L’enfant demande à l'autre. 


  • stade anal : typiquement le 1er objet de don à l'autre. C’est le stade où l'enfant rencontre la demande éducative. L’autre demande qql chose, d'acquérir la propreté. On ne traverse pas ça tranquillement. 


Lacan disait le stade oral c’est la demande à l’autre alors que le stade anal c’est la demande de l’autre. On reste marquée par ce rapport de demande à l'autre. 


L’autre c’est à la fois celui qui est à côté mais en même temps c’est un autre symbolique, c’est aussi ce qu’il représente, c’est l’autre dans sa puissance, c'est l’Autre avec un grand A. 


Il y a 2 autre chez Lacan : 

  • l’autre : notre semblable, le petit autre 
  • l’Autre ou le grand Autre : c’est celui à qui on adresse notre demande, notre appel 


Phase génital : après 3 ans

C’est là que viennent les questions sur les organes sexuelles en tant que telles. Et les questions que vont se poser les enfants la dessus. 


Freud nous dit que dans ces 2 phases il y a de la satisfaction sexuelle. Mais bien sur cette satisfaction sexuelle est autre que passant par les organes sexuels. 


Pendant la phase orale la satisfaction sexuelle peut être : ex : c’est trop bon de manger, c’est trop bon de foutre de la nourriture partout. 


Encore une fois ici ce n’est pas une satisfaction sexuelle au niveau des organes génitaux mais au sens d’une satisfaction de la répétition. Le “encore”. Il y a une vraie satisfaction dans la répétition. ex : reprendre à manger 


Idem pour la phase anal. Il y a une vraie satisfaction à se retenir, à ne pas donner tout de suite ce que l’autre attend. 


On peut jouir de se retenir en supposant du plaisir à venir (ex : se retenir avec l’argent = avarice)


L’objet oral ou l’objet anal n’est pas a penser sur le plan de la réalité. Ces satisfaction oral et anal peuvent prendre 1000 forme différentes. Mais l’enfant va en rencontrer. 

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