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Caligula d'Albert Camus

Définitions

Définition

Théâtre de l'absurde
Genre théâtral qui explore l'absurdité de la condition humaine à travers des situations dépourvues de sens, souvent mélangeant le comique et le tragique.
Hybris
Terme grec désignant la démesure et l'orgueil excessif qui conduit à la perte du personnage.

Personnages principaux de Caligula

Caligula, l'empereur romain, devient un tyran en quête de prouver l'absurdité du monde suite à la mort de sa sœur Drusilla. Sa quête est marquée par la cruauté et l'excès.

Nom de naissance : Caius Julius Caesar Germanicus

Dates : 12 – 48

Famille : Fils de Germanicus et Agrippine l’Aînée, arrière-petit-fils de l’empereur Auguste et petit-neveu de l’empereur Tibère (qu’il a aidé à tuer )

Fonction : Troisième empereur romain (de 37 à 41)

Pourquoi on parle de lui ? : Son règne avait pourtant bien commencé… Mais l’histoire le présente comme un homme cruel, vicieux, mégalomane et le qualifie de tyran dans sa façon de gérer le pouvoir.

Mort : Assassiné par un groupe de prétoriens, des soldats d’élites appartenant à l’armée romaine en Italie


Caesonia, son ancienne maîtresse, incarne la tentative désespérée de ramener Caligula à la raison, mais elle finit tragiquement étranglée par lui.

Scipion, un jeune poète, devient un opposant après la mort de son père, exécuté par Caligula. Il complote secrètement contre l'empereur, montrant comment la vengeance peut corrompre l'innocence.

Cherea, un intellectuel et homme de lettres, représente une opposition philisophique à Caligula, participant activement à son assassinat.

Hélicon, un ancien esclave affranchi, observe la descente de Caligula dans la folie sans intervenir, témoignant de la fidélité jusqu'à l'absurde.

Les patriciens, notamment Senectus, Metellus, Octavius, Mucius, Mereia et Lepidus incarnent la noblesse romaine opprimée et victime de la tyrannie, dont certains comploteront pour mettre fin à son règne.

Résumé par acte

Acte I (11 scènes)

L'acte I présente Caligula profondément affecté par la mort de sa sœur Drusilla. Cet événement catalyse sa vision nihiliste du monde, estimant que la vie est dépourvue de sens. Son comportement devient alors imprévisible et cruel, ce qui se manifeste par la condamnation arbitraire d'innocents. Dans une tentative de contenir sa détresse, Caesonia, bien qu'attachée à lui, devient son complice forcée dans cette spirale de folie.

Acte II (14 scènes)

Dans cet acte, les patriciens amorcent un complot pour renverser Caligula. Cependant, ce dernier, manipulant ses opposants, démontre sa supériorité intellectuelle et son contrôle sur eux. Scipion, bien que d'apparence pure et jeune, est consumé par le désir de venger la mort de son père. Cet acte souligne la haine toujours grandissante de Caligula envers tout ce qui l'entoure, révélant à quel point il est aliéné de son humanité.

Acte III (6 scènes)

Le troisième acte met en scène Caligula déguisé en Vénus, forçant les patriciens à participer à un rite qu'il estime blasphématoire. Hélicon informe l'empereur du complot visant à l'assassiner, mais celui-ci, profondément immergé dans sa propre folie, poursuit ses obsessions, notamment en exigeant l'impossible : posséder la lune. Cherea, ouvertement en défi, annonce l'assassinat imminent, marquant le début de la fin pour Caligula.

Acte IV (14 scènes)

Dans l'acte final, Caligula orchestre un concours de poésie sur le thème de la mort, symbolisant sa confrontation ultime avec son inévitable destinée. Son rejet de Scipion et le meurtre de Caesonia illustrent sa solitude et le vide de ses relations humaines. Isolé face à son reflet, il prend conscience d'avoir construit sa propre cage mentale. Le récit atteint son point culminant alors que les patriciens exécutent leur plan, mettant fin au règne tyrannique de Caligula.

Enjeux clé

La pièce illustre plusieurs enjeux fondamentaux tels que le théâtre de l'absurde, caractérisé par un mélange de comique et de tragique, et renforce la réflexion sur le sens de la vie. Il explore également les notions de pouvoir et de tyrannie, soulignant les dangers de l'hybris et l'autodestruction inévitable de ceux qui se laissent dominer par la démesure. En deuil perpétuel et cherchant la liberté, Caligula découvre que celle-ci est illusoire, se transformant en captif de sa propre folie. Le regard de Camus sur la condition humaine est introspectif, révélant les paradoxes de la solitude et l'absurdité de l'existence.

Caligula d'Albert Camus

Définitions

Définition

Théâtre de l'absurde
Genre théâtral qui explore l'absurdité de la condition humaine à travers des situations dépourvues de sens, souvent mélangeant le comique et le tragique.
Hybris
Terme grec désignant la démesure et l'orgueil excessif qui conduit à la perte du personnage.

Personnages principaux de Caligula

Caligula, l'empereur romain, devient un tyran en quête de prouver l'absurdité du monde suite à la mort de sa sœur Drusilla. Sa quête est marquée par la cruauté et l'excès.

Nom de naissance : Caius Julius Caesar Germanicus

Dates : 12 – 48

Famille : Fils de Germanicus et Agrippine l’Aînée, arrière-petit-fils de l’empereur Auguste et petit-neveu de l’empereur Tibère (qu’il a aidé à tuer )

Fonction : Troisième empereur romain (de 37 à 41)

Pourquoi on parle de lui ? : Son règne avait pourtant bien commencé… Mais l’histoire le présente comme un homme cruel, vicieux, mégalomane et le qualifie de tyran dans sa façon de gérer le pouvoir.

Mort : Assassiné par un groupe de prétoriens, des soldats d’élites appartenant à l’armée romaine en Italie


Caesonia, son ancienne maîtresse, incarne la tentative désespérée de ramener Caligula à la raison, mais elle finit tragiquement étranglée par lui.

Scipion, un jeune poète, devient un opposant après la mort de son père, exécuté par Caligula. Il complote secrètement contre l'empereur, montrant comment la vengeance peut corrompre l'innocence.

Cherea, un intellectuel et homme de lettres, représente une opposition philisophique à Caligula, participant activement à son assassinat.

Hélicon, un ancien esclave affranchi, observe la descente de Caligula dans la folie sans intervenir, témoignant de la fidélité jusqu'à l'absurde.

Les patriciens, notamment Senectus, Metellus, Octavius, Mucius, Mereia et Lepidus incarnent la noblesse romaine opprimée et victime de la tyrannie, dont certains comploteront pour mettre fin à son règne.

Résumé par acte

Acte I (11 scènes)

L'acte I présente Caligula profondément affecté par la mort de sa sœur Drusilla. Cet événement catalyse sa vision nihiliste du monde, estimant que la vie est dépourvue de sens. Son comportement devient alors imprévisible et cruel, ce qui se manifeste par la condamnation arbitraire d'innocents. Dans une tentative de contenir sa détresse, Caesonia, bien qu'attachée à lui, devient son complice forcée dans cette spirale de folie.

Acte II (14 scènes)

Dans cet acte, les patriciens amorcent un complot pour renverser Caligula. Cependant, ce dernier, manipulant ses opposants, démontre sa supériorité intellectuelle et son contrôle sur eux. Scipion, bien que d'apparence pure et jeune, est consumé par le désir de venger la mort de son père. Cet acte souligne la haine toujours grandissante de Caligula envers tout ce qui l'entoure, révélant à quel point il est aliéné de son humanité.

Acte III (6 scènes)

Le troisième acte met en scène Caligula déguisé en Vénus, forçant les patriciens à participer à un rite qu'il estime blasphématoire. Hélicon informe l'empereur du complot visant à l'assassiner, mais celui-ci, profondément immergé dans sa propre folie, poursuit ses obsessions, notamment en exigeant l'impossible : posséder la lune. Cherea, ouvertement en défi, annonce l'assassinat imminent, marquant le début de la fin pour Caligula.

Acte IV (14 scènes)

Dans l'acte final, Caligula orchestre un concours de poésie sur le thème de la mort, symbolisant sa confrontation ultime avec son inévitable destinée. Son rejet de Scipion et le meurtre de Caesonia illustrent sa solitude et le vide de ses relations humaines. Isolé face à son reflet, il prend conscience d'avoir construit sa propre cage mentale. Le récit atteint son point culminant alors que les patriciens exécutent leur plan, mettant fin au règne tyrannique de Caligula.

Enjeux clé

La pièce illustre plusieurs enjeux fondamentaux tels que le théâtre de l'absurde, caractérisé par un mélange de comique et de tragique, et renforce la réflexion sur le sens de la vie. Il explore également les notions de pouvoir et de tyrannie, soulignant les dangers de l'hybris et l'autodestruction inévitable de ceux qui se laissent dominer par la démesure. En deuil perpétuel et cherchant la liberté, Caligula découvre que celle-ci est illusoire, se transformant en captif de sa propre folie. Le regard de Camus sur la condition humaine est introspectif, révélant les paradoxes de la solitude et l'absurdité de l'existence.
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