Les idéologies totalitaires sont souvent centrées sur une vision du monde rigide et unique. Par exemple, le nazisme en Allemagne prônait la supériorité de la race aryenne et une haine violente envers les juifs et autres groupes. Le stalinisme en URSS promouvait le communisme comme voie incontournable pour atteindre une société sans classes, tout en glorifiant la figure de Staline. Les idéologies totalitaires se caractérisent par leur caractère intransigeant et autoritaire, visant à mobiliser et contrôler la population totale au moyen de la propagande d'État.

La violence est une caractéristique centrale des régimes totalitaires. Elle se manifeste de plusieurs manières : politique de répression contre les opposants, police politique omniprésente, camps de concentration et travail forcé. En Allemagne nazie, la Gestapo et les SS réprimaient sévèrement toute dissidence. En URSS, le NKVD orchestrait des purges massives, et le Goulag symbolisait la répression par l'enfermement et le travail forcé. La violence est utilisée pour instaurer un climat de peur et éliminer physiquement ou idéologiquement les 'ennemis' du régime.

Malgré la répression, des formes de résistances ont existé dans les régimes totalitaires. Elles peuvent être actives, telles que les actes de sabotage, et passives, comme la désobéissance civile ou la préservation de cultures et langues interdites. En Allemagne, des groupes comme La Rose Blanche ont mené des actions contre le nazisme. En URSS, la dissidence s'organisait souvent autour de la circulation clandestine de documents (samizdat) et la préservation de valeurs culturelles opprimées. La résistance, bien que risquée et souvent marginale, montrait que le contrôle total ne pouvait jamais être parfaitement effectué.