Cette théorie cherche à expliquer pourquoi certaines personnes commettent des actes criminels, des infractions en mettant en avant la relations complexe entre les objectifs culturels d'une société et les moyens légitimes de les atteindre pouvant entrainer des infractions.
I. Les apports de la théorie de Merton
- Met en lumière liens entre inégalités sociales et déviance. Selon Merton, les individus vivant dans des situations de pauvreté et de privation économique ont moins d'opportunités d'atteindre les objectifs culturellement valorisés, tels que la réussite professionnelle ou la richesse matérielle par des moyens légitimes. Cette frustration peut conduire certains individus à adopter des voies illégales pour atteindre ces objectifs.
- Une redéfinition de la responsabilité : La faute n'est pas que celle des ind mais aussi de la soc qui place les ind dans des situations contradictoires.
- Une nouvelle définition de l'anomie : ce n'est plus un état morbide de la société apparue à la suite d'un changement social important mais un produit de la structure sociale qui se manifeste par l'absence de normes causée par l’inadéquation entre les moyens et les buts prescrits
- Une analyse structurelle du crime et une nouvelle vision de l'infraction : c'est en raison d'un système sociale qui engendre des situations contradictoires pour certains groupes d'ind qu'il y a des infractions. vision nouvelle de l'infraction : Les infractions sont des phénomènes sociaux en soi, ils peuvent etre conçus comme des réponses « normales » d’individus qui agissent dans des circonstances particulières mais au sein d'une structure sociale générale très normées.
II. Les limites de la théorie de Merton
Tous les individus partagent pas les mêmes objectifs culturels et les mêmes aspirations matérielles.
Les ind n'agissent jamais à aucune normes
